PROJET DE FIN D ETUDES
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Description

Niveau: Supérieures
PROJET DE FIN D'ETUDES philippe schaer directeur Guillaume Delemazure

  • ap- propriation des batiments publics

  • batiment public

  • projets urbains

  • proximité lexicale avec habit

  • médiathèques des habitations communes complémentaire


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 45
Langue Français
Poids de l'ouvrage 6 Mo

Extrait

PROJET DE FIN D’ETUDES
philippe schaer
directeur Guillaume DelemazureSOMMAIRE
UN BATIMENT PUBLIC POUR HABITER LA VILLE
Introduction Implantations
«médiathèque nord à Schillick...»3 19 Pour une stratégie
Figure4 20 Enjeux urbains
Surréalisme, poésie, chose5 21 Tester
22 Stabiliser
Le Batiment et le Public 23 Du simple au particulier
Structures urbaines et sens d’une intervention6
Permanence et aléas7 Contenus / Contenant(s)
MuVim, Guillermo Vasquez Conseguera8 24 Principes d’organisation
25 Articulations et parcours
26 Maquettes
Médiathèques au XXème sciècle 27 2 langages en coupes
Du palais du livre à la machine à média9 28 Façade épaisse - façade dissociée
Machine à médias à la maison de l’H OUPS A10 29 Habiter une forme?
Médiathèque de Valencienne, B&Blanckaert11
Caen: la crix de l’OMA12 30 Démarche (à posteriori)
Caen: La double hélice de Colboc et Franzen13
31 Conclusion
Le Site
Un faubourg industriel en reconversion14 Remerciements
Créer la centralité?16
Le Projet Cadre18
2INTRODUCTION
MEDIATHEQUE NORD A SCHILTIGHEIM:
A première vue, ce titre là n’a rien de bien exotique. Un programme trop connu dans une ville peu connue.
Sur le site prévu par un projet urbain à venir. A vaincre sans péril on triomphe sans gloire? Péril, enjeux ,il y
a: reste à convaincre.
J’ai choisi ce sujet pour pouvoir me consacrer dès le début à l’architecture.
Les programmes de médiathèques, de médiathèque «en coeur de ville» - dans des feaubourgs, dans des
périphéries, il y en a eu déja beaucoup, notamment implantés dans des projets urbains pour leur donner une
façade... ou autre.
J’aurais souhaité approfondir la contradiction batiment public pour tous - pour personne et batiment public
pour chacun, très d’actualité avec la transition qui s’opère entre soutient aux médiathèque de régions et
soutient aux médiathèques de proximités. Avec le titre offciel, «un batiment public pour habiter la ville», je
pense pouvoir insister sur un regard en particulier, et deux aspects de la question. Voici une défnition libre -
ment inspirée de différents dictionnaires:
habiter: marquer une présence. Cette maison n’a pas l’air habitée. Habiter la ville: proposer une précense?
habité (fguré). Qui est soumis à une infuence exterieure, qui en modife l’apparence.
habiter: même racine latine qu’avoir, haber.
habiter aurait aussi une proximité lexicale avec habit. Pour être bien dans ses vêtements, mieux vaut porter
dissocier plusieurs couches: dessous ce qui vont bien pour nos petits corps - au dehors, de quoi marquer
son respect pour son environnement et s’en distinguer.
Le rapport du batiment à la ville: dans quelle mesure un batiment public peut-il habiter la ville, proposer
une précense qui anime, qui oriente. Créer des espaces public et en être la statue qui les habite?
Le rapport des usagers au batiment et à la ville: dans quelle mesure l’architecture a un rôle à jouer dans l’ap-
propriation des batiments publics? quels dispositifs architecturaux employer pour faire de nos médiathèques
des habitations communes complémentaire à nos logements?
3FIGURE
[peu importe l’évolution du nombre de branches ou d’ailes,, leur forme, peut importe les dispositifs
spatiaux que je fnirai par mettre en oeuvre, tout le projet doit se tourner vers deux objectis]
3 espaces public depuis lesquels le batiment serait très accessible
un batiment continu ou les sous-espaces des ailes seraient articulés par un lieu
4SURREALISME, POESIE, CHOSE
«Une telle beautée ne pourra se dégager que du sentiment de la chose révélée,
que de la certitude intégrale procurée par l’irruptin d’une solution qui, en
raison de sa nature même , ne pouvait nous parvenir par les voies de la logique
ordinaire. Il s’agit en pareil cas, en effet, d’une solution toujours excédente,
d’une solution certes rigoureusement adaptée et pourtant très superieure au
