Mercredi janvier au Lycée Professionnel Charles de Gaulle Muret
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Description

Mercredi 10 janvier 2007 au Lycée Professionnel Charles de Gaulle à Muret Équipe Ressource de la Voie Professionnelle 1, allée des Pionniers de l'Aéropostale 31400 TOULOUSE Tél. / Fax e-mail : Actes du Séminaire Mise en œuvre de la 3ème Découverte Professionnelle Module 6 h Fonds Social Européen

  • pratique professionnelle des métiers

  • modules de découverte professionnelle

  • entreprise commune de formation pour la réussite

  • connaissances du socle commun

  • hui du socle commun

  • lycée professionnel

  • dispositif


Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 2007
Nombre de lectures 57
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

  
Fonds Social Européen
    Mercredi 10 janvier 2007 au Lycée Professionnel Charles de Gaulle à Muret     
       
 
Actes du Séminaire Mise en œuvre de la3ème Découverte Professionnelle Module 6 h 
Équipe Ressource de la Voie Professionnelle  1, allée des Pionniers de l’Aéropostale 31400 TOULOUSE Tél. 05 61 17 71 68 / Fax 05 61 17 71 61 e-mail : rvp@ac-toulouse.fr
 
SOMMAIRE 
         Page  Programme de la journée........................................................... 01
Ouverture du séminaire
· 02Discours de Monsieur le Recteur..................................
· 07Intervention de Monsieur BRESSOLLES - DAFPIC......
Conférence de Jean-François BLIN ........................................... 10
· ................................................. 25Échanges avec la salle
Présentation du bilan de l’enquête par Joël RIVOAL.................. 35
Présentation des expériences .................................................... 43
Présentation des outils ONISEP par H. Homs et A. Pérez ......... 63
Clôture du séminaire ................................................................. 69  Liste des participants ................................................................. 70  
 
