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Description

  • mémoire - matière potentielle : humaine
  • cours - matière potentielle : l' été
  • leçon - matière potentielle : son père et de son grand - père
Médiathèque Antoine Chanut et ses annexes  Rues de Creil Secteur Patrimoine et fonds local Les Rues de Creil – B/C Médiathèque Antoine CHANUT Allée de Nelson 60109 CREIL CEDEX Tél. : 03 44 25 25 80 Bibliothèque du Moulin 346, avenue Léonard de Vinci 60100 CREIL Tél. : 03 44 29 51 80 Bibliothèque l'Abricotine 2 ter, rue Henri Dunant 60100 CREIL Tél.
  • employés des allocations versées aux caisses de retraite
  • diplomatiques aux etats-unis durant la première guerre mondiale
  • tribunaux des marques et des dessins de marque
  • conditions de vie des soldats
  • morale publique
  • écoles normales
  • école normale
  • ecole normale
  • vie de la cité
  • marques
  • marque

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Langue Français

Extrait

Médiathèque Antoine Chanut et ses annexes
Rues de Creil Secteur Patrimoine et fonds local Les Rues de CreilB/C
Médiathèque Antoine CHANUT Allée de Nelson 60109 CREIL CEDEX Tél. : 03 44 25 25 80 mediatheque@mairiecreil.fr
Bibliothèque du Moulin 346, avenue Léonard de Vinci 60100 CREIL Tél. : 03 44 29 51 80 bibliotheque.moulin@mairiecreil.fr
Bibliothèque l’Abricotine2 ter, rue Henri Dunant 60100 CREIL Tél. : 03 44 25 36 13 bibliotheque.abricotine@mairiecreil.fr
BACH Jean Sébastien
Compositeur allemand Né à Eisenach le 21 mars 1685  Décédé à Leipzig le 28 juillet 1750
C'est à la tradition familiale que Jean Sébastien Bach doit sa précoce initiation à la musique. Son père musicien lui enseigne l'utilisation des instruments à cordes et son oncle lui apprend à jouer de l'orgue. Orphelin à neuf ans, il est élevé par son frère aîné Jean Christophe, organiste à Ohrdruf. Il apprend également à jouer du clavecin. Créateur de la forme du concerto pour clavier et de la musique de chambre moderne, où chaque instrument est désormais d'égale importance, Bach a porté à la perfection toutes les formes de la musique de son temps, à l'exception de l'opéra qu'il n'a pas abordé. La religion marque son œuvre de manière importante : en tant que Maître de chapelle, il se doit de pourvoir aux dévotions et aux plaisirs des différents princes pour lesquels il travaille. En dehors de ses voyages et de ses compositions, Bach se construit une vie de famille bien remplie : il se marie deux fois et vit dans une maison remplie de cris d'enfants. Plus de renseignements sur :http://fr.wikipedia.org/wiki/Johann_Sebastian_Bach
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BARBUSSE Henri
Ecrivain français Né à Asnières le 17 mai 1873  Décédé à Moscou le 30 août 1935
Henri Barbusse connaît un succès critique avec la publication en 1905 de son deuxième roman 'L'Enfer'. Au début des hostilités de la Première Guerre mondiale, il s'engage comme volontaire dans l'armée française. Tout d'abord fantassin, puis brancardier, il est rapidement horrifié par les conditions de vie des soldats et la vacuité du conflit. En 1916, il écrit en réaction 'Le Feu', roman réaliste décrivant l'horreur des combats et la vie d'une escouade qui provoque une vive réaction à l'arrière du front. Promu au prix Goncourt, Henri Barbusse ne cesse de s'engager en faveur de la paix dans le monde et fonde le groupe Clarté. Admirateur de la Révolution russe, il adhère au Parti communiste en 1923, séjourne en Russie et rédige une biographie de Staline. Romancier naturaliste, attaché à la condition populaire, il est mort à Moscou et est enter ré au Père Lachaise à Paris. Bureau de fortune Henri Barbusse a écrit la majeure partie de son livre 'Le Feu' dans les hôpitaux de guerre.