besoin.L’image, telle qu’elle se produit dans l’écriture automatique en a
toujours constitué pour moi un exemple parfait.
De même, j’ai pu désirer voir contruire un objet très spécial, répondant à une
fantaisie poétique quelconque. Cet objet, dans sa matière, dans sa forme, je
le prévoyais plus ou moins. Or, il m’est arrivé de le découvrir, unique sans
doute parmis d’autres objets fabriqués. C’était lui de toute évidence, bien qu’il
différât en tout de mes prévisions. On eût dit que, dans son extrême simplicité,
que n’avait pas exclue le souci de répondre aux exigeances les plus spécieuses
du problème, il me faisait honte du tour élémentaire de mes prévisions. J’y
reviendrai. Toujours est-il que le plaisir est ici fonction de la dissemblance
même qui existe entre l’objet souhaité et la trouvaille. Cette trouvaille, qu’elle
soit artistique, scientifque, philosophique ou d’aussi médiocre utilité qu’on
voudra, enlève à mes yeux toute beauté à ce qui n’est pas elle. C’est en elle
seule qu’il nous est donné de reconnaître le merveilleux précipité du désir.
Elle seule a le pouvoir d’agrandir l’univers, de le faire revenir partiellement
sur son opacité, de nous découvrir en lui des capacités de recel extraordinaire,
proportionée aux besoins innombrables de l’esprit.»
Henri Breton, L’Amour Fou.
Le travail rationel mène à la connaissance d’une partie des exigeances particulières du projet:
contexte, programme, grandes articulations spatiales..
La forme surréaliste- souhaitons lui une extrême simplicité - suit ce travail et provient d’un autre travail:
attention portée à un maximum d’objets possibles.
5Ci-contre: entre
arènes et gare
de Valencia
A coté: plande
rome par l’ar-
chitecte Nolli
STRUCTURES URBAINES ET SENS D’UNE INTERVENTION
La légitimité d’un batîment public est la qualité de son inscription par
rapport au tissu urbain, par rapport à la ville.Il a deux responsabilités:
servir ce pourquoi il a été fait et fabriquer la ville
Antoine Grummbach, Responsabilité urbaine
in Batimet Public dans la cité, arctes du colloque 1995.
Au niveau de la ville, le projet architectural intervient dans un temps court, sur un point limité: l’implan-
tation et la forme d’un batiment. Il ne peut rien modifer à la «permanence des structures». Il ne peut donner
forme à un morceau de ville. Mais celle-ci est déjà forcément une forme, ou bien elle est une superopsition de
formes parfois mal hiérarchisées. Le projet peut essayer de redonner un nouveau sens à cette forme.
La structure de la ville que sont les tracés de rues et les tracés parcellaires notamment perdure longtemps
après que les valeurs, les usages, la topographie qui ont participé à sa mise en place aient étés recouverts par
de nouveaux usages, de nouvelles valeurs, une nouvelle topographie. Ces tracés perdent peu à peu leur sens
originel. Rares sont par exemple les usagers qui perçoivent dans la disposition de maisons en bande (forme) le
parcellaire linéaire sous-jacent (un niveau de structure?), et qui comprennent en dessous son histoire agricole.
(sens?)
Il me semble que la responsabilité de l’architecte par rapport à la ville est de lui redonner un sens, avant
une forme. Il peut s’agir de faire réapparaitre des éléments porteurs de sens qui ont été délaissés: je pense au
projet urbain du quartier Saint-Antoine à Montreuil (petite couronne). Celui-ci s’appuie sur la trame des «murs
à pêche» qui sont la trace des activités vergères dans lequel était spécialisé ce lieu. Cette approche vaut dans le
cas ou ces éléments sont encore existants, et où leur sens peut prendre une certaine actualité, même interpré-
tés par notre modernité. En l’occurence, l’actualité politique et sociale de la prise en compte de l’agriculture
de proximité est vive. Le projet urbain souhaite s’appuier sur cette interprétation du passé pour enraciner un
projet «argi-urbain et agriculturel». «Identités»? Ce quartier à la périphérie d’une ville-centre souhaite se défnir
autour de l’histoire du hameau à partir duquel il s’est développé. Se défnir par ce qu’il est - un lieu avec une
histoire - et non par ce qu’il n’est pas: un non-lieu, un dehors de la ville-centre.
Dans d’autres cas, les éléments qui auraient permis de retrouver le sens d’origine ont été perdus: il ne
s’agit pas alors de les recréer, ils ne sont plus d’actua

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