10h00
 ÉM RE DU MERCREDI 10 JANVIER 2007 S INAI L.P. CHARLES DE GAULLE – MURET  « MISE en ŒUVRE de la 3EME Découverte Professionnelle - Module 6 h »  9h00– Accueil  Contenu stnIvenanter 9h30Ouverture du séminaireMonsieur MERLIN, Recteur de l'académie de Toulouse  Monsieur BRESSOLLES, DAFPIC  Bilan des enquêtes 3èmeDP6Michèle DOERFLINGER, IEN-EG Lettres-Histoire Joël RIVOAL, IEN-EG Maths -Sciences Conférence : «Gestion des élèvesJean-François BLIN, Maître de et des classes difficiles»Conférence à l'IUFM de Toulouse Echanges Repas Présentation d’expériencesÉquipes pédagogiques Pause Groupes thématiques :Inspecteurs, -Enseignement de la technologieEquipe Ressource, -Partenariat avec les entreprisesEcole Entreprise, -Organisation administrative et pédagogique -Implication de l’enseignement général Présentation des outils ONISEPONISEP J RIVOAL, Clôture Maths -oël IEN-EG Sciences
10h30 12h45 14h00 15h30 15h45
16h45 17h15   
Équipe Ressource de la Voie Professionnelle / Toulouse rvp@ac-toulouse.fr
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Discours de Monsieur MERLIN, Recteur de l’académie de Toulouse  Implantation de l’option facultative DP 3 heures et du module DP 6 heures « Au début de cette année 2007 je vous présente bien sûr tous mes vœux de réussite dans notre entreprise commune de formation pour la réussite de tous les élèves. Je suis heureux de vous retrouver pour évoquer avec vous, tout particulièrement aujourd’hui, cette nouvelle option qui se décline en deux dispositifs différents. Le dispositif axé sur trois heures d’enseignement doit être ouvert à terme dans l’ensemble des collèges de l’académie, trois heures d’enseignement qui sont de l’éducation à l’orientation. Nous avons déjà, dans l’académie de Toulouse, réussi à implanter à cette rentrée, l’option découverte professionnelle trois heures dans pratiquement 80% des collèges publics. Nous pourrions être encore un peu plus avancés dans cette mise en place et atteindre pratiquement la généralisation si la Haute-Garonne, qui est un peu en deçà, avait réussi cette année à faire cette implantation. C’est donc du fait de ce retard de la Haute-Garonne, que je crois évidemment provisoire, que nous ne sommes pas tout à fait à 100% mais nous devrions pratiquement y parvenir pour l’option de découverte professionnelle trois heures offertes à tous les élèves. Et puis parallèlement, nous avons les modules de découverte professionnelle 6 heures qui n’ont pas, bien sûr, la même finalité et qui ont été implantés dans un nombre important d’établissements, publics et privés, lycées professionnels en priorité mais aussi dans une certaine mesure, en collège. La politique actuelle académique est une politique qui, conformément à la stratégie nationale, est une politique qui conduit à l’implantation de ces modules de découverte professionnelle 6 heures de façon, je dirais préférentielle, dans les lycées professionnels. Alors je suis très heureux de vous retrouver pour cela. D’abord parce que l’ouverture de ces dispositifs dans nos établissements témoigne de votre engagement, de votre intérêt pour ce nouveau dispositif. Vous avez tous, je pense, bien compris que c’était, au fond, une étape supplémentaire pour parvenir à cet objectif essentiel qu’est la réussite de tous les élèves. Ce qui signifie naturellement une prise en charge de plus en plus individualisée des élèves à travers tout un ensemble de classes ou de dispositifs.   Le module 6 heures et les difficultés de mise en oeuvre Bien entendu, la découverte professionnelle en classe de troisième, découverte professionnelle 6 heures en particulier, est un des éléments aujourd’hui important de l’ensemble de ces dispositifs de plus en plus individualisés. La mise en œuvre pose évidemment des problèmes, des difficultés, et vous êtes là pour en parler, vous êtes là pour en discuter, vous êtes là pour tenter naturellement de trouver des solutions académiques à des problèmes qui se posent à l’ensemble du territoire national mais pour lesquels nous avons, quant à nous dans l’académie de Toulouse, une dimension particulière. Il est important qu’il y ait, au-delà de la souplesse nécessaire à chaque dispositif, à chaque cas particulier, à chaque contexte d’établissement, un minimum d’homogénéité, de cadrage et de mutualisation des bonnes pratiques qui peuvent être nées dans tel établissement et se répandre ensuite bien entendu dans d’autres. Donc, c’est important que ces séminaires aient lieu. Nous sommes encore dans une phase qui est bien une phase de mise en place. Nous n’avons pas achevé la croissance du dispositif. Nous aurons peut-être achevé l’année prochaine ou dans deux ans, en tous cas nous serons à peu près arrivés à un certain