Le subjectif et l'objectif dans la théorie de l'intérêt d'Irving Fisher

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  • mémoire - matière potentielle : master recherche en philosophie économique
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1 Le subjectif et l'objectif dans la théorie de l'intérêt d'Irving Fisher Mémoire de Master Recherche en Philosophie économique Présenté par : Ramzi Klabi Sous la direction de : Professeur Jean Magnan de Bornier (Résumé) L'histoire de la pensée relative aux théories de l'intérêt montre que deux voies principales d'explication du phénomène de l'intérêt se sont tracées : l'explication objective par les motifs techniques liés à la production et l'explication subjective par les motifs psychologiques.
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Le subjectif et l’objectif dans la théorie de l’intérêt d’Irving Fisher
Mémoire de Master Recherche en Philosophie économique Présenté par : Ramzi Klabi Sous la direction de : Professeur Jean Magnan de Bornier
(Résumé)  L'histoire de la pensée relative aux théories de l'intérêt montre que deux voies principales d'explication du phénomène de l'intérêt se sont tracées : l'explication objective par les motifs techniques liés à la production et l'explication subjective par les motifs psychologiques.  Les motifs d'explication techniques ont donné naissance à la notion de "la productivité propre du capital" (Böhm Bawerk, 1902) et toute une école s'est, de ce fait, érigée donnant cette notion comme fondement du phénomène de l'intérêt : lécole des théories de la productivité (notamment avec JB Say et Lauderdale).  L'explication subjective du phénomène de l'intérêt commença principalement avec la théorie de l'abstinence fondée par Senior. Il s'agit d'une théorie basée sur un nouveau principe, d'après lequel l'intérêt doit être la rémunération de l'abstinence du capitaliste (Böhm Bawerk, 1902). Les théories fondées sur ce concept ont aussifait l’objet de critiques et réfutations, mais elles ont réussi à attirer l'attention sur un aspect essentiel du problème, à savoir le côté psychologique du phénomène de l'intérêt (ibid).  Entre ces deux voies, se sont développées des théories éclectiques combinant productivité et abstinence dont l'assortiment semble se rapprocher le plus de la réalité (ibid). L'évolution même 1
des théories de l'intérêt montre bien que cellesci ont mûri au fur et à mesure qu'on y tenait compte des volets subjectif et objectif, mais aussi et surtout au fur et à mesure qu'on se rapprochait de la représentation exacte de la relation qui lie ces deux volets.  La théorie d'Irving Fisher publiée dansLa Théorie de L'Intérêt,fut reconnue comme «le comble de la perfection de la littérature sur l'intérêt, dans le cadre où elle se situe. » (Schumpeter, cité par Blaug, 1986, p 626). Elle est basée sur deux facteurs essentiels : l'un subjectif, à savoir la préférence pour le présent, et l'autre objectif, à savoir l'opportunité d'investissement. La préférence pour le présent étant un facteur exprimant l'impatience de l'individu ou son désir de jouir du revenu présent. L'opportunité d'investissement étant une nouvelle formulation de la notion de la productivité exprimant le choix d'un individu entre une multitude de modalités d'investissement qui lui sont ouvertes.  Fisher a publié en 1906, ce qu'il a voulu être une introduction à sa théorie de lintérêt, à savoir son œuvreDe la Nature du Capital et du Revenu. Il a exposé dans cet ouvrage une théorie du capital et du revenu, qui devrait définir le cadre conceptuel de sa théorie de l'intérêt. Une lecture dans les analyses et les critiques de la théorie de l'intérêt de Fisher, montre, cependant, que ce cadre est sous exploité dans l'étude de sa théorie. On a, en effet, tendance à évoquer la non originalité des
