PREMIERE PROFESSION CHEZ LES OBLATS DE SAINT FRANOIS DE SALES
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PREMIERE PROFESSION CHEZ LES OBLATS DE SAINT FRANOIS DE SALES

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PREMIERE PROFESSION CHEZ LES OBLATS DE SAINT FRANÇOIS DE SALES
«Je veux chanter ton amour, Seigneur,
chaque instant de ma vie.
Danser pour toi en chantant ma joie et glorifier ton nom ».
C’est par ce refrain qui a ponctué son homélie que le père Jean-Luc Leroux, a
donné la signification profonde de l’événement de ce samedi
15 septembre à 10
heures à
la paroisse Saint François de Sales à Okédama à la sortie sud de Parakou.
En effet, la congrégation des oblats (province France-Bénin) et les chrétiens de
cette paroisse ont chanté leur joie de voir la communauté des oblats s’agrandir avec la première
profession de trois jeunes : les frères Boris Fidegnon Houengnissou (diocèse de Porto-Novo), Luc
Ametodou (diocèse de Lokossa) et Oscar Dakami Tawema (diocèse de Natitingou). La célébration a
connu la participation d’une dizaine de prêtres et de nombreux fidèles, parents et amis, venus soutenir
spirituellement les leurs. Le père Jean-Luc, délégué du supérieur provincial et président de la célébration
a apporté un éclairage particulier sur la figure du religieux souvent mal assimilée et incompréhensible
pour quelques fidèles. A l’attention des jeunes profès, il a par ailleurs souligné trois priorités. D’abord,
l’importance d’une prière personnelle et communautaire ; ensuite la vie communautaire et fraternelle
fondée sur les quatre vertus que sont la patience, la douceur, l’humilité, la simplicité ; enfin la pratique
des conseils évangéliques de pauvreté, de chasteté et d’obéissance. Tout en chantant l’amour du
Seigneur, chaque instant de leur vie, les frères prennent conscience que tout n’est pas achevé et que
chaque matin est un éternel recommencement dans l’oblation et le don de soi pour devenir, chaque jour
un peu plus, serviteur de Dieu. Leurs parents ne sont pas restés en marge de l’exhortation du prédicateur
qui les a invités à comprendre que la vocation de leurs fils n’est pas une perte pour la famille mais
qu’elle les rend plus proches des leurs d’une manière ou d’une autre. La célébration s’est poursuivie
avec la remise de la croix, du directoire, de la signature et de baiser de paix. Il faut noter la singularité de
la procession des offrandes avec l’argile, signe de malléabilité, un régime de palme, signe de richesse, et
des cendres marquant chez les Berba le caractère sacré et pur d’un lieu. Aux jeunes profès, nous disons
toute notre reconnaissance et notre grande union de prière.
P. Aristide Gonsallo
Archevêché
Parakou
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