point d’équilibre. Nous commençons à nous en approcher, nous n’y sommes pas encore tout à fait, et sur un plan quantitatif, il y a encore des perspectives de croissance. Inversement, sur le plan qualitatif, il est évident que nous avons encore des efforts à faire pour essayer de mieux caler, de mieux cadrer ce dispositif pour qu’il soit en conformité avec les textes et qu’il permette naturellement aux élèves, qui sont concernés, de trouver ensuite les voies de l’insertion par leur entrée en poursuite d’études dans des dispositifs d’enseignement professionnel. Nous devrions accueillir dans ces modules de découverte professionnelle 6 heures, un certain type d’élèves et naturellement exclure des élèves qui sont des élèves quasiment en rupture scolaire ou des élèves qui sont Équipe Ressource de la Voie Professionnelle / Toulouse2 rvp@ac-toulouse.fr
en situation presque de handicap, pour accueillir de façon prioritaire des élèves qui ont déjà un certain projet professionnel dans la tête, qu’ils voudraient réaliser rapidement. Il s’agit naturellement d’établir des priorités et de retenir, dans la continuité, la cohérence des textes auxquels je faisais allusion, d’accueillir des élèves qui doivent être en effet, d’abord et avant tout, ces élèves fragilisés mais capables et désireux d’avoir un projet professionnel. Ceci donc, je crois, est important en terme d’orientation. Je pense que le constat qui va être fait, va vous montrer naturellement que, sur ce point, il y a encore des progrès à faire et qu’effectivement, nous accueillons en fait un public aujourd’hui marqué par une extrême diversité et une certaine hétérogénéité. Le premier point sur lequel l’effort va devoir porter, c’est évidemment l’orientation. Et les personnels chargés de l’orientation savent bien que ce n’est pas facile d’arriver, dans ce domaine aussi, à individualiser les parcours et, pourtant, il faut essayer d’y parvenir.  Choix de l’établissement Et puis, il y a bien sûr tout ce qui se pose en termes de traitement éducatif dans le cadre de cette découverte professionnelle 6 heures. D’abord, je voudrais rappeler que le choix de l’établissement dans lequel on implante ces classes, n’est évidemment pas neutre, ceci vous le savez. Nous avons préféré les implanter dans les lycées professionnels, et c’est aussi bien sûr le choix qui est fait au plan national. Ceci correspond bien à l’idée que, en effet, dans la mesure où la découverte professionnelle 6 heures a pour vocation de mettre au contact de la réalité, de la pratique professionnelle des métiers, les élèves en question, il s’agit naturellement, et c’est logique, dans les lycées professionnels, de trouver les structures les mieux adaptées, le contexte le mieux adapté, et en définitive les contacts avec les milieux professionnels qui permettent aux élèves de parvenir à cela et d’être au fond, en contact avec la réalité des métiers mais aussi de la réalité des formations qui mènent à ces métiers. Je crois que c’est très important que nous poursuivions l’effort en ce qui concerne les lycées professionnels, étant entendu que, sur le plan géographique, compte-tenu du contexte de l’académie, peut-être, ne peut-on pas exclure totalement l’implantation de ces structures, de ces dispositifs en collège. Il y a probablement des cas où cela est justifié et possible, à condition qu’il y ait à mon sens, une articulation prévue avec le lycée professionnel pour faire en sorte que le lycée professionnel, reste quoi qu’il arrive, un vecteur dans ce domaine, un vecteur d’éducation, de contact avec les milieux professionnels et donc avec la réalité tout à la fois des formations et des métiers. Je répète, on ne peut pas exclure bien sûr les collèges de cette opération et nous allons constater qu’il y a un certain nombre de collèges dans l’académie qui ont effectivement mis en place le dispositif de découverte professionnelle 6 heures. Il ne s’agit pas de dire que l’on va interdire désormais ces dispositifs. Il s’agit de dire la priorité très clairement, et ceci doit être encore plus affirmé peut-être pour l’avenir ; la priorité, ce sont avant tout les lycées professionnels ; c’est là que cela doit se passer. Ceci bien sûr a des conséquences positives et, je dirais, ne doit avoir que des conséquences positives. Je fais allusion en particulier à la partie enseignement général et formation obligatoire de la classe de troisième. J’en parle d’autant plus que nous avons cette exigence qui est très forte aujourd’hui du socle commun.  