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BARLUET Henri Félix Anatole Il fut nommé directeur de la faïencerie de Creil en 1848. A cette date, la manufacture comptait 300 ouvriers, 200 femmes et 74 enfants ou adolescents. La journée de travail était de 10 heures 30, mais le dimanche était toujours chômé. Barluet avait un certain sens social. Il créa en 1862 une caisse de secours et de vieillesse administrée par les ouvriers euxmêmes mais dont il était le président. Tous les ouvriers étaient assurés contre les accidents du travail. Les primes étaient supportées par la manufacture. Sur les bénéfices annuels, des primes et gratifications étaient données aux cadres et aux employés des allocations versées aux caisses de retraite. En 1866, Barluet eut besoin d’augmenter le nombre des ouvriers. Pour faciliter le recrutement, il acheta un terrain sur lequel il fit construire une cité ouvrière de logements qu’on appela la «Cité Saint Médard ». Le 15 juillet 1876, Henri Barluet devint gérant de la société « Creil et Montereau» qui s’appela alors « Barluet et Compagnie ». Pendant la direction ou la gérance de Barluet, la manufacture de Creil atteignit son apogée. Dès 1848, profitant de la canalisation de l’Oise, il fit construire une machine à vapeur. De nouveaux bâtiments furent édifiés, l’éclairage au gaz installé, les vieux bâtiments couverts de chaume supprimés. Le moulin, l’extension de la fabrication de la barbotine et des fours furent l’œuvre de Barluet; La barbotine était le mélange de pâte et d’eau réalisé avec des matières premières (argiles, kaolins) et servait à couler des pièces variées. En plus de la vaisselle et des vases, la manufacture fabriquait également des boutons en porcelaine, en agate, en céramique et en faïence, des carreaux décoratifs pour revêtements muraux et des statuettes en biscuit.Barluet fit améliorer l’impression des décors et augmenter le nombre des thèmes illustrant les assiettes et les plats. Il déposa devant les tribunaux des marques et des dessins de marque. On trouve d’ailleurs la marque «B 1 Cie » imprimée en creux au dos des faïences. Après avoir participé aux Expositions universelles de 1855 et 1867, les manufactures de Creil et Montereau furent déclarées « Hors concours» à l’Exposition universelle de Paris de 1878 où 70 faïences fines avaient été exposées. Cette annéelà, la fabrique de Creil comptait 328 ouvriers dont quelques dizaines d’enfants (qui travaillaient à mitemps en dessous de l’âge de 13 ans).En dehors de l’impulsion qu’il donnât à l faïencerie, Barluet joua un rôle considérable dans la ville de Creil. Il réorganisa la Compagnie des sapeurspompiers dont il faut le capitaine pendant 25 ans (de 1846 à 1871). Il créa la fanfare. En 1848, il conduisit sa compagnie à Paris lors des manifestations révolutionnaires. Après trois jours, pendant lesquels il n’avait pas quitté ses hommes un instant et avait pourvu à tous les besoins, il ramena sa compagnie entière à Creil aux acclamations de la population. En 1869, il recevait la Croix de Chevalier de la Légion d’Honneur pour ses brillants services.Pendant la guerre de 18701871, il accepta les fonctions difficiles de maire. C’est à sa sagesse autant qu’à sa prudence et à son énergie que Creil doit de n’avoir pas été le théâtre de désastres de la guerre comme bien d’autres villes.En 1871, pendant la Commue, il envoya à Paris un détachement de sapeurspompiers combattre les incendies et secourir les Parisiens. Par la suite, comme magistrat de la commune, il fit, en 1871, un règlement municipal de police sanitaire, un règlement de voirie en 1875, autorisa en 1872 l’ouverture d’un établissement public de bains chauds dans le bateaulavoir qui flottait sur le petit bras de l’Oise devant le théâtre (devenu plus tard cinéma). Il s’occupa également en 1872 du dénombrement de la population de Creil. Ce manufacturier fut maire de Creil jusqu’en 1876 et mourut le 9 mai 1884.Henri Barluet par sa bonne gestion de la fabrique faisait vivre une bonne partie des habitants de la ville et veilla, comme élu local, à ce que la collectivité vive dans la sécurité, l’hygiène et la tranquillité.Sources : journal «la Semaine de l’Oise» du 28 avril 1895, « la Manufacture de Creil » de Maddy Ariès, Registre des arrêtés du Maire de Creil. 4 Médiathèque Antoine ChanutCreil