facteurs exposés par Fisher (Schumpeter, 1954), toutefois une analyse de sa théorie exploitant le cadre conceptuel qui lui a été préparé, met en évidence des originalités à maints égards.  Et si la mise à contribution des facteurs subjectif et objectif dans l'explication de l'intérêt et leur exposition exacte sont considérés comme des critères de complétude et de validité d'une théorie de l'intérêt, une relecture de ces facteurs chez Fisher, à la lumière de l'analyse proposée, révèle une originalité à ce niveau et un plus que présentent sa théorie par rapport à celles qui l'ont précédé.  Nous avons mis en évidence, dans ce travail, la particularité que présente la théorie de Fisher quant à l'exposition des facteurs subjectif et objectif de l'intérêt. Nous avons procédé à un questionnement des concepts de la préférence pour le présent et de l'opportunité d'investissement, notamment en ce qui concerne la subjectivité et l'objectivité supposées, respectivement, les caractériser; et ce à la lumière d'une analyse du cadre conceptuel au sein duquel ces facteurs s'expriment. 2
 Dans une première partie, nous avons présenté la façon dont le problème de l'intérêt est posé chez Fisher et la solution qu'il propose à travers une exposition des facteurs principaux de cette solution : la préférence pour le présent et l'opportunité d'investissement.  Dans une deuxième partie nous avons questionné la subjectivité de la préférence pour le présent en la plaçant dans son cadre d'action. La reconstruction de ce cadre passe par une analyse du concept du capital qui nous permet de définir le processus de production complet et de réinterpréter l'action de la préférence pour le présent à la lumière de cette analyse et de cette définition.  La troisième partie a été consacrée à l'analyse de l'objectivité du facteur de l'opportunité d'investissement. La conception de "la supériorité technique des biens présents" dans la théorie de Böhm Bawerk était notre point de départ et la critique de Fisher à l'égard de cette conception un indice sur ce qui serait attendu de sa propre version du facteur technique. Une simulation de l'évolution de ce facteur entre la théorie de Böhm Bawerk et celle de Fisher, révèle la particularité de la conception Fisherienne en ce qui concerne son caractère (objectif/subjectif). Une analyse du cadre conceptuel dans lequel s'exprime l'opportunité d'investissement nous permet, enfin, d'apprécier la relation entre le caractère de ce facteur et les dimensions de ce cadre et d'analyser les
retombées de cette relation sur la validité même de la théorie.  I   L'analyse de l'objectif et du subjectif dans la théorie de l'intérêt d'Irving Fisher part de sa façon de poser le problème de l'intérêt. Le fait qu'il le conçoit comme un problème de détermination du taux d'intérêt dont une explication du phénomène peut être inférée, donne la première caractéristique de la conception des facteurs essentiels de sa théorie : des facteurs déterminants du taux d'intérêt. Cette caractéristique est de prime importance et ceci apparaît clairement vers la fin de l'analyse.  A la question de la détermination du taux d'intérêt, Fisher répond par une théorie qui se base sur deux facteurs essentiels : la préférence pour le présent et l'opportunité d'investissement.  Le facteur de la préférence pour le présent est défini par rapport au désir de jouissance d'un revenu qui est d'essence psychique.
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 Le facteur de l'opportunité d'investissement, représentant la nouveauté dans la conception de la notion de la productivité, décrit la possibilité de choix entre diverses modalités d'investissement selon le critère de la valeur actuelle la plus élevée ou selon le principe du rendement par rapport au coût.  La théorie de l'intérêt d'Irving Fisher présente, cependant, une solution unique au problème. Une solution qui fusionne ces deux facteurs dans une logique de détermination de la répartition temporelle des flux de revenu. La conjonction des facteurs de la préférence pour le présent et de l'opportunité d'investissement peut très bien déboucher sur une situation où l'individu sera préteur aussi bien qu'emprunteur. Cette solution nuance, ainsi, la distinction classique entre ces facteurs sur la base de leurs relations aux forces du marché.
