Resume droit civil
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fi  Droit civi l  ­ Résumé du cour  Droit privé : ensemble de règles qui régissent les relations des particuliers et des collectivités privées  entre eux, soit les droits qu’ils peuvent exercer les uns envers les autres et les obligations qui pèsent  sur eux. Il détermine notamment qui peut être titulaire de droit et d’obligations, comment acquérir,  transmettre, perdre et mettre en oeuvre ces droits et obligations. Droit civil :   ­ A l’origine, droit privé et droit civil confondu mais avec les pressions des marchands et des  paysans => distinction entre droit civil et droit commercial  ­ En droit positif   plus grande distinction entre droit civil et droit commercial. Pq  ?  régimes   juridiques   de   droit   commercial   et   de   droit   civil   se   sont  rapproché et les règles applicables sont largement identiques  le droit commercial a éclaté en plusieurs corps de règles qui peuvent  formé de nouvelles disciplines : droit maritime, droit des assurances,...  certaines réglementation qui ne visaient que les commerçant se sont  étendue à d’autre personnes. Personnalité ou personne juridique : l’aptitude d’êtres humains et de groupements à être titulaires de  droits et d’obligations Patrimoine : ensemble des droits et des obligations dont une personne est titulaire. Sûreté : garantie dont bénéficie une personne relativement à l’exécution d’un droit dont elle est titulaire. Droit   subjectif :   prérogatives   que   le   droit   objectif   reconnaît  à   une   personne   ou  à   un   groupe   de  personnes et que celle­ci peuvent invoquer dans leurs relations avec les autres personnes et, le cas  échéant, mettre en oeuvre à l’aide des pouvoirs publics. 1 Chapitre 1 ­ Les titulaires de droits subjectifs : les sujets de droit ou les  personnes juridiques. Section 1 définition de la personnalité juridique. Notion :  personnalité   juridique   =   concept   qui   désigne   l’aptitude   des   personnes   physiques   ou   de  groupements à être titulaire de droits et d’obligations, d’avoir un patrimoine et d’agir en justice ­  Personnes physiques   ­ le terme personne est ambigu : sens courant = être humain >< sens juridique = sujets de  droits. Mais tous les  êtres humains ne sont pas par essence des personnes juridiques  (ex : esclaves dans l’antiquité ; les serfs au moyen âge ; les religieux qui avaient émis des  vœux solennels ; les individus condamnés à une peine qui emportait la mort civile) ­ en droit positif : toutes personnes physique b énéficie de la personnalité juridique. (art. 6 déclaration universelle des droits de l’homme : « Chacun a droit a la reconnaissance en  tous lieux de sa personne juridique.). Même si une personne n’a aucun droit ou obligation, ou  qu’il ne peut les exercer seul, il a quand la personnalité juridiques => il peut acquérir des droits   et obligations. (ex : le nouveau né abandonné). ­  Personnes morales   A. introduction Principale personne morales  ­ sociétés ­ associations sans but lucratif ­ fondations. Observation préliminaire sur les lois applicables  Historiques ­ juristes romains avait déjà des règles de fonctionnement des groupements éme­ au 19  S. juriste dégage des théories de la personnalité morale + lois commence à se  référer à ce concept. ­ Les Codes Napoléonien ne se réfère pas directement à la notion de personne morale. Ils  ne se préoccupent pas de la reconnaître à certaines sociétés et certains groupements.  Mais parfois des dispositions s’y réfère de manière implicite.  ème­ après la 2  GM l’usage des termes personnalité, personnalité morale, personne morale,  se multiplie dans la loi avec la création d’organisme de droit public. B. Théorie de la personnalité morales ­ les théories de la personnalité morale semblent toutes issues de la théorie de la fiction qui  a suscité des r éactions extrêmes dans les 2 sens  :  ­ nier la personnalité morale ­ affirmer parfois sans nuance la réalité  des personnes morales 1. théorie de la fiction Genèse ème­ développée 2  moitié du XIXème S. ­ fondée sur la constatation que seuls les êtres humains sont des personnes et  les idées de personnes et de sujets de droits se confondent à l’origine avec  celles d’êtres humains.  Toutefois  on  a jugé  utile   de reconnaître  à certains   groupements  des  droits  appartenant classiquement à des êtres humains comme le droit de propriété ;  certains groupement étaient considérés à certain égard comme des personnes  (pouvaient acquérir, posséder, aliéner,...) théorie de la fiction ­ se fonde sur la coïncidence initiale des notions d’être humain et de personne  « les   personnes   morales   apparaissent   comme   des  êtres   fictifs   car   elles  résultent d’une assimilation consciente avec les personnes physiques » 2 D 1­ cette assimilation correspond au processus de la fiction ­ la doctrine moderne a dénoncé l’ambiguïté du terme personne. Or ceux qui  prônaient   la   théorie   de   la   fiction   utilisaient   le   même   terme  personne  pour  désigner individu et personne morale : en affirmant que les personnes morales  sont   comme   les   personnes,   et   en   entendant   le   terme  personne  selon   son  acceptation personne physique => confusions. théorie de la concession ­ variante de la théorie de la fiction :  parfois difficile de distinguer l’une et l’autre ­ selon elle la création des personnes morales est subordonnées à l’intervention  du législateur car lui seul peut créer des fictions ­ les personnes morales n’étaient assimilées aux personnes physiques par le  législateur qu’en raison de leur mission pour le bien public.   