BARTHOLDI Frédéric Auguste Sculpteur et architecte français Né à Colmar le 02 août 1834  Décédé à Paris le 12 novembre 1904 Dès son plus jeune âge, Frédéric Auguste Bartholdi affiche des dons artistiques certains pour le dessin. Dès 1853, il conçoit une statue du général Rapp, commandée par sa ville natale avant de partir, deux ans plus tard, vers l'Egypte. Il réalise plusieurs croquis et dessins, et devient admiratif devant la grandeur et la longévité des monuments pharaoniques. En 1865, il rejoint certains hommes politiques dans l'idée qu'il faut offrir un cadeau aux États Unis pour le centenaire de son indépendance. Dans le même temps, il souhaitait construire un gigantesque phare à l'entrée du canal de Suez. Le projet sera avorté mais déterminant dans la conception de la statue de la Liberté. Après un second voyage en Égypte, il conçoit un an plus tard, une maquette de Vercingétorix ainsi qu'une maquette de la Statue de la Liberté avant que la guerre Francoallemande éclate. La perte de sa région natale le convainc dans son projet de glorifier la République libre du Nouveau Monde. Il part aux ÉtatsUnis et se crée de nombreux liens afin de vendre son projet. En 1875, il débute la construction de la statue avant qu'en 1880, la France remette officiellement la statue de « la Liberté éclairant le monde » au gouvernement américain. Elle sera installée sur l'île de Bedloe à l'entrée du port de New York et sera inaugurée le 28 octobre 1886. D'une hauteur de 93 mètres, cetteœuvredémontre les rêves de grandeur du sculpteur, considérant que le grand était par nature triomphant. Il effectuera son dernier voyage aux ÉtatsUnis pour l'inauguration, le 28 octobre de la statue de la Liberté, à New York. Il reçoit le grade de commandeur de la Légion d'honneur en 1886. Il meurt à Paris le 4 octobre 1904 des suites d'une maladie. Pour en savoir plus :http://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Auguste_Bartholdi
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BAUDELAIRE Charles Poète français Né à Paris le 09 avril 1821  Décédé à Paris le 31 août 1867
Charles Baudelaire n'a jamais accepté le remariage de sa mère avec Aupick alors qu'il n'avait que sept ans. Estce là la cause de son esprit rebelle ? Toujours estil qu'il se fait exclure du lycée LouisleGrand, fermement décidé à mener une vie de dandy. Décision contrariée par son beau père, qui le fait embarquer de force sur un paquebot en direction des Indes, puis qui place sous tutelle judiciaire la fortune héritée de son père et menacée d'être rapidement dilapidée. Contraint de travailler, Baudelaire se consacre à la critique d'art et à la traduction desœuvres d'Edgar Poe. En 1857 paraissent « Les fleurs du mal », recueil de vers exaltant la beauté en germe dans toute perversité, dans toute souffrance. L'ouvrage est condamné pour 'outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs. Il faut dire que le poète fait fi des valeurs bourgeoises triomphantes en ce siècle. Il s'éteint prématurément, le corps rongé par la syphilis, l'alcool et autres substances hallucinogènes. Son œuvrefonde la modernité poétique, en particulier le symbolisme. Pour en savoir plus :http://baudelaire.litteratura.com/
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BECQUEREL Henri
Physicien français (Paris, 1852  Le Croisic, 1908)
La famille Becquerel a produit quatre générations de physiciens, tous polytechniciens, professeurs et membres de l'Académie des sciences, se succédant dans les laboratoires du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris. C'est là qu'Henri Becquerel, le plus connu de cette famille pour qui la science est une véritable tradition, fera l'extraordinaire découverte de la radioactivité. Mais lui même dira que cette découverte était avant tout liée au lieu où elle avait été faite et que si son"père avait vécu en 1896, c'est lui qui en aurait été l'auteur".