Le socle commun de connaissances et de compétences Le socle commun de compétences et de connaissances se met en place, commence à se mettre en place et sera effectivement sanctionné au plan du diplôme national du brevet. Il faut naturellement que les compétences et les connaissances du socle commun soient transmises, et de façon certaine, à ces élèves qui font ce choix du module de découverte professionnelle 6 heures. Ce qui signifie clairement qu’il n’est même pas question de déséquilibrer la formation au profit de l’aspect découverte professionnelle ; il ne s’agit pas effectivement de considérer que l’enseignement général est en quelque sorte presque périphérique, presque secondaire par rapport à la notion de découverte professionnelle. Il s’agit bien d’avoir une formation équilibrée, dans laquelle un des objectifs principaux, essentiels, doit être l’acquisition des compétences et des connaissances du socle commun.
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Je dois dire qu’il y a naturellement à s’assurer de cela. Il faut acquérir, dans ce domaine la certitude, que ce soit en terme d’horaire d’enseignement, que ce soit en terme d’organisation des emplois du temps, que l’enseignement général ait toute sa place et ceci, en référence au socle commun. Je crois que ce sont des choses que nous ne pouvons pas ignorer ou considérer comme secondaires ou périphériques. Même si nous sommes ici pour discuter d’abord et avant tout des modules de découverte professionnelle 6 heures, nous ne devons pas oublier un seul instant, naturellement, que l’objectif principal, c’est d’abord de faire en sorte que ces jeunes aient la maîtrise des compétences et des connaissances du socle commun. Et sur ce point, il faut considérer que nous devons arriver à cet équilibre de formation qui permettra en effet cette acquisition. Alors ceci peut, peut-être, conduire à une présence des professeurs d’enseignement général même dans les modules de découverte professionnelle ; mais de toute manière ceci bien sûr doit se marier, je l’ai dit, avec les enseignements obligatoires de la classe de troisième. Ne perdez pas de vue la notion du socle commun qui est une évolution considérable, pour ne pas dire une révolution, socle dans lequel il y a à la fois la notion de compétences et à la fois la notion de connaissances. Les deux doivent être pris en considération par les équipes pédagogiques. Tout ceci doit se marier avec les modules de découverte professionnelle 6 heures et on ne peut pas considérer une fois de plus, je le martèle et j’insiste, que, parce que ces élèves finalement auraient pour destination probable, et c’est bien le cas, l’enseignement professionnel, ils devraient être en quelque sorte sacrifiés au plan de la formation générale. Il n’en est évidemment pas question. Nous avons d’ailleurs besoin dans les lycées professionnels d’élèves qui, sur le plan de l’enseignement général, ont des compétences affirmées et je dirais même de plus en plus.  Le socle commun pour tous les élèves de 3ème, y compris les élèves de CAP Il est d’ailleurs prévu, c’est une parenthèse que j’ouvre, mais c’est une parenthèse importante, pour les élèves de CAP en particulier, en lycée professionnel bien sûr, qui n’auraient pas en définitive acquis les connaissances et les compétences du socle commun, qu’au niveau du CAP, la formation puisse garantir au-delà par conséquent de la classe de troisième, au-delà de la scolarité obligatoire, la maîtrise de ces compétences et de ces connaissances. Ceci pour dire que c’est un souci central aujourd’hui du système éducatif, que tous les élèves puissent, en principe, arriver en fin de classe de troisième, à l’issue de la scolarité obligatoire, à cette maîtrise des connaissances et des compétences du socle commun. En réalité, il y a toute une réflexion qui a été entreprise par des groupes de travail au plan national sur les compétences du socle et sur l’adaptation des programmes d’enseignement à ces compétences du socle et à ces connaissances. Nous verrons les résultats des réflexions de ces groupes de travail, qui se traduiront, il faut que vous le sachiez, dès cette année, pour la rentrée 2007-2008, par des évolutions sur les contenus mêmes d’enseignement et sur les méthodes d’enseignement. Tout ceci bien sûr devra se retrouver aussi pour ces élèves engagés en lycée professionnel, en classe de troisième, dans l’acquisition des connaissances et des compétences du socle commun. Donc, je dirais que c’est un chantier qui est ouvert, qui n’est pas achevé. Il est évident que ce n’est pas aujourd’hui que vous allez le traiter, mais c’est un chantier qu’il faudra bien aussi prendre en considération le moment venu parce que, je le répète, c’est un objectif central aujourd’hui du système éducatif.  L’orientation et l’insertion professionnelle La réussite de tous les élèves passe, en définitive, pour des élèves qui sont scolairement fragiles, par une formation qui permette l’insertion. Nous voyons bien qu’aujourd’hui, au fond, nous y parvenons, puisque la première année de mise en œuvre de cette réforme 2005-2006 a permis de constater que plus de 97% des élèves qui s’étaient engagés d’ores et déjà dans la découverte professionnelle 6 heures, sont effectivement aujourd’hui accueillis par l’enseignement professionnel, et c’est parfaitement logique. L’objectif est quand même bien là : c’est de permettre à des élèves scolairement fragilisés de trouver une voie par
