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Extrait

De l’expertise académique au métier d’enseignant-e
«L’art de transmettre ne s’appr pas; seules l’accumulation et la maîtrise de connaissances point dans une matière spécifique ga l’efficacité de l’enseignement.» affirmation, bien qu’elle devien de plus en plus marginale au se corps enseignant, est encore po par bon nombre de citoyennes citoyens.
Si cette conviction demeure profondément ancrée dans les esprits, cela est certainement dû au fait qu’enseigner ne peut être complètement séparé d’éduquer et que toutes et tous, tant que nous sommes, devons assumer cette double tâche, au quotidien pour nos enfants et de façon moins formelle et surtout moins consciente dans les relations avec nos proches.
Dès lors, comment distinguer c qui est de l’ordre du métier à construire et ce qui découle du mimétisme, de la reproduction «parce que c’est ainsi que je l’ai appris, qu’on me l’a transmis, q l’on m’a éduqué-e», si ce n’est la différenciation au niveau des connaissances accumulées: l’expertise académique.
La recherche en éducation a depuis longtemps montré les limites de «l’inné» dans ce dom Elle a également mis en éviden la nécessité de bien connaître l champs de la psychologie, de la sociologie, de la pédagogie et la didactique pour être capable concevoir puis de mettre en œu les stratégies les mieux adaptée donc les plus efficaces, au servic des élèves.
(
éRosannces- Décembre 20041
nanoséR220e breméc Ds-cemm40) aire05845215
Rencontre du mois Education musicale Publication ACM Carte blanche
Du côté de la HEP-Vs Environnement Autour d’un projet CRPE La page du DECS
La Lanterne Magique, douzième prise Aide et Coopération pour l’Ecole (ACE) Connaissance de l’Environnement Les dossiers de Résonances
22Corinne Burgener, «maîtresse» d’alphabet émotionnel- N. Revaz 24Au mois de mai 2006, tout le Valais chante à Sion- B. Oberholzer 25Solo pour 10 oreilles- L. Cachat 26Muraz, village en fête- S. Coppey Grange 28Rencontres jeunes-seniors: et si nous utilisions les ICT?- C. Mudry ICT30Logiciels éducatifs EC- C. Mudry Livres31La sélection du mois- Résonances Ecole et musée32Musée de la Croix-Rouge- C. Gran dmousin BEL33Des vacances pas comme les autres- C. Barras Association34Association Valais-Verl: Wenn Deutsch «Geil» wird…- J. Lamon 36Missions et activités de l’école première- D. Périsset Bagnoud 40Porte ouverte à la ruche- S. Fierz 42Travaux de collégiens autour des Bille- N. Revaz / Collégiens de la Planta 46Journée de formation pour la commission de gestion- P. Vernier 47Service de la formation tertiaire- SFT
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4La formation dir eevengnannseiLeC.iusszeD8irlbdaonec s Sene irgiesneseud stnanitnoD EA1dF3roam.Gaillar ValaisXII une riadoI e sleonecedt-s anmeniiVllev.ReGènSde IFMEà lion tamroF51tsluhnaVG.rgouibFrà IIS mrta71oFl  aoiànVDS.HEP-9ForBez1 ànoitamB-PEH al.SECUNEJtisgrie
en Suisse romande et au Tessin et de s’interroger sur l’avenir de ces formations dans le cadre de la réforme de Bologne.
21FG.orHmäuasteiromnaannu Tessin
Dossier coordonné par Xavier Gaillard.
Une formation initiale professionnelle des enseignant-e-s du secondaire I et II peut être acquise en Valais depuis la dernière rentrée. Le démarrage de cette nouvelle formation coordonnée par la Haute Ecole pédagogique est l’occasion de rappeler le développement historique des formations destinées à ces enseignants dans notre pays, de dresser un état des lieux des formations de ce type offertes
secot-e gnannseier dniaE
La formation des enseignants du secondaire en Suisse L. Criblez
La contribution suivante résume brièvement le déve-loppement historique des formations destinées aux enseignant-e-s des degrés secondaire I et II1. Elle pro-pose une vue de la situation actuelle et présente quel-ques problèmes liés à l’introduction d’études échelon-nées pour la formation de ces enseignants. La thèse défendue en est la suivante: la Suisse connaît une tra-dition de formation fortement conditionnée par le fé-déralisme; la Suisse, construction politique et cultu-relle réunissant trois espaces linguistiques influencés par les Etats limitrophes (France, Italie, Allemagne et Autriche), n’est pas parvenue à éviter le développe-ment et la juxtaposition de différentes structures de formation. A la veille de l’introduction dans les Hautes Ecoles de nouveaux cursus imposés par la réforme dite de Bologne (deux cycles ponctués respectivement par l’obtention d’unbachelor, puis d’unmaster), la forma-tion des enseignants des degrés secondaire I et II doit relever un défi important: l’orientation régionaliste qui a prévalu jusqu’à aujourd’hui devrait s’effacer au profit d’une structure de formation commune à tous et acceptée par tous. La tradition En Suisse, les institutions de formation des ensei-gnants du secondaire I et II ne sont apparues que dans le dernier tiers du XIXesiècle2. Auparavant, les écoles secondaires et les gymnases engageaient comme en-seignants des diplômés d’une Haute Ecole. Il s’agissait, dans un premier temps, surtout de diplômés issus de la faculté de théologie, par la suite, de plus en plus de di-plômés de la faculté de lettres et de la faculté des sciences grossirent les rangs de la corporation ensei-gnante des établissements secondaires. Aucune for-mation spécifique à la profession ne venait alors com-pléter l’acquisition des savoirs académiques. Après l’établissement des écoles normales en tant qu’institut de formation des enseignants du primaire, dans la première moitié du XIXesiècle, se posa la question
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Prochain dossier: ICT: vers l'intégration dans les branches Dossier coordonné par Serge Rappaz (ICT - Valais romand).