Elevé dans les dédales du Muséum, Henri Becquerel s'imprègne jour après jour des leçons de son père et de son grandpère. Suivant fidèlement leurs traces, il entre à l'Ecole Polytechnique en 1872 puis à celle des Ponts et Chaussée, et en ressort ingénieur en 1877. Il travaille alors quelque temps comme assistant au Muséum d'Histoire Naturelle avant d'y occuper en 1892 la chaire de physique où s'étaient succédés son père et son grandpère avant lui. En 1895, il est également nommé professeur à l'Ecole Polytechnique. Mais c'est la recherche qui passionne réellement Henri Becquerel. Ses travaux le conduisent d'abord à étudier la polarisation rotatoire (1876), la phosphorescence (1882), la spectroscopie infrarouge (1883) ainsi que l'absorption de la lumière par les cristaux (1886). Minutieux dans sa méthode, grand expérimentateur, Becquerel doit néanmoins au hasard de découvrir la radioactivité.
En 1895, suite à la mise en évidence des rayons X par l'Allemand Roentgen, il décide de s'attaquer au problème des radiations. Becquerel choisit de déposer des lames de sels d'uranium sur une plaque photographique et expose le tout au soleil, pensant que la lumière permet la radiation par excitation de la matière. Les premiers développements de plaques lui montrent la présence de légères impressions. Il croit alors avoir trouvé le phénomène recherché. Mais le 26 février 1896, le beau temps n'est pas au er rendezvous et le dispositif reste enfermé dans un placard. Le 1 mars, avant de reprendre ses expériences, Becquerel vérifie l'état de son matériel et se rend compte que les plaques sont très fortement impressionnées. En l'absence de lumière, la seule explication possible est celui d'un rayonnement interne à l'uranium : la radioactivité est née. Becquerel continue à travailler sur le phénomène et met notamment en évidence les rayons alpha et bêta. En 1903, il partage le prix Nobel de Physique avec Pierre et Marie Curie.
Pour en savoir plus : http://www.jesuismort.com/biographie_celebrite_chercher/biographiehenri_becquerel1488.phphttp://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Becquerel
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BEETHOVEN Ludwig van
Compositeur allemand Né à Bonn le 17 décembre 1770  Décédé à Vienne le 26 mars 1827 Elevé sévèrement par son père dans l'espoir d'en faire un enfant prodige comme Mozart, il s'en est fallu de peu pour que Ludwig van Beethoven ne soit à jamais dégoûté de la musique. Cependant, ses dons se développent et il accompagne son professeur de musique, l'organiste Neef, alors qu'il n'a que douze ans. A la mort de sa mère, il doit s'occuper de ses frères, son père sombrant dans l'alcoolisme. Puis il quitte Bonn pour Vienne, où il étudie auprès de Joseph Haydn et d'Albrechtsberger. Bien accueilli dans la société viennoise, il vit de sa musique et de ses cours. Mais le destin le rattrape : à 29 ans, il se rend compte que ses facultés auditives s'affaiblissent. Le compositeur surmonte toutefois cette épreuve et se réfugie dans la composition. Il ne se marie pas et reporte son amour sur son neveu, Karl, dont il va demander la garde à la mort de son frère. Lorsque, au cours de l'été 1826, Karl tente de se suicider, le compositeur vit un ultime drame : sa santé commence à décliner et il s'éteint à Vienne, le 26 mars 1827. Pour en savoir plus :http://www.lvbeethoven.com/
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BERGSON Henri
Philosophe français Né à Paris le 18 novembre 1859  Décédé à Paris le 03 janvier 1941 Diplômé de l'agrégation de philosophie de l'Ecole Normale Supérieure en 1881, Henri Bergson devient maître de conférences en philosophie grecque et latine au Collège de France en 1900. Ses écrits s'attachent à réintroduire l'expérience du vécu au sein de la philosophie, tout en s'opposant au positivisme. Selon Bergson, la liberté d'un être s'exprime 'quand ses actes émanent de sa personnalité entière'. Sa réflexion porte sur la mémoire humaine ('Matière et Mémoire', 1896) , l'anthropologie ('Le rire') et atteint l'un de ces sommets