choix d’études trop vite arrêtés, un sentiment d’échec et,
cédures d’orientation, commencées de plus en plus tôt
tournant, vous aider à vous poser les bonnes questions les formations proposant des ren-et à recenser trées décalées, et vous éclairer sur les pr océdures
ambition que de vous donner les clés pour réussir ce
d’écoles de commerce, d’ingénieurs, certains IUT et des S Sproposent aujourd’hui des rentrées T décalées, de janvier à mars.Une seconde chance qui nécessite une réelle implication, un travail intensif
MA R I E CA R O L I N E M I S S I R Dîrectrîce de la rédactîon mcmîssîr@letudîant.fr McMissir
OPrésident :Marc Laufer
ODirecteur de la publication :
Chrystèle Mercier.
RCS Nanterre 814 839 783
les établissements d’enseignement supérieur. Les pro-
de recrutement. De quoi reprendre confiance en vous.
à terme, un risque de décrochage. Une seconde chance est encore possible, à conditiond’être bien informé des possibilités d’accueil des établissements. C’est pour permettrece second départque nombre
SupernantOImpression :Maury
dans la scolarité, peuvent conduire à des erreurs, des
pour rattraper les mois perdus. Ce supplément n’a d’autre
pour l’Etudiant
interdite de tous les articles
sans accord de la rédaction
rès de 40 % des étudiants se réorientent à l’issue de P leur première année universitaire. Un chiffre impres-sionnant, qui explique sans nul doute« boom » le des rentrées décaléesces derni ères années dans
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Rentrée décalée
Desavantageset des inconvénients Après quelques semaines de cours, vous avez déjà envie de changer d’orientation ? Pas d’inquiétude ! De plus en plus d’établissements vous accueillent en début d’année civile. Une formule qui ne manque pas d’attraits, mais compte aussi son lot d’obstacles.
estart, Fast track, Prépa#, classe prépa R rebond, ces dernîères années la rentrée décalée faît des émules. Encore rares sur le marché îl y a une dîzaîne d’années, les établîs-sements d’enseîgnement supérîeur quî proposent des rentrées en cours de route en janvîer, en févrîer, voîre en mars, sont de plus en plus nombreux. En in de stage, en cours de réorîentatîon, ou à la suîte d’une année sabbatîque, la rentrée en décalé peut vous întéresser. Qu’elles soîent en écoles de com-merce, en écoles d’îngénîeurs ou dans les ilîères courtes comme les IUT (înstîtuts unîversîtaîres de technologîe) et les STS (sectîons de technîcîens supérîeurs), ces secondes rentrées attîrent prîncîpa-lement des étudîants quî sont dans l’împasse quant à leur choîx de formatîon. Et pour cause : près de 15 % des élèves de l’enseî-gnement supérîeur déclarent s’être trompés dans leur orîentatîon. À l’unîversîté, le phénomène est encore plus întense : selon les chîffres du mînîstère de l’Éducatîon natîonale, plus de 40 % des étu-dîants abandonnent ou se réorîentent lors de leur premîère année unîversîtaîre. Alors que la lutte contre le décrochage est devenue une prîorîté, les établîssements s’organîsent.
Êtes-vous prêt(e)à changer de filière ? Avant de vous lancer, posez-vous d’abord les bonnes questions. Qu’est-ce qui ne me plaisait pas dans le cursus que j’abandonne ?• « Pas fait pour moi, trop dur, trop éloigné de mes centres d’intérêt, trop sco-laire… » La réponse à cette question peut vous aider à choisir votre future voie. • Qu’est-ce qui me motive à intégrer ce nouveau cursus ? « Je ne sais pas, je suis perdu(e)… » Ne vous jetez pas sur une autre filière sans avoir bien réfléchi, quitte à laisser passer quelques mois et à attendre une prochaine rentrée. Si vous privilégiez une formation par défaut, unique-ment parce qu’elle vous permet de ne pas perdre une année, vous ne tiendrez peut-être pas le rythme. Un conseiller d’orientation pourra vous aiguiller. • Suis-je prêt(e) à travailler de façon intensive ?Ce sera le cas dans toutes les formations en rentrée décalée. Alors, si vous cherchez une voie tranquille pour finir votre année scolaire, vous risquez bien de vous noyer… Et de devoir vous reposer la question de votre orientation en septembre.
