Les mesures de Hausdorff

icon

6

pages

icon

Français

icon

Documents

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
icon

6

pages

icon

Français

icon

Ebook

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

CHAPITRE V Les mesures de Hausdorff Dans ce chapitre, nous etudions les mesures de Hausdorff, qui generalisent la mesure de Lebesgue. Il est utile, dans de nombreux domaines des mathematiques, d'etre un tant soit peu familier avec ces mesures, meme si elles n'ont pas la meme importance pratique que la mesure de Lebesgue. V-1. Motivations La theorie des mesures de Hausdorff est nee une quinzaine d'annees apres celle de la mesure de Lebesgue, et fut developpee principalement par Besicovich pendant les quarante annees qui ont suivi. Elle repondait a plusieurs motivations. V-1.1. Mesures d'objets de dimension inferieures. Plac¸ons-nous en di- mension 3 pour simplifier la discussion. La mesure de Lebesgue ?3 permet d'attri- buer a toutes les parties (mesurables) de R3 un “volume” ; mais dans de nombreux problemes on a besoin de definir l'aire d'une surface, ou la longueur d'une courbe tracee dans R3. La mesure de Lebesgue de tels objets est bien sur nulle, ce qui suggere l'introduction de nouvelles mesures pour definir les concepts d'“aire” ou de “longueur” de parties de R3. Bien sur, on s'attend a ce que l'aire d'un objet soit infinie si son volume est non nul, de sorte que ces nouvelles mesures seraient interessantes uniquement quand on les appliquerait a des ensembles Lebesgue-negligeables.

  • besicovich pendant les quarante annees

  • changement de variable polaire

  • dimension

  • chapitre precedent des formules

  • espace metrique

  • formule correspondante


Voir Alternate Text

Publié par

Nombre de lectures

53

Langue

Français

Chapitre 5
Martingales,arbitrageetcompl´etude
1 Lanotiondemartingalejoueaujourdhuiunroˆlecentralennancemathe´matique;ellee´taitde´ja pr´esentedanslath`esedeLouisBachelieren1900maisellenacommence´a`eˆtre´etudi´eesyst´ematiquement parlesmathe´maticiensquevers1940,notammentparP.LevyetJ.L.Doob,etplustardparle´colede probabilit´esdeStrasbourg,notammentP.A.Meyer.Cenestqua`landesanne´es70etaude´butdes anne´es80(dansuns´eriesdarticlesdeM.J.Harrison,D.M.KrepsetS.R.Pliska)quelonacommence´ `acomprendrelesliensentrelesnotions´economiquesounancie`resdabsencedoportunite´darbitrageet decompl´etudedumarche´etlanotionmath´ematiquedemartingale.Cesontcesliensquenouse´tudions icia`traversnotammentdeuxr´esultatsimportantsparfoisappel´eslesdeuxthe´ore`mesfondamentauxde lanancemath´ematique.
5.1 Martingales Intuitivement,unemartingaleestunemarcheale´atoirenayantnitendancehaussi`erenitendance baissie`re,savaleura`chaqueinstant´etant´egalea`lespe´rancedesesvaleursfutures.Onutilisedes marchesale´atoiresayantcettepropri´et´epourmod´eliserleprixdesactifsnancierscarunprixdemarch´e estunnombresurlequeldeuxparties,cellequiache`teetcellequivend,tombentdaccord;sileprix avaitunetendance`alahausse,levendeurnauraitpasaccept´elatransactionetinversementsilavait unetendancea`labaissecestlacheteurquilauraitrefuse´.Doncilestnatureldesupposerquunfair-pricenenaleC.elagnitaremedt´´eriopprirpeenavrpxieuelentqllemnenutraiatacsaes,rlnolte´aal dumondequiser´ealise,ilaugmenteeectivementoubiendiminue.Maislorsquelonprendencompte lensembledes´etatsdumondepossibles,ilestraisonnabledesupposerquesavariationespe´re´eestnulle. Biensˆur,lesve´ritablesvariationsduprixquiinterviendrontdanslare´alite´,etquide´pendentdele´tatdu monde,serontcertainementnonnulles.Dailleurs,cestparcequelesdeuxpartiesnontpaslesmˆemes anticipationssurle´tatdumondequivaser´ealiserquelatransactionalieu. De´nition:Soit (Ω,T, Pnu)apseeistiotilis´enceprobabF:= (Ftfiltration de Ω. On dit) une tT quunemarcheale´atoireM:= ( Mt)t[0.tuneF-martingale(mtg) siet seulement si .T]δest pour tousst,Ms=E(Mt|Fs).(5.1)
Observonsquilre´sultedelad´enitiondelesp´eranceconditionnellequuneF-martingale est toujours unemarcheal´eatoireFtoutuq,eopru`--aider´tpada-tsec,eet, la v.a.MtestFt-mesurable. Lapropositionsuivantedonnetroisautrescaract´erisationsdelaproprie´te´demartingale,souvent utiles,quide´coulent´egalementdespropri´et´esdelesp´eranceconditionnelle.OnutiliselanotationEsX:= E(X|Fs). Proposition 5.1´te´usserpseirpot´onuieqanivssteaveltnseL 1.Mest une martingale. 2. PourtoutsT,Ms=Es(Ms+δt). 3. PourtoutsT,Es(δMs+δt) = 0u,o`δMs+δt:=Ms+δtMs. 4. PourtoutstdansT,Es(MtMs) = 0.
1 Voir le livre de Nicolas Bouleau,rahce´sancneisrMartingalesetm, Editions Odile Jacob, 1998 23
Voir Alternate Text
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents
Alternate Text