- cours - matière potentielle : la guerre
I LA DÉNONCIATION Séance coordonnée par Élisabeth Lusset et Julien Briand Élisabeth LUSSET, Correction fraternelle ou haineuse ? De l'usage de la dénonciation évangélique dans les communautés conventuelles en Occident médiéval (XIIe-XVe siècles) La pratique de la dénonciation des fautes de son prochain trouve son origine dans un précepte évangélique (Matthieu, XVIII, 15) repris par la suite dans les règles monastiques. Ainsi dans son Preceptum, Augustin encourage les frères à se mettre mutuellement en garde contre le péché et à dénoncer les fautes de celui qui ne s'est pas amendé après monition. La correction fraternelle des fautes a lieu quotidiennement. Si les religieux pécheurs ne se sont pas eux-mêmes dénoncés lors du chapitre des coulpes, la tâche en incombe aux autres frères. Cette procédure de dénonciation est propre au monde conventuel. Elle ne coïncide qu'imparfaitement avec la procédure de la dénonciation évangélique au sein de l'Église telle qu'elle a pu être progressivement codifiée par les commentateurs du Décret de Gratien puis, par Innocent III, à travers la décrétale Licet Heli et le canon 8 de Latran IV, en 1215. Il s'agit donc d'étudier les modalités de la dénonciation des fautes au sein du cloître. Cette institution, à mi-chemin entre la discipline pénitentielle et la procédure pénale, est décrite dans les textes normatifs, notamment dans les coutumiers des ordres clunisien et cistercien ou dans ceux de maisons bénédictines indépendantes.
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