Baccalauréat S Antilles Guyane juin Corrigé
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Description

Niveau: Supérieur
Baccalauréat S Antilles-Guyane juin 2007 Corrigé EXERCICE 1 6 points Commun à tous les candidats Question de cours La fonction x 7? f (x)? g (x) est continue sur I (car f et g le sont), donc ∫b a f (x)? g (x)dx existe. Comme de plus on a f (x)?g (x)> 0, la propriété de positivité permet d'écrire que :∫b a f (x)? g (x)dx > 0. On a alors, par linéarité de l'intégrale ∫b a f (x)dx ? ∫b a g (x)dx > 0, d'où le résultat. Partie A 1. Soit x un réel supérieur ou égal à 1. La fonction t 7? 2? t est continue sur [1 ; x], et on a : ∫x 1 (2? t)dt = [ 2t ? 1 2 t2 ]x 1 = ( 2x ? 1 2 x2 ) ? ( 2? 1 2 ) =? 1 2 x2+2x ? 3 2 . 2. Comme t ? [1 ; +∞[, t > 0, donc : 2? t 6 1 t ? 2t ? t2 6 1? 06 t2?2t +1?6 (2t ?1)2.

  • vecteur directeur

  • définition du point m3

  • points réservé aux candidats

  • candidats notons

  • orthocentre du triangle obp

  • points commun


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Publié le 01 juin 2007
Nombre de lectures 51
Langue Français

