Anaïs Ciavaldini Master II Science humaines et sociales Mention histoire et histoire de l art Spécialité histoire de l art Option Art genèse des formes contexte réception Recherche Le portrait en médaillon dans la sculpture funéraire romaine du XVIIIe siècle Volume I Préparé sous la direction de Madame Gallo
105 pages
Français

Anaïs Ciavaldini Master II Science humaines et sociales Mention histoire et histoire de l'art Spécialité histoire de l'art Option Art genèse des formes contexte réception Recherche Le portrait en médaillon dans la sculpture funéraire romaine du XVIIIe siècle Volume I Préparé sous la direction de Madame Gallo

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Description

Niveau: Supérieur, Master

  • mémoire


Anaïs Ciavaldini Master II « Science humaines et sociales » Mention : histoire et histoire de l'art Spécialité : histoire de l'art Option : Art : genèse des formes, contexte, réception (Recherche) Le portrait en médaillon dans la sculpture funéraire romaine du XVIIIe siècle. Volume I Préparé sous la direction de Madame Gallo 2009-2010 du m as -0 05 39 05 3, v er sio n 1 - 1 1 M ar 2 01 1

  • portrait en médaillon dans la sculpture funéraire

  • typologie du monument funéraire

  • monuments funéraires des aristocrates

  • histoire de l'art spécialité

  • xviiie siècle


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Langue Français

Extrait

Anaïs Ciavaldini


Master II « Science humaines et sociales »
Mention : histoire et histoire de l’art
Spécialité : histoire de l’art
Option : Art : genèse des formes, contexte, réception (Recherche)










Le portrait en médaillon dans la sculpture
e funéraire romaine du XVIII siècle.




Volume I



Préparé sous la direction de Madame Gallo















2009-2010
dumas-00539053, version 1 - 11 Mar 2011




dumas-00539053, version 1 - 11 Mar 2011
















Tout le monde aime la gloire
et confie au marbre et au bronze
le soin de l’immortaliser.


François Souchal




dumas-00539053, version 1 - 11 Mar 2011
Je tiens à remercier Madame Daniela Gallo qui a bien voulue diriger ce travail et
pour le sujet d’un intérêt remarquable qu’elle m’a donnée tout en considérant mes
envies de recherche. Je tiens également à la remercier de sa présence à mes
questionnements et lors de mon cheminement dans cette étude le long de ces deux
années. Je remercie également l’Université Pierre Mendès France et le programme
d’échanges à l’étranger ERASMUS, grâce auxquels j’ai pu passer une année d’étude à
Rome, en ayant l’opportunité incroyable de pouvoir voir et étudier les œuvres in situ.
Enfin, je remercie toutes les personnes qui m’ont entourées, écoutées et soutenues
pendant ces deux années de travail. Tout particulièrement mes amis Capucine Mezeix et
Nicolas Gandin pour avoir accepté de relire mon mémoire, et aussi mes parents pour
leurs conseils, leur aide et leur soutien moral inconditionnel.

dumas-00539053, version 1 - 11 Mar 2011Sommaire


Introduction __________________________________________________________ 5

I. Le succès d’un genre________________ 9

A. L’affirmation d’un type ________________________________ 9
B. La typologie du monument funéraire abritant un portrait en médaillon, à Rome, au
eXVIII siècle_____________________________ 15
C. La place des symboles (ou attributs) et des allégories _______________________ 19

II. Commanditaires et destinataires _____________________________________ 28

A. Les laïcs ____________________________________________________________ 28
B. Le clergé 43
C. Les monuments funéraires des aristocrates, femmes de lettres, épouses et filles _ 55

III. Le monument funéraire avec portrait en médaillon à l’aune du style _______ 63

A. La « manière romaine » _______________________________________________ 63
B. Une nouvelle hybridation : la rencontre des « manières » dominantes _________ 75
C. La « manière » classique à tendance française _____________________________ 82

Conclusion __________________________________________________________ 88

Bibliographie générale_________________ 92






4
dumas-00539053, version 1 - 11 Mar 2011Introduction

e François Souchal, après avoir longtemps étudié le XVIII siècle, révèle que c’est une
époque qui « exalte [...] l’individu, non plus seulement comme représentant de sa
fonction au sein de la société, mais dans sa personnalité profonde, avec sa psychologie
1singulière et son authenticité physique » . C’est dans le dessein de célébrer de manière
convenable l’individu que l’on multiplie son image afin qu’il laisse une trace de sa
notoriété pour les générations à venir. On le magnifie par le biais de différentes
représentations et c’est notamment grâce aux sculptures funéraires, érigées en leur nom,
equ’ils accèdent à une renommée éternelle. On remarque qu’au XVIII siècle, à Rome,
une sorte de mode envahit la sculpture funéraire et même si les formes en sont toujours
différentes, beaucoup présentent l’effigie du défunt dans un portrait en médaillon. C’est
ce goût pour cette forme, le portrait en médaillon dans la sculpture funéraire, dans ce
esiècle, le XVIII , et cette société, celle de Rome, qui sont l’objet de notre étude.

