Qu'est-ce que c'est ? 4 Quelle en est l’origine ? 6 Quels sont les effets ? 7 Qu’est-ce qu’on risque ? 11 - Dépendance 11 - Risques spécifiques au mode de consommation 14 - Autres risques 16 Les mélanges 21
Table des matières
Les informations contenues dans cette brochure datent
de juin 2008. Réalisée en collaboration avec des usagers de cocaïne et des experts scientifiques, cette brochure s’adresse aux consommateurs et à leurs proches. Le but de ce document n’est pas d’encourager ou de décourager la consommation de cocaïne mais de donner une information correcte et détaillée pour un usage à moindre risque .
ocaïne existe, même si
L’usage de cocaïne existe, même si sa détention est illégale. En Belgique, la cocaïne est visée par la loi sur les stupéfiants de 1921, révisée en 1975 et en 2003. Sa détention, même en usage privé, est donc passible de poursuites pénales. La conduite d’un véhicule sous l’effet de produits psychotropes est interdite et fait l’objet de poursuites judiciaires spécifiques.
Le crack : en ajoutant à la cocaïne de l’ammoniaque ou du bicarbonate de soude et de l’eau, on obtient, après chauffage, une cocaïne fumable qui se présente sous forme de petits cailloux.
Comment la coca et ses dérivés sont-ils le plus couramment consommés ?
Pâte à coca c fumée (à l’aide d’une pipe)
Crackoufreebase c fumé (pipe, alu ou verre), exceptionnellement injecté
Traditionnellement considérée comme le « champagne » des drogues, la cocaïne est aujourd’hui plus accessible. On constate une augmentation de la consommation dans toutes les classes sociales.
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Les effets du produit dépendent de sa pureté, de la dose consommée, de la fréquence d’usage et du mode de consommation. Ils dépendent également de l’individu, de son état psychique et physique (poids, etc.), de sa personnalité, de son humeur et de ses attentes vis-à-vis du produit. La cocaïne est généralement coupée à plusieurs reprises
Quels en sont les effets ?
jusqu’à nos jours et son succès variera au gré des modes et des époques. Traditionnellement considérée comme le « champagne » des drogues,
endort l’endroit de contact) et dans le traitement de la dépression. A la fin du 19 e siècle, les premiers cas de cocaïnomanie apparaissent, et on constate l’échec de son usage thérapeutique. Depuis 1921, la cocaïne est interdite sauf pour usage médical ciblé (anesthésique local par exemple). Elle continuera d’être consommée clandestinement
agit comme anesthésique local augmente le rythme cardiaque exerce un effet vasoconstricteur (diminution du calibre des vaisseaux sanguins) diminue l’appétit et la soif stimule le désir sexuel amplifie la perception des sons exerce un effet laxatif
stimule le système nerveux central donne une impression de lucidité accrue augmente l’endurance (réduit la sensation de fatigue) procure un sentiment de bien-être et d’euphorie procure un sentiment de puissance et de confiance en soi
En cas de surdose , ces effets physiques s’accentuent jusqu’à devenir dangereux et les effets psychiques s’inversent. Exemple : d’euphorique, l’usager peut devenir anxieux, irritable, « parano »… En cas de consommation répétée, on peut voir apparaître insomnie, anxiété, irritabilité, agressivité, problème d’érection, irritation du nez, paranoïa, etc.
Les risques liés à ces types de consommation sont exposés au chapitre « qu’est-ce qu’on risque ? » (p. 11).
que l'usager chronique stoppe onsommation, on peut voir araître différents symptômes : tigue et humeur dépressive vec parfois idées suicidaires), ntiment de culpabilité ; somnie ou hypersomnie rès longues périodes de sommeil) ; Agitation , irritabilité et anxiété ; Sautes d’humeur ; Recours à l'alcool , aux médicaments ou à d'autres produits pour diminuer le malaise.
L’existence ou non d’une dépendance physique à la cocaïne est controversée. En effet, son arrêt brusque n'entraîne pas de "crises de manque" (crampes, vomissements, douleurs musculaires, convulsions) comme dans le cas des opiacés ou de l'alcool. Pour la plupart des usagers dépendants à la cocaïne, le manque se caractérise principalement par des symptômes psychologiques dont une envie obsédante du produit. Quoi qu'il en soit, on estime que la distinction entre dépendance physique et psychologique est peu pertinente. Ce qui importe, c'est la difficulté à gérer la consommation et l'arrêt du produit.
Physique versus psychologique L’existence ou non d’une dépend
A usage peu fréquent et occasionnel, la consomma-tion de cocaïne n'entraîne pas de tolérance. Dans le cas d’un usage chronique, certains consommateurs ressentent une diminution des effets recherchés et une augmentation des effets non désirés (dépression, anxiété et paranoïa). L’usage chronique d’amphétamines (speed, XTC, etc.) entraîne une tolérance plus rapide à la cocaïne. C’est ce qu’on appelle la tolérance croisée.
Tolérance La tolérance, c'est la nécessité d'augmenter les doses pour retrouver les mêmes effets.
Risques spécifiques aux modes de consommation risque de transmission des hépatites rdisuqsuaendg’), a b n c é è c s r , o s s e e, p ti e c n é d m o i c e a(ridnifteectionB et C et du sida : les brûlures, coupures et gerçures peuvent En sniff En fumant (crack ou free base) entraîner des saignements, et devenir (infection du cœur par bactérie) ; ar des vecteurs de transmission lorsque rdiesq s u i e n u d s ’ iitnefecchtrioonniqdueel , a d p e s o a i i g n n a e s -ale , c br o o m n p c l h ic it a e t , i o h n é s m p o u r l r m ag o i n e a , i l r a e r s y:ntgoiutex,lematérielestpartagé.l l ca e e s cq y ou s ci t è aaï m nu e eg v m de e éin n g t re e au dx , e ments du nez, voire à la lon u perforation de la ge,deàchrreosnpiiqruere.,difficultésimportantesEn injection en’corelesrisquesc d l e o ispoerntenads’aoldeo r et a t . l b a r n ûl g u u res et coupures auxlèvres,àlarLi’sinqjueécteiocnardleecboecsaoïinneceostmhpaulustiefmpeonutrdvL’eeiifnnffleetas.amnmeasttihoénsiqdueserisq d e, aux gencives et aux mains, certains d’en reprendre peut faire local de la cocaïne ue e transmission dues tant à la fumée brûlante qu’au des hépatites B ou C par le partage matériel utilisé (cannette, bouteille en oublier les mesures d’hygiène de base. (l’usager ne sent rien des pailles, billets ou « sniffeurs ». plastique, briquet, cutter, etc.). lorsqu’il injecte à côté de la veine) Elles peuvent entraîner irritations, r isque de et la fréquence des injections peuvent inflammations, call transmission du sida renforcer cette détérioration ; diverses qui peuve l e e t d p e a s r t h a é g p e at d it e e s s par r isque de surdose accru mener à l’amputat aiguilles, cotons, . si elles ne sont pa soignées.efilatrues;,cuillèreset14 15