Extrait

Baccalauréat S AntillesGuyane juin 2007 Corrigé
EX E R C IC Epoints1 6 Commun à tous les candidats Question de cours Z b La fonctionx7→f(x)g(x) est continue surI(carfetgle sont), doncf(x)g(x)dx a existe. Comme de plus on af(x)g(x)>0, la propriété de positivité permet d’écrire que : Z ZZ b bb f(x)g(x)dx>0. On a alors, par linéarité de l’intégralef(x)dxg(x)dx>0, a aa d’où le résultat. Partie A 1.Soitxun réel supérieur ou égal à 1. La fonctiont7→2test continue sur [1 ;x], et on a : Z ·¸ µ¶ µx x 1 11 13 2 22 (2t) dt=2tt=2xx2− =x+2x. 2 22 22 1 1 2.Commet[1 ;+∞[,t>0, donc : 1 2 22 2t62tt6106t2t+16(2t1) . t La dernière inégalité étant vraie, le raisonnement par équivalences permet de conclure 1 qu’on a bien 2t6. t 1 1 3.Les fonctionst7→2tett7→sont continues sur [1;+∞[ et 2t6, la question t t de cours permet alors d’écrire que : Z Z x x 1 (2t)dt6dt 1 1t 1 31 3 2x2 c’estàdire :x+2x6[lntd’où :] ,x+2x6lnx. 1 2 22 2 Partie B
1. a.hest continue surR(polynôme) et : Z ·¸ µ¶ µ4 4 1 31 13 44 3 2 h(x)dx= −x+xx= −×64+166− −+1− =− +=0. 6 26 1 16 26 6 b.Sur le graphique, les deux aires coloriées sont égales. 2.4] on aSur [1;h(x)6lnx(question A3), l’aireAdu domaine (D) est donc donnée Z Z 4 4 par :A=(lnxh(x))dx=lnxdx(par linéarité et comptetenu du fait que 1 1 Z 4 1 ′ ′ h(x)dx=0). Posonsu(x)=1,v(x)=lnxetu(x)=t,v(x)=. Les fonctionsu,v 1x ′ ′ sont dérivables sur [1; 4], les fonctionsu,v; 4], le théorèmesont continues sur [1 d’intégration par parties s’applique donc et on a : Z 4 4 A=[xlnx]1dx=4 ln 41×(31)=8 ln 23 u.a. 1 1
Baccalauréat S
EX E R C IC E2 5points Réservé aux candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité. ′ ′′ ′1.On posez=x+iyetz=x+iyavecx,y,xetyréels. 1¡ ¢ a.Par définition :z=z+z, c’estàdire : 2 1 11 1 ′ ′ x+iy=(x+iy+i(xiy))=(x+iy+ix+y)=(x+y)+(x+y)i. 2 22 2 En identifiant les parties réelles et imaginaires, on obtient les égalités annon cées. ′ ′On en déduit quey=xdonc queMappartient à la droite d’équationy=x. OrOetAappartiennent aussi à cette droite, d’oùM(O A). ½ ½ 1 © x=(x+y) 2x=x+y 2 b.M=M⇔ ⇔x=y. L’ensemble cher 1 y=(x+y) 2y=x+y 2 ché est donc la droite (O A). µ ¶ −−→1 1 c.Un calcul immédiat montre queM Ma pour coordonnées(yx() ;xy) 2 2 −−→1 1′ ′ etO A(1 ; 1). DoncM MO A=(yx)+(xy)=0, etM MO A. 2 2 2. a.Voir figure 1.
FIG. 1 – exercice 2 (nonspécialité)
M 1 +
−→ v −→ u + O
M 3 +
M +
M 2 +
π πi b.L’écriture complexe de la rotationrde centreOet d’angleest :z7→ez=iz. 2 2 Par conséquentz1=iz. Par définition du pointM3,M1M3=O M2, doncz3z1=z20, ce qui donne : z3iz=z, c’estàdirez3=iz+z. c.On a :O M1= |z10| = |i z| = |i| × |z| = |z|; O M2= |z| = |z|. Le parallélogrammeO M1M3M2a deux côtés consécutifs de même longueur, c’est donc un losange. 1¡ ¢1¡ ¢1¡ ¢ d.zz=z+zz=z+i z2z=izz. 2 22 1 1¡ ¢1¡ ¢1 Par ailleurs,iz3=ii z+z= −z+z, on a donc bienzz=iz3. 2 22 2 1 11 ′ ′ On en déduit que|zz| =iz3= ×|i| × |z3|, c’estàdire queM M=O M. ¯ ¯ 2 22
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3.On a déjàO M=O M1=O M2= |z|, les pointsM,M1etM2sont donc sur un même cercle de centreO.M3appartient à ce cercle si et seulement siO M3=O Mc’està dire (d’après la question 2d) si et seulement si 2M M=O M, ce qui équivaut bien à 1 M M=O M. 2 ′ ′′ ′ Le triangleO M Mest rectangle enM; en effetM(O A) et (M M)(O A) (question 1), on a donc : 1 O M M M1 2 à sinM OM= ==. O MO M2 π à On en déduit queMM O=. 6
EX E R C IC E2 Réservé aux candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité Partie A 1.Voir figure 2.
FIG. 2 – exercice 2 (spécialité)
A + −→ v + −→ O u M +
+ B
+ P
+ C
5 points
2.sest la composée d’une similitude indirecte (S1) par une similitude directe (h), c’est donc une similitude indirecte. 3.S1a pour écriture complexez7→zetha pour écriture complexez7→3z. s=hS1a donc pour écriture complexez7→3z. 4. a.zB=3zA=3(1i)=33i. 2 b.3izA= −3i(1+i)= −3i3i=33i=zB, ce qu’il fallait démontrer. µ ¶µ ¶ ³ ´ zBzOzBπ On a alors :O A,OB=arg=arg=arg(3i)= −(2π). zAzOzA2