Pour pouvoir initier ces recherches, il a fallu tout d’abord mettre au point le sujet de
l’étude. Il fut le fruit d’une rencontre avec Madame Daniela Gallo, professeur d’histoire
de l’art moderne, qui mit à profit ses compétences en matière de sculpture, et nos envies
de travailler sur cette période et sur les échanges artistiques européens. Le sujet proposé
par Madame Gallo, correspondant à nos envies, s’est également révélé d’un intérêt tout
particulier pour les échanges artistiques entre les siècles.

Ce fut un travail de recherche effectué sur deux années. La première fut dédiée à la
constitution d’un catalogue d’œuvres, le plus exhaustif possible, consistant en une
description de chaque monument et image de référence, et la seconde année fut
consacrée à l’analyse de ce corpus. Le catalogue, au jour d’aujourd’hui, comporte
quarante-trois oeuvres, et il s’avère qu’il n’est pas à la hauteur de l’objectif proposé, car
2nous avons pu identifier encore dix autres sculptures funéraires qui sembleraient

1
François SOUCHAL, p. 286.
2 Il s’agit, en ordre chronologique, du monument dédié au cardinal Prospero Marefusco à Saint-

Sauveur-du-laurier (bras gauche de la croix sur la porte de la sacristie) vers 1730-40 (Alberto
RICCOBONI, p. 330) ; de celui du peintre directeur de l’Académie de France à Rome, Nicola Vleughels
5
dumas-00539053, version 1 - 11 Mar 2011pouvoir s’insérer dans notre corpus, à cause de la mention « médaillon ovale avec
3portrait du défunt » signalée par Alberto Riccoboni dans ses descriptions. Lors de cette
découverte, il était malheureusement trop tard pour les ajouter car ne nous ne pouvions
vérifier sur place s’ils existaient toujours et si la description confirmait bien la réalité.

La constitution du catalogue (vol. II et III) a nécessité une étude d’une année à
Rome, partagée entre la lecture de la bibliographie que nous avons rassemblée et la
recherche et l’identification in situ des œuvres concernant le sujet. C’est surtout grâce
4aux travaux de Diego Angeli, Le Chiese di Roma , qui répertorie tout ou la majeure
partie des églises de Rome avec des descriptions de leurs intérieurs, pour chacune
d’entre elles, que notre recherche des portraits en médaillon s’est avérée fructueuse et
efficace. L’enquête bibliographique a alors été complétée par des descriptions,
consignées dans un cahier directement sur place, collectant la nature et la forme du
portrait, puis la date du monument, sa composition, sa taille, sa forme et sa situation
dans l’église. Une attention particulière a été portée aux inscriptions gravées sur les
monuments dont nous avons fait un relevé systématique. Cette expertise a été complétée
par des clichés photographiques détaillés, qui ont permis d’étayer l’exactitude des
propos tenus dans la description des notices.
Le catalogue se présente par ordre chronologique en trois parties : d’abord les
monuments d’hommes laïcs, ensuite ceux dédiés aux membres masculins du clergé et

à Saint-Louis-des-Français (pilastre entre la deuxième et la troisième chapelle de droite) en 1737, sculpté
par Michelangelo Slodtz (Alberto RICCOBONI, p. 300) ; de celui du Baron Thomas Deheram à Saint-

Thomas-des-Anglais (transept gauche) en 1739-41, sculpté par Filippo Della Valle (Vernon Hyde
MINOR, 1976, pp. 40-43.). Il faut ajouter celui du cardinal Rainero Simonetti à Saint-Sauveur-du-laurier
(bras droit de la croix) mort en 1749 (Alberto RICCOBONI, p. 330.); du monument de Giuseppe Camillo
de Valentinis à Saint-Sauveur-du-laurier (bras gauche de la croix) mort en 1757 (Alberto RICCOBONI,
p. 331.) ; de celui de l’évêque Monseigneur Pietro Gioeni à Saint-Paul-à-la-Règle sculpté par Virgionio
Bracci en 1761 (Elisabeth KIEVEN et John PINTO, p. 224.). Et, pour finir des monuments du Cardinal

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