M1 ALGEBRE CORRIGE DE LA FEUILLE DE TD no
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Description

Niveau: Supérieur, Master, Bac+4
M1 : ALGEBRE CORRIGE DE LA FEUILLE DE TD no 1 22 OCTOBRE 2010 PAUL LESCOT 1. Exercice I 1)Montrons par recurrence sur m ≥ 0 que (1 + p)p m ? 1 + pm+1[pm+2] . C'est evident pour m = 0 ; en fait, dans ce cas, les deux termes de la congruence sont egaux. Supposons le resultat etabli au rang m ; on a donc (1 + p)p m = 1 + pm+1 + ?pm+2 pour un ? ? Z. Soit x := pm+1 + ?pm+2 ; alors (1 + p)p m+1 = ((1 + p)p m )p = (1 + x)p = p∑ k=0 ( p k ) xk = 1 + px+ p?1∑ k=2 ( p k ) xk + xp . Mais, pour chaque k avec 1 ≤ k ≤ p?1, p divise (p k ) ; donc, lorsque 2 ≤ k ≤ p?1, px2 divise (p k ) xk ; mais x = pm+1(1+?p) est un multiple de pm+1, donc p(pm+1)2 = p2m+3 divise (p k ) xk ; en particulier pm+3 divise (p k ) xk .

  • ordre de z

  • ab ?

  • groupe etant cyclique

  • restriction au groupe

  • groupes abeliens

  • zp n?1

  • bb? ?

  • morphisme de groupes


Sujets

Informations

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Publié le 01 octobre 2010
Nombre de lectures 50
Langue Français