avec 'L'évolution créatrice' (1907) où il expose sa théorie de l'élan vital. L'histoire serait poussée par une force, mais ne tendrait pas vers une unité finale ; elle se complexifierait au contraire, seul l'élan primordial pouvant être pensé comme unitaire. Reçu en 1914 à l'Académie française, il effectue de nombreux voyages diplomatiques aux EtatsUnis durant la Première Guerre mondiale, afin de plaider un engagement militaire aux côtés des Alliés. Prix Nobel de littérature en 1927, il publie une réflexion sur la religion et considère son oeuvre achevée. Fidèle à ses croyances Vieillissant, Bergson songea à se convertir au catholicisme, expression aboutie selon lui du judaïsme. Il ne le fit pas car, ayant pressenti la montée de l'antisémitisme, il préféra défendre fièrement ses racines. Pour en savoir plus :http://agora.qc.ca/dossiers/Henri_Bergson; http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Bergson
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CHANUT Antoine
Maire de Creil (19071991) Originaire du Cantal, plus précisément du canton de VicsurCère, Antoine Chanut est né en 1907. Son père, ouvrier agricole, meurt en 1916, des suites de la guerre, et trois ans plus tard sa mère décède également. Grâce à son instituteur, il entre à l'Ecole normale d'Aurillac, puis à l'Ecole normale supérieure de Saint Cloud. En 1934, lorsque la République est menacée, il adhère au Parti socialiste. Son engagement le conduit à rejoindre le maquis de l'Ardèche pendant la Seconde guerre mondiale. A la Libération, il réussit brillamment l'agrégation d'histoire. Sa carrière, et celle de son épouse, le conduit à Montbéliard, Tourcoing où durant sept ans il assume les fonctions de secrétaire de la section socialiste de la ville, puis en septembre 1956 à Creil. Creil pour lui n'est alors qu'un point sur la carte qui se révélera bientôt comm e le carrefour de sa mission d'homme public. Son épouse vient d'être nommée directrice de l'école nationale professionnelle Jules Uhry (actuel lycée où luimême enseignera avant de devenir proviseur du collège Herriot). Sa passion de l'engagement politique l'amène presque naturellement, le 1er mai 1962, à intégrer le Conseil municipal de Creil, comme sixième adjoint, après sa rencontre avec Gabriel Havez, le maire en titre. En février 1963, il devient président du district urbain qu'il a contribué à créer e n décembre 1962. Et en juillet de la même année, à la mort de Gabriel Havez, il est élu premier magistrat. Cette ascension fulgurante est à l'image de l'accroissement brusque de la ville. Loin de se laisser déborder, Antoine Chanut décide de créer des équipements pour faire face à ce boom socio économique. L'arrivée de cinq mille pieds noirs et de nombreux travailleurs immigrés d'Afrique du Nord, d'Espagne, du Portugal impose d'utiliser la ressource du Plateau où n'existe qu'une zone pavillonnaire implan tée autour du stade. De 1963 à 1979 ont lieu la construction du Plateau Rouher, celle de la Cavée de Senlis, du Quartier du Moulin, le début de la rénovation du centre ville Rive gauche, la déviation de la RN16, le 3e pont, le Centre hospitalier, le début de la reconstruction du lycée Marie Curie, cinq collèges et de nombreuses écoles primaires, des équipements sportifs, la piscine, un centre culturel et une bibliothèque, les transports en commun, les ordures ménagères, le centre de secours. Rien n'est nég ligé. Audelà du conseil municipal de Creil, Antoine Chanut avait largement contribué à établir et à développer le District urbain de l'Agglomération creilloise. Antoine Chanut achève son œuvre par l'inauguration de la voie de liaison entre Creil et Montataire. Homme de caractère, sa retraite dans la maison de la rue Pauquet n'est qu'une sage prise de recul doublée du sentiment du devoir accompli. Car Antoine Chanut est toujours resté attentif à la vie de la cité. En 1980, il était fait Officier de la Légion d'honneur. Articles du Parisien du jeudi 27 juin 1991, du Courrier picard du 29 avril 1988
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