 II   La première voie explorée dans lanalyse de la préférence pour le présent se rapporte à la définition du concept de capital comme incluant, outre le capitalbiens et la terre, la personne de l'être humain. L'action de l'homme dans le cadre du processus de production est, donc, une action d'un capital et elle englobe, de ce fait, sa force de travail, ses compétences et ses attributs psychiques qui sont des caractéristiques du capital qu'il constitue.  Le processus de production, dans lequel l'homme agit comme capital, s'étend jusqu'à ce que l'action de cet homme s'achève par la dernière étape de transformation du revenu objectif en revenu sous forme de satisfactions subjectives. Cette extension définit le processus de production complet comme un processus qui débouche sur un revenu psychique. L'action d'un individu d'ajuster son flux de revenu objectif par le prêt et l'emprunt (de par sa préférence pour le présent) est, de ce point de vue, une action interne au processus de production complet. Elle peut être même définie comme une action par laquelle l'individu donne la distribution temporelle des inputs de la dernière étape de transformation dans le cadre de ce processus, à savoir la consommation.  Le facteur de la préférence pour le présent apparait ainsi comme un facteur agissant au sein d'un processus qui est d'essence objectif. La définition du processus de production complet atténue, donc, la ligne de démarcation entre l'objectif et le subjectif et nuance, de ce fait, la subjectivité de la préférence pour le présent. 4
 Cette conception du processus de production complet n'est, cependant, pas sans conséquence sur le statut de la consommation. Cette dernière se trouve, en effet, réduite à une étape de transformation dans un processus de production et semble perdre sa particularité par rapport à l'acte de production. Néanmoins, l'exploration des définitions des emprunts à la consommation et des emprunts à la production, présentés par Fisher comme ayant pour fin ultime l'ajustement d'un flux de consommation, montre que cette dernière garde dans sa théorie un statut particulier.  III   La critique faite par Fisher à l'égard de la raison d'être objective de l'intérêt dans la théorie de Böhm Bawerk et la démonstration qu'il a faite du caractère fondamentalement subjectif de cette raison, laissent attendre de sa propre conception du facteur technique de l'intérêt une dimension subjective plus valorisée. Une simulation de l'évolution de ce facteur entre la théorie de Böhm Bawerk et celle de Fisher montre, cependant, que ce dernier a quitté une conception (la supériorité technique des biens présents) dont le fondement subjectif a été mis en évidence par luimême, vers une autre conception (l'opportunité d'investissement) qui en fait un facteur quasi autonome dans son action, dont la dépendance à l'égard de la préférence pour le présent de l'individu est imperceptible (médiatisée par le taux d'intérêt) et dont l'objectivité est, alors, plus nette.  Néanmoins, ce caractère objectif de l'opportunité d'investissement ne peut être confirmé avant de bien définir le cadre dans lequel s'exprime ce facteur. En effet, le cadre d'action de l'opportunité d'investissement supposé être un cadre objectif (un choix d'une modalité d'investissement et donc une définition d'un processus de production) est un cadre qui a, chez Fisher, un ancrage subjectif.  Une lecture des faits du monde objectif à l'échelle du microcosme montre qu'au processus de production correspond tout un déroulement psychique dont les éléments nous permettent de définir et de délimiter les contours du processus de jouissance. Ce processus qui commence par un désir initial et aboutit à des satisfactions subjectives, affecte dans son ensemble le capital humain et son fonctionnement dans le cadre du processus de production. Il se présente, ainsi, comme partie intégrante de ce processus de production.  Apparaît, alors, une relation d'inclusion et d'inclusion réciproque qui fait que les processus de production et de jouissance soient deux processus qui s'assimilent. Ce résultat confirme l'atténuation de la dichotomie entre les sphères objective et subjective inférée à partir de la conception du processus de production complet. Ce résultat montre, aussi, que l'opportunité 5