Extrait

` M1 : ALGEBRE ´ o CORRIGE DE LA FEUILLE DE TD n 1 22 OCTOBRE 2010
PAUL LESCOT
1.Exercice I 1)Montronsparre´currencesurm0 que
m p m+1m+2 (1 +p)1 +p[p]. Cest´evidentpourm= 0 ; en fait, dans ce cas, les deux termes de la congruence sonte´gaux. Supposonsler´esultat´etabliaurangm; on a donc m p m+1m+2 (1 +p1 +) = p+λp pour unλZ. Soit m+1m+2 x:=p+λp; alors m+1m p p p (1 +p) = ((1 +p) ) p = (1 +x) p  X p k =x k k=0 p1  X p k p = 1 +px+x+x . k k=2   p Mais, pour chaquekavec 1kp1,pdonc, lorsque 2divise ; kp1, k   2p k m+1m+1m+1 2 pxdivisex; maisx=p(1 +λp) est un multiple dep, doncp(p) = k     2m+3mp k +3pp k pdivisex; en particulierpdivisexau dernier terme. Quant x, k k 3m+1 3 3m+3m+3 il est divisible parx, donc par (p) =p,a fortioriparp. On a donc m+1 p m+1m+2m+2m+3m+2m+3 (1+p)1+px= 1+p(p+λp) = 1+p+λp1+p[p], etlere´sultataurangms’ensuit.+ 1 Prnantm=n1, on trouve que
dou`
Date: 22 Octobre 2010.
n1 p n n+1 (1 +p)1 +p[p]
n1 p n n (1 +p)1 +p1[p]
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soit n1 p ¯ (1.1)z= 1. Prenant maintenantm=n2, on trouve
en particulier
et
n2 p n1n (1 +p)1 +p[p],
n2 p n (1 +p)6≡1[p]
n2 p ¯ (1.2)z6= 1. n1k Dapre`s(1.1), l’ordre dezdivisep: c’est donc une puissancepaveckn1; n2 mais il suit de (1.2) que l’ordre dezne divise pasp´nceodcnrimeseasten.Ona n1 ω(z) =p.
2) n ¯ ¯ Supposonsa¯ =b; alorspdiviseab, doncpdiviseabet ¯ap=bpplus,. De Z n pour ¯aU(A),aest premier avecp, donc avecp, et ¯apU( ). pZ Il est en outre clair que ¯ ¯ ¯ ¯ ϕ(a¯b) =ϕ(ab) =abp= (¯ap)(bp) =ϕ(a)ϕ(b). On peut aussi remarquer queϕn’est autre que la restriction au groupe des Z e´l´ementsinversiblesdeAdu morphisme naturel deAnadsilretesac;`itet pZ Z biende´ni,cestunmorphismedegroupes,etsonimageestcontenuedansU( ). pZ
Z 3) SoitxU( ) ; alorsx= ¯ap, pour unaZpremier avecp. Mais alorsa pZ n est premier avecpet ϕ(a¯) =a¯p=x , do`ulasurjectivit´edeϕ. Z 4)Legroupee´tantcyclique,ilcontientune´le´mentyd’ordre|U( )|=p1. pZ Dapr`es3),ilexistexU(A) tel queϕ(x) =y; mais alorsp1 =ω(y) =ω(ϕ(x)) diviseω(xtnem)´l:e´lexconvient.
5)Posonsω(y) = (p1)k; alors
k ω(y)
=
=
= =
ω(y) pgcd(ω(y), k) (p1)k pgcd((p1)k, k) (p1)k k p1.
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n1 Vu quepetpnuedltsu´elr,iuxeibe´te´irporpen1sorteesrnemeeitnrp k n1 connuedesgroupesab´eliensquele´le´mentu:=zyest d’ordrep(p1). Mais n n1 |G|=φ(p) =p(p1), doncuengendreG:Gest cyclique.
6)Suivonsdanscecasparticulierlame´thodecidessus.Ilestfaciledevoirque Z ¯ ¯ y= 25engendreU; soit( ) xeredodr)4l,e´neilisntutgumelarse`rpaD.2=x 5Z est un multiple de 51 = 4 ; en calculant les puissances successives dex, on trouve queω(xo`u)2=d0k= 5. On a donc k5 ¯ ¯ u=zy= 192 = 17= 6(2) . Z ¯ Onpeutdailleursv´erierdirectementque17engendreUpuissances( ) : ses 25Z ¯ ¯ ¯ ¯ ¯ ¯ ¯ ¯ ¯ ¯ ¯ ¯ ¯ ¯ ¯ ¯ successives sont 17 , 14 , 13 , 21 , 7 , 19 , 23 , 16 , 22 , 24 , 8 , 11 , 12 , 4 , 18 , 6 , ¯ ¯ ¯ ¯ 2 , 9 , 3 et 1 . ¯ Au passage, on a d’ailleurs vu quexoctnnevn.urait2auleme´ega=
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2.Exercice II 0 1a 1) Il est visible que 0 =R, que 1 =R, et que, pourx=Ret 1 1b a 0 y=R(betbimpairs), on a b 0 0 aba b xy=0R bb et 0 aa xy=0R , bb 0 du fait quebbe´relu`o.tatlustiesDr.aimp
2.1 2)On a 2 =R; or il est visible que 1 2a 2 I:={ |(a, b)Zetbimpair}={2x|xR}= 2R , b donc,dapr`esunre´sultatvuencours,Iseutin´dealdeR. 2a Si l’on avaitI=R, on aurait 1I=ecavd,u1o`bimpair, soit 2a=b b impair,uneabsurdit´e. DoncI6=R. a 3) On ax= avecaetbentiers ; siariecre´etaitaprio,pnuorria´ta= 2cavec b ceitnd,ru`oe 2c x=I , b une contradiction. L’entieraest donc impair (en particulierb6= 0), etxest inversibledansQavec b 1 x=R , a doncxest inversibledansR.
4)SoitJldead´niueRcontenant strictementI:I(Jil existe. Alors xJ\I; 1 dapre`s3),xMais alors 1 =est inversible. x .xJ,do`uJ=R: nous avons biene´tablilamaximalite´delid´ealI. Soit maintenantMaxlmalimdeinuae´dR, et supposonsM*I; alors il existe xM\Iciuetqens,suesdremeˆmelmennosia,ete`aappliqu´Mau lieu deJ, entraˆıne queM=R, une contradiction. On a doncMIo`u,dM=Iapr`dseal maximalit´edeMeedt´ciniu.LI.eluoce´dne
Remarque2.1.Il est facile de voir (exercice !) que, pour tout anneau (commutatif, unitaire)Rin´dd)urtciaesltpsel,eti´prrot4)es3´eIdeRsontntleesuiva´eq. S’il existeunide´al(n´ecessairementuniquedapre`s4))lesposse´dant,Rest dit unanneau local.
a ¯ 5) Soitx=R; siaest pair,xIcomme vu ci–dessus, etx¯ = 0 (¯u b R a ab d´esignantlaclassedeuRsidans ); aest impair,u1 =1 =I, I b b
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¯ ¯ ¯ du fait queaetbsont impairs doncabpair, et ¯u= 1. Mais 0 et 1 sont distincts (car 1/I`ou),dRZ ¯ ¯ ={0,1} '. I2Z Bienentendu,dufaitdelamaximalit´edeIceanequ,lonpouvatirpe´idera`lva R lanneausave`reraiteˆtreuncorps. I
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3.Exercice III
1) On a vu en cours que, pour tout anneau commutatifAet toutyA,yA:= 2 {ya|aA}unitta´edeal´eidA; il suffit de prendre iciy=Xpour obtenir le r´esultatvoulu.
¯ 2 2)Soitλker(p|R) = ker(p)R= ; alorsp(λ) = 0, soitλ= 0,λI=X Aet 2 lepolynoˆmeXcoolmeepˆeoliysnivn,tdtea2nrs´geded,λcela n’est possible. Mais que siλre(`oku0.D=p|R) ={0}leetesr´tau,lt.
¯ 2 3) Soitα∈ B; alorsα=P, pour unPA. DivisonsP(X) parX; on 2 2 obtientP(X) =X Q(X) +R(X), avecdeg(R)< deg(X) = 2, soitdeg(R)1 et 2 2 R(X) =a+bX((a, b)R). Mais alorsP(X)R(X) =X Q(X)Id,ou` ¯ α=P ¯ =R ¯ =a+bX ¯ ¯ = ¯a+bX =a+b (dapre`slade´nitiondetceenoidicee´uidletatctienessus.) De plus ¯ ¯2¯ 2 2 = (X) =X= 0 = 0B, 2 2 carXI=X A.
¯ 2 4) Vu queX-X, on a=X6= 0 et 2 .== 0, etBint`cpastdonnes.erge Parlemeˆmeraisonnement,onvoitque,pourchaqueb6= 0, 2 (b).=b() =b.0 = 0, donc queb.isivrdeu´eesez.ndrtou Soientx=a+bA\ {0}ety=c+dA\ {0}tels quexy= 0. Vu que 2 xy= (a+b)(c+d) =ac+ (ad+bc)+bd=ac+ (ad+bc) , il suit queac= 0 etad+bc= 0. Supposons maintenanta6e`er0;=oralapslmire e´quationentraˆınecuedalsroseme`ixitcr´e=0;maisalad`uo,d=0d= 0 et y=c+dOn vient de montrer que si= 0. x=a+baveca6= 0, alorsxn’est pas undiviseurdeze´ro.Lensembledesdiviseursdeze´rodansBest donc {b|bR}=R.\ {0}.
5) Soitx=a+b∈ B;xest inversible si et seulement s’il existey=c+d∈ B tel quexyVu le calcul de= 1. xyevieelar:nt`aceute)4c,e´ne   ac= 1 . ad+bc= 0
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