les   effets   de   la   fiction   y   trouvaient   leurs   limites   car   la   personnalité  conférée par le législateur devait se restreindre aux effets qu’ils voulait lui  voir produire  personne morale bénéficiaient que des droits nécessaires à leur mission.  forte coloration politique de cette théorie : confiance dans le législateur ><  méfiance à l’égard des corporations privées. 2. Théories négatrices de la personnalité  genèse : à cause du caractère fictif des personnes morales, pour certains auteurs la   théorie de la fiction est :  ­ contradictoire car une personne fictive n’existe pas et donc ne peut avoir ni bien  ni dette  ­ fallacieuse car elle dissimulait l’existence de la propriété collective à côté de la  propriété individuelle variante ­ certains ont niés le concept de la personnalit é morale et l’ont remplacé par : ­ l’existence de droit sans sujets ­ différente théorie de la propriété collective mais réduit la personnalité à la  jouissance de droits subjectifs  ­ conception   de   la   personnalité   morale   comme   formule   des   règles   et  relations entre individus  mais  ne peut s’appliquer à la personnalité de  l’état, des communes, ... ­ la négations de droits subjectifs  mais  ne propose aucune alternative  + met en péril les   des individus 3. Théories de la réalité genèse : cette théorie repose sur la constatation que la personnalité morale  correspond à une nécessité et un fait qui ne saurait être nié variantes ­ théorie de la réalité organique : personne morale = combinaison de cellules.  Mais entretien la confusions entre les 2 sens du mot personne ­ Willenstheorie : personne morale = volonté collective d’atteindre un but commun  se dégageant par l’effet d’une synergie.  Mais    théorie se heurte à l’existence  d’être humain dénué de volonté ­ personne morale = institution. Mais surtout développée a propos de S.A. ­ personne morale = un phénomène sociologique : traduisant l’association dans  l’ordre juridique. jurisprudence  ­ la c. de cass. dans sa jurisprudence s’est plusieurs fois prononcé en faveur de  la théorie de la fiction ­ arrêt du 8 février 1849, la cass. décide que la personnalité morale trouvait ses  limites dans la loi et ne pouvait sortir d’effets en dehors du pays qui l’a fait na ître  => un être fictif créé par la loi étrangère n’existerait pas dans un autre pays :  1 Fiction = proc édé de technique juridiques qui consiste  à supposer un fait ou une situation diff érente de la r éalité  pour en déduire des cons équences juridiques.  3 fi D vives   critiques   en   France,   qui   s’apaisèrent   par   la   conclusion   d’un   traité   de  reconnaissance mutuelle des sociétés entre les 2 pays. 4. Théories actuelles Théorie du centre d’intérêts légitimement protégés  ­ Michoud :  partant  d’une déf. du  droit  subj.,  comme  un intérêt  juridiquement  protégé au moyen de la puissance reconnue à une volonté de le représenter et  de le défendre, il considère que tout groupement peut se voir reconnaître la  personnalité morale. Il faut qu’il se prévale : ­ d’un intérêt distinct des intérêts individuels ­ d’une   organisation   capable   de   dégager   une   volonté   collective,   de  représenter et défendre cet intérêt. Il ajoute l’intervention du législateur est nécessaire. ­ Waline : partant d’une déf. de la personne juridique comme un centre d’intérêt  socialement protégés, il en déduit 3 conditions pour donner naissance à une  personne juridique :  ­ des int érêt digne de protection sociale ­ un lien entre ces intérêts qui permette de les rattacher  à un sujet ­ une possibilité d’expression de ces int érêts  Le législateur peut empêcher la création d’une personne morale :  ­ en déclarant que les intérêts sont contraire a l’ordre public ­ en interdisant toute forme d’association non expressément autorisée ­ en subordonnant l’acquisition de la personnalité à l’accomplissement de  formalités. ­ griefs sur cette théorie :  ­ appréhende  la reconnaissance  de la  personnalité  morale  comme   une  faveur. Or elle est parfois considérée comme une charge à éviter (partis,  syndicats), comme une sanction pour certains groupements (supprimé  par la loi du 13 avril 1995 => désormais, les sociétés ne bénéficient de la  personnalité morale qu’à partir du dépôt de le acte constitutif. ­ des groupements qui poursuivent des fins illicite peuvent bénéficier de la  personnalité morale, sous réserve de 
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