d'investissement est un facteur qui agit au sein d'un processus subjectif (le processus de jouissance).  Toutefois, la définition de l'opportunité d'investissement et son fonctionnement dans la théorie de l'intérêt de Fisher, laissent de côté ce socle conceptuel subjectif. Une autre "déception" pour le lecteur de Fisher qui après avoir vu son hostilité aux théories naïves de la productivité et sa critique à l'égard de la théorie de Böhm Bawerk, et après s'être rendu compte de l'ancrage subjectif du cadre dans lequel s'exprime l'opportunité d'investissement, s'attend à ce que ce facteur saisi cette dimension subjective et affiche une corrélation plus évidente avec la préférence pour le présent, mais il reste sur sa faim.  Ce résultat qui relève d'une incohérence entre la conception du facteur et les dimensions de son cadre d'action, fait surgir une question sur la parenté du volet technique de la théorie de Fisher aux théories traditionnelles de la productivité. Ce fantôme qui hantait les théories faisant appel au volet technique de la production pour expliquer, même partiellement, le phénomène de l'intérêt, est susceptible de discréditer une théorie et de la classer parmi les théories erronées de la productivité. Cependant, les critiques à la théorie d'Irving Fisher (que nous avons pu lire dans le cadre de ce travail) ne font ressortir aucune accusation fondée d'une quelconque parenté aux théories naïves de la productivité et ce malgré l'objectivité nette et la quasi autonomie de l'opportunité d'investissement.  La résolution de ce "paradoxe", passe par un retour à la façon dont Fisher pose le problème de l'intérêt. Elle éclairci, en même temps, l'incohérence soulevée entre l'objectivité nette de l'opportunité d'investissement et la dimension subjective de son cadre d'action. En effet, poser le problème de l'intérêt comme une seule question, principalement, de détermination du taux d'intérêt, rappelle le fait que le facteur de l'opportunité d'investissement est conçu comme l'un des déterminants du taux d'intérêt et qu'il n'a pas, en ce sens, vocation à constituer un fondement du phénomène de l'intérêt. L'indépendance de ce facteur à l'égard de la préférence pour le présent, doit être vue, donc, comme une indépendance fonctionnelle; et l'objectivité qui le caractérise aussi comme une objectivité fonctionnelle. En effet, si l'on aborde ce facteur dans une logique d'explication fondamentale du phénomène de l'intérêt, il est évident qu'il ne constitue pas un fondement autonome de ce phénomène. Bien au contraire une telle explication ne serait possible qu'en mettant l'une à côté de l'autre l'opportunité d'investissement et la préférence pour le présent dans un cadre où la ligne de démarcation entre le subjectif et l'objectif perd sa pertinence. 6
 Pour conclure, nous constatons que la théorie de l'intérêt d'Irving Fisher, est plus qu'une "théorie éclectique (Knight, 1931)" qui fait appel aux facteurs objectif et subjectif pour donner une explication complète au phénomène de l'intérêt. Aussi, elle fait mieux qu'une théorie qui met en évidence la complémentarité ou l'interaction de ces facteurs. Le socle conceptuel de cette théorie nuance la distinction même entre ces facteurs sur la base de la subjectivité et de l'objectivité et les fusionnent au sein d'une solution unique de détermination de flux de revenu. Fisher l'a, d’ailleurs, bien exprimé en affirmant que « [s]i l'on peut dire que cette théorie, qui réunit "[la préférence pour le présent] et l'opportunité ", se distingue absolument de toutes les autres, c'est parce qu'elle analyse explicitement l'opportunité et fait cadrer ensemble [la préférence pour le présent], l'opportunité et le revenu.» (Fisher, 1933, préface).  A l'unicité du problème de l'intérêt dans la théorie d'Irving Fisher, correspond, donc, une unicité de traitement et surtout une unicité de solution, nonobstant le fait que cette solution s'exprime en fonction de deux facteurs la préférence pour le présent et l'opportunité d'investissement qui furent qualifiés, respectivement, de subjectif et d'objectif.
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