Resume de sociologie et anthropologie de mauss

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• Publié par: kiff
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• Langue: Français

Extrait

« Sociologie et anthropologie » de Marcel Mauss résumédu livre

Cet ouvrage naît d’une initiative originale de regrouper en un seul livre plusieurs monographies de M.Mauss(1872-1950, neveu et disciple de Durkheim) paru dans des périodiques tel que l’année sociologique ou le journal de psychologie. L’œuvre est constituée de sept parties

Première partie

Esquisse d’une théorie générale de la magie

Après avoir défini ce qu’il entend par magie, Mauss décrit longuement leséléments de la magie. Il analyse puis explique la magie avant de conclure. Dans ce compte rendu figure la définition de Mauss du phénomène magique

Deuxième partie

Essai sur le don, forme et raison de l’échange dans les sociétés archaïques

Le système d’échange des sociétés archaïque est différent de notre système. Il n’est pas simplement marchand: argent contre marchandise. Il a non seulement une autre forme mais aussi une fonction plus large. D’une part il ne s’agit pas essentiellement d’échange de biens matériel ou de richesse. C’est aussi unéchange de politesses, de festins, de rites, de femmes, d’enfants, de fêtes, …Mauss nomme cela le système de prestation totale. En effet l’échange implique tous les membres du clan ainsi que tout ce qu’ils possèdent. D’autre part, il ne s’arrête pasàl’échange. Ces prestations ont une dimension bien plus large. A travers cet échange s’établissent les rapports hiérarchiques entre les clans. Mauss nomme ces pratiques POTLATCHS(mot indien de la cote Nord ouest des USA).Le dictionnaire de la sociologie définit le potlatch ainsi : « Don cérémonial orientévers la conquête ou le maintien du prestige. […] Il s’appliqueàdes fêtes au cours desquelles les hôtes distribuentàleurs invités toute sorte de biens. Obligés d’accepter, les donataires se voient contraint, sous peine de perdre la face et leur prestige, de rendre,éventuellement en donnant encore plus. […] » L’échange fonctionne sur un principe simple: l’obligation de rendre. Le clan qui reçoit doit impérativement rendre ce qu’il a reçu. D’une part parce que ce qui est donné constitue une partie des personnes qui ont donné. En effet, le don contient l’esprit des donateurs. Le conserver, c’est donc conserver ce qui n’est pasàet prendre le risque soi d’attirer le malheur sur soi. Les receveurs ont donc l’obligation morale de rendre, au moinsà l’identique, ce qui leur aété donnépart, obliger l’autre. D’autreàc’est avoir du rendre, pouvoir sur lui. Le donateur est hiérarchiquement supérieur au receveur car il a un droit sur lui alors que l’autre n’a que des devoirs envers lui. Pour reconquérir la place perdue, le receveur doit rendre au moins l’équivalent de ce qui lui aétédonné. Il rempli son devoir. Mais il peut aussi rendre plus. A ce moment là, la situation est inversée. Plus généralement, celui qui reçoit doit rendre. Mais quand il rend, il devient lui-même donateur et met ainsi l’ancien donateur dans l’obligation de lui rendre au moins l’équivalent de ce qu’il lui avait rendu.

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