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l’intermédiaire d’un projet professionnel, qu’ils auront eux-mêmes mûri, défini, et ceci grâce à nous, grâce à l’action des équipes éducatives dans les lycées professionnels.  L’équilibre des activités Je voudrais évoquer aussi naturellement l’équilibre à l’intérieur des activités de découverte professionnelle 6 heures, en insistant sur le fait que, bien entendu, il faut qu’il y ait, à mon sens, des équilibres à trouver qui peuvent être d’ailleurs certainement différents d’un lycée à l’autre, mais à condition qu’il n’y ait pas pour autant de déséquilibre entre ce qui est la réalisation pratique et d’autres types d’activités. Il ne faut pas non plus survaloriser, donner une place excessive à ce qui est réalisation pratique.  Partenariat avec les entreprises En ce qui concerne la présence de professionnels, la présence de représentants des milieux professionnels dans ces formations, il faut naturellement au maximum favoriser ce type de contacts qui peuvent se faire par la présence de professionnels dans l’établissement, mais qui peuvent aussi se faire par l’existence de stages collectifs des élèves dans les entreprises, à condition là aussi, de ne pas aller trop loin dans ce domaine. L’objectif n’est pas, ne l’oublions jamais, de faire de cette découverte professionnelle de la formation professionnelle. Ne perdons pas de vue qu’il s’agit naturellement de dispositifs d’orientation, qui sont des dispositifs lourds, 6 heures par semaine c’est beaucoup, et qu’il s’agit bien de découvrir non seulement de façon théorique les métiers, mais aussi d’en découvrir la pratique. Donc découvrir la pratique, ça peut vouloir dire effectivement une présence limitée dans l’entreprise. N’oublions pas que nous avons à faire à des élèves de troisième et que, par conséquent, il ne s’agit pas, je le répète, de formation professionnelle. Donc, trouvons systématiquement le bon équilibre entre quelques stages, certes, mais limités dans le temps, et naturellement la présence au lycée professionnel de personnes issues des milieux professionnels, pour expliquer aux élèves justement la réalité de ces métiers, à condition bien sûr, de ne pas déséquilibrer les choses. Je crois que là, la présence évidemment auprès des élèves de troisième des professeurs de lycées professionnels, est évidemment très importante parce que je pense qu’elle est particulièrement motivante pour expliquer, pour convaincre, pour permettre aux élèves de formuler naturellement leur projet professionnel, et c’est quand même l’objectif principal. Par conséquent, je le répète, n’essayons pas de faire de ces dispositifs des dispositifs de formation professionnelle ou même de préformation professionnelle. Ce sont des dispositifs qui sont destinés à une orientation, plus orientée naturellement, et c’est tout à fait logique, vers l’enseignement professionnel, en gardant toujours ce sens de l’équilibre, qui me paraît essentiel. Ne jamais oublier, je le répète, que ce sont des élèves de troisième et que, par ailleurs, nous avons d’autres dispositifs. N’oublions pas que nous allons essayer de développer l’apprentissage junior.  Diversité des autres dispositifs N’oublions pas que nous avons bien sûr d’autres dispositifs, du style « troisième d’insertion » qui, effectivement, existe encore. N’oublions pas que nous avons d’autres possibilités pour accueillir des élèves qui peuvent présenter peut-être des profils un peu différents de ceux-ci et que, par conséquent il ne s’agit pas de parvenir à une standardisation excessive de cette formation. Je pense que les situations locales, la contextualisation de la formation est un élément important. Il faut naturellement respecter au maximum l’idée de contact avec la diversité, la diversité des secteurs professionnels, faire en sorte que tous les élèves puissent être au contact à la fois du secteur industriel, au moins un, et du secteur tertiaire, au moins un. Par conséquent là aussi, respecter un certain équilibre dans ce domaine, quelles que soient par ailleurs, bien sûr, les formations du lycée professionnel. Il faut maintenir cette diversité.  
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