d’une formation plus adéquate pour les enseignants des écoles secondaires et des gymnases. En 1862, à une initiative de la Société suisse des enseignants voulant instaurer une formation pour les enseignants secon-daires au sein de l’Ecole polytechnique à Zürich (au-jourd’hui ETHZ), les cantons réagirent – avec une éton-nante promptitude et dans un réflexe anticentralisa-teur – par la mise en place d’offres régionales ou le plus souvent cantonales. Dans la plupart des Hautes Ecoles (universités, écoles polytechniques) furent mi-ses en place – après 1865 – des formations spécifiques pour les enseignants du secondaire. Un institut non-universitaire fut même créé à St-Gall: laReallehramt-schule.
Avec la réforme de Bologne, la formation des enseignants est mainte-nant entrée dans une nouvelle phase. Avec le développement d’une formation académique d’enseignant, les facultés des lettres et des sciences des universités acquéraient une mission «profession- nalisante» qui les revalorisait vis-à-vis des facultés de médecine, de théologie ou de droit. Toutefois se déve-loppèrent dès lors – de part et d’autre de la frontière linguistique – deux conceptions différentes de la for-mation des enseignants secondaires. Tandis que les cantons alémaniques concevaient des formations dif-férentes pour les enseignants selon qu’ils allaient œu-vrer dans le secondaire I ou le secondaire II, les cantons romands optaient plutôt pour un concept de forma-tion destiné aussi bien aux enseignants du secondaire I qu’à ceux du secondaire II. La Suisse alémanique ne perçut pas clairement leSonderfallque représentait ce choix d’une distinction très marquée entre secon-daire I et secondaire II. En France, en Italie ou dans le monde anglo-saxon prévalait aussi le concept d’une formation intégrée n’opérant pas de division entre enseignants du secondaire I et du secondaire II. L’allongement de la scolarité obligatoire à neuf an-nées contribua bientôt à l’apparition de nouvelles dif-férenciations à l’intérieur des systèmes scolaires et, par ricochet, dans les systèmes de formation des ensei-gnants. A côté des écoles secondaires (école du secon-
Résonances- Décembre 2004)
daire I à exigences élargies) se développa ainsi un nou-veau type d’école aux appellations variées:Realschule, Oberschule,Primaroberschule, correspondant à des écoles du secondaire I à exigences fondamentales. Dans les années 1950 à 1960, quelques cantons diffé-rencièrent même encore plus leur système scolaire et introduisirent de nouveaux types d’école pour lesquels du personnel dut être formé. L’idée que les ensei-gnants primaires ne devaient pas enseigner dans les degrés 7 à 9 sans une formation complémentaire s’im-posa toutefois de plus en plus. Parallèlement, le sys-tème de formation des enseignants s’élargit lui aussi: à côté des instituts de formation des enseignants se-condaires – forts déjà d’une tradition presque cente-naire – apparurent de nouvelles filières de formation et même des instituts de formation propres aux ensei-gnants desRealschulenet desOberschulen. Ces nou-velles offres se déclinaient tantôt en formation ini-tiale, tantôt en formation complémentaire (voire continue) proposées à des enseignants primaires.
(Résonances -éDecbmre 2004
époque-là que la Conférence suisse des chefs de dépar-tement cantonaux de l’instruction publique (CDIP) fit de l’harmonisation de la formation des enseignants du secondaire I et II une priorité de son programme (CDIP, 1989; Egger, 1983). Les différents modèles (cantonaux et/ou linguistico-régionaux) furent analysés; des propo-sitions d’harmonisation furent développées, sans tou-tefois que l’objectif visé soit réellement atteint. La situation actuelle La création des Hautes Ecoles pédagogiques au cours des dernières années a considérablement modifié le paysage institutionnel helvétique dans le domaine de la formation des enseignants (entre autres par la concentration d’institutions antérieures). Mais même après la publication par la CDIP – dans les années 1990 – de règlements de reconnaissance pour les différents diplômes d’enseignement et l’approbation de normes minimales par les cantons, l’harmonisation de la for-mation des enseignants des de-grés secondaire I et II n’est que très partiellement réussie. Des différences transparaissent en-core actuellement dans quatre domaines essentiels: Le lieu institutionnel de la formation.La formation des enseignants du secondaire I ou II se déroule soit à l’université, soit dans une Haute Ecole péda-gogique, soit encore dans un institut tertiaire sans statut de haute école. Les différences en- les types de hautes écoles atténuer avec la mise en place ne. ’enseigner en fonction du ndaire I.La formation qualifie nt dans tous les types d’école gnant spécialiste /Stufenlehr-t pour une partie des types i-généraliste /Fächergruppen-
s, pour lesquelles l’autorisa-délivrée.La formation qualifie (enseignant monodisciplinaire; formations des enseignants du ux branches (règle pour la for-es enseignants des gymnases), anches (enseignant spécialiste; ituts de formation des ensei-, ou pour cinq branches voire énéraliste; formation tradition-énéralistes du secondaire I).
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