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zA+zB1+i+33i 5.Ma pour affixezM== =2i. 2 2 Pa pour affixezP=3zM=3(2+i)=6+3i. On aOP(6 ; 3) etAB(2 ;4), doncOPAB=6×2+3×(4)=1212=0, ce qui prouve bien que (OP)(AB). Partie B 1.Mest le milieu de [AB], et une similitude conserve les milieux, doncs(M) est le milieu de [s(A)s(B)], autrement ditPest le milieu de [BC]. 2. a.ssa pour écriture complexe :z7→3(3z)=9z. On reconnaît l’écriture com plexe de l’homothétie de centreOet de rapport 9. b.s(O)=O(calcul immédiat). s(P)=ss(M) orssest une homothétie de centreO, donc les pointsO,Met s(P) sont alignés. L’image de la droite (OP) par la similitudesest la droite passant pars(O) et s(P) ; c’est donc la droite (O M). c.On sait que (B M)(OP) d’après la question A5 :Mappartient donc à la hau teur issue deBdans le triangleOB P. Une similitude conserve l’orthogonalité doncs((B M))s((OP)). Ors(B)=Cet s(M)=P, et on a vu ques((OP))=(O M), on a donc montré que (B P)(O M). On en déduit queMappartient à la hauteur issue deOdans le triangleOB P. Mest donc l’orthocentre du triangleOB P.
EX E R C IC E3 5points Commun à tous les candidats 1.Les plans (P) et (Q) ont pour vecteurs normaux respectifsn(0; 2; 1)etn(0 ; 1 ;2). ′ ′ On ann=0, doncnnet par suite, les plans (P) et (Q) sont perpendiculaires. 2.L’intersection des plans (P) et (Q) est une droite (plans perpendiculaires). A(P) car 2×0+66=0 etA(Q) car 012+12=0, doncA(P)(Q) ; on montre de la même façon queI(P)(Q). Les pointsAetIétant distincts, la droite d’intersection des plans (P) et (Q) est donc la droite (AI), c’estàdire la droite (D). ³ ´ −→ 3.SoitM(x;y;z) un point de l’espace.Mappartient à l’axeO;jsi et seulement si ½ x=0 . z=0 x=0 ³ ´−→ Mappartient à l’axeO;jet au plan (P) si et seulement siz=0 2y+z6=0 x=0  ³´ −→ c’estàdire si et seulement siy=3 .Le plan (P) coupe donc l’axeO;jau z=0 pointB(0 ; 3 ; 0). ³ ´ −→ Un raisonnement analogue montre que le plan (Q) coupe l’axeO;jen un point C(0 ;12 ; 0). 4.On aAC(3 ;12 ;6) donc le plan (T) a une équation cartésienne de la forme : 3x12y6z+d=0. EtB0)(0 ; 3 ;(T), donc 012×30+d=0, d’oùd=36. Le plan (T) a donc pour équation cartésienne3x12y6z+36=0, ou encore, en simplifiant par3 :x+4y+2z12=0. −−→ 5.La droite (O A) passe parO(0 ; 0 ; 0) et a pour vecteur directeurO A(3 ; 0 ; 6). Une x=3t représentation paramétrique de (O A) est donc :y=0 (tR) . z=6t
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Un pointMappartient à la droite (O A) et au plan (T) si et seulement si il existe un réelttel queM(3t; 0 ; 6t) et (3t)+4×0+2×(6t)12=0, ce qui donne une unique 4 valeur :t=. La droite (O A) et le plan (T) sont donc sécants en un pointHqui a 5 µ ¶ µ4 412 24 pour coordonnées3×; 6; 0×, c’estàdireH; 0 ;. 5 55 5 −−→ 6.Les pointsBetHappartiennent au plan (T) qui a pour vecteur normalO A, donc (B H)(AC) : le pointHappartient à la hauteur issue deBdu triangleABC. µ ¶ −−→3 6AH; 0;etBC(0 ;15 ; 0), doncAHBC=0 et (AH)(BC) : le pointH 5 5 appartient donc à la hauteur issue deAdu triangleABC. Le pointHest donc l’orthocentre du triangleABC.
EX E R C IC Epoints4 4 Commun à tous les candidats Notons : S1 (respectivementS2) l’événement « la pièce est fabriquée par le soustraitant S1(resp. S2) » ; P1 (respectivementP2) l’événement « la pièce est du type P1 (resp. P2) ». D’après les indications de l’énoncé on a déjà : pP1(S1)=0,8pP1(S2)=0,2pP2(S1)=0,4pP2(S2)=0,6. 1. a.Il y a autant de pièces de chaque type doncp(P1)=0,5. b.La probabilité que ce soit une pièce P1 et qu’elle vienne de S1 est :p(P1S1)= pP1(S1)×p(P1)=0,8×0,5=0,4. c.La probabilité qu’elle vienne de S1 est, d’après la formule des probabilités to tales : p(S1)=p(S1P1)+p(S2P2)=pP1(S1)×p(P1)+pP2(S1)×p(P2)=0,8×0,5+0,4×0,5=0,6. 2.ployé tire deux piècesIl y a 200 pièces au total, soit 100 P1 et 100 P2. Cette fois l’em ¡ ¢ 200 simultanément. On suppose tous les tirages équiprobables. Il y a donctirages 2 possibles. a.La probabilité que ce soit deux pièces P1 est : ¡ ¢ 100 200×199 2 2×1 ¡ ¢= ≃0,2487. 200 100×99 2 2×1 b.La probabilité que ce soit deux pièces, l’une P1 et l’autre P2, est : ¡ ¢¡ ¢ 100 100 ×100×100 1 1 ¡ ¢= ≃0,5025. 200 200×199 2 2×1 c.Il y a 0,6×200=120 pièces fabriquées par le soustraitant S1 et donc 200120= 80 pièces fabriquées par S2. La probabilité que les deux pièces choisies soient fabriquées par le même fournisseur est : ¡ ¢¡ ¢ 120 80 120×119 80×79 103 2 2 ¡ ¢+¡ ¢= + =. 200 200 200×199 200×199 199 2 2 3.r S1 est 0,2. La probaD’après le tableau la durée de vie d’une pièce P1 fabriquée pa bilité que cette durée de vie soit inférieure à 5 ans est donc : Z 5 £ ¤ 5 0,2t0,2t0,2×51 p(X65)=0,2e dt= −e=1e=1e0,6321. 0 0
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y
1.5
1.0
−→ j 0.5
O
0.5
1.0
1.5
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FIG. 3 – Annexe (à rendre avec la copie)
−→ i
1
6
2
3
juin 2007
x
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