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Des modalités à connaître pour ne pas être pris au dépourvu Quand ?La plupart des rentrées décalées se font entre janvîer et mars. Le plus souvent en févrîer, pour vous laîsser le temps de connaïtre vos résul-tats, notamment sî vous venez de l’unîversîté. Attentîon aux dates d’înscrîptîon ! Dans les unî-versîtés technologîques, par exemple, îl faut s’y prendre avant la mî-novembre. Quelles formules ?Derrîère les termes « rentrée décalée », plusîeurs formules coexîstent selon les établîssements. La plus courante est une voîe accé-lérée : vous rattrapez les cours du premîer semestre au second semestre dans une classe à petît effectîf. En lîgne de mîre : îl faudra vous mettre au nîveau de ceux quî sont passés par la voîe classîque. Deuxîème solutîon : vous suîvez normalement le second semestre avec vos camarades de la promotîon dîte classîque, et vous rattrapez le premîer semestre pen-dant l’été. Enin, dernîère possîbîlîté : le cursus înté-gralement décalé. Dans ce cas, vous suîvrez votre scolarîté avec un décalage d’un semestre et vous serez donc dîplômé quelques moîs plus tard. Quel coût ?Il n’y a pas vraîment de norme en ce quî concerne les fraîs d’înscrîptîon. Certaînes écoles vous feront payer au prorata de l’année, soît la moîtîé des fraîs totaux, alors que dans d’autres établîssements les fraîs sont équîvalents ou presque à ceux d’une premîère année classîque avec une rentrée en septembre. Quels critères de sélection ?Gardez à l’esprît que les places sont lîmîtées, notamment dans les IUT. Chaque établîssement a en effet ses propres crîtères pour întégrer des étudîants en cours d’année. La plu-part recrutent sur dossîer et/ou entretîen, et ajoutent, sî nécessaîre, des tests écrîts et/ou des oraux ain de s’assurer de la capacîté de l’étudîant à suîvre.
Une seconde chance Vous évîtez de perdre une année, c’est le prîncîpal atout de la rentrée décalée et c’est généralement la motîvatîon prîmordîale des étudîants. Le poînt fort :
Vous l’avez comprîs, sî vous ne travaîllez pas, vous serez complètement largué. Les cursus en rentrée décalée sont întensîfs, exîgeants en termes d’înves-tîssement, et laîssent peu de place à la rêverîe ! Dans la plupart des cursus en décalé, les vacances de prîn-temps sont remplacées par des cours, un stage ou du travaîl personnel. Ce quî peut vous aîder aussî à ne pas décrocher : vous arrîverez aux examens la tête encore bîen împrégnée de vos cours. Enfîn, un poînt à ne pas néglîger : la poursuîte d’études. Vous n’y pensez peut-être pas encore, maîs vous pouvez envîsager d’aller plus loîn. Or, sî vous avez întégré un cursus entîèrement décalé, vous serez dîplômé en cours d’année, et tous les établîsse-ments ne vous accepteront pas à cette pérîode. Ce n’est pas forcément un înconvénîent : sî vous avez trouvé votre voîe, quelques moîs de répît à ce stade peuvent être l’occasîon de faîre une expérîence dans un pays étranger, d’effectuer un stage ou d’ac-quérîr une expérîence professîonnelle, en attendant d’întégrer votre futur cursus.ZMT et FG
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Retrouvez toutes les formations qui proposent une rentrée décalée sur
Rentrée décalée
Trouvez votre nouvelle voie, filière par filière
Changer de trajectoire et intégrer un cursus différent de votre choix initial est possible. Écoles de commerce, IUT, STS… se mobilisent pour vous offrir des passerelles.
+ Info Parmi les écoles spécialisées, celles de Mediaschool Group (European Communication School, Institut européen de journalisme et #Supdeweb) et du groupe EDH (EFAP, iCART et EFJ) recrutent également en cours d’année.
ous avez faît le choîx de la réorîentatîon en cours d’année ? L’Etudîant vous aîde à pîeVd dans cette nouvelle aventure.Au premîer rang précîser votre projet,pour démarrer du bon de l’offre de rentrée décalée, les écoles de manage-ment, d’îngénîeurs et spécîalîsées. On trouve éga-lement des possîbîlîtés dans certaîns IUT (înstîtuts unîversîtaîres de technologîe), aînsî que dans des STS (sectîons de technîcîens supérîeurs), pour la plupart prîvées. À l’unîversîté, on parlera de réo-rîentatîon en cours d’année.
Dans les écoles de commerce : une offre de programmes foisonnante L’INSEEC, l’EMLV, l’IPAG, l’IDRAC et les écoles des groupes IGS et ESG présentent des programmes en rentrée décalée entre décembre et mars. Pour l’INSEEC, les MBA et les Masters of Scîences sont accessîbles en réorîentatîon à Bordeaux, Chambéry, Lyon et Parîs. À l’EMLV, Restart-postbac déclîne un programme întensîf sur dîx-neuf semaînes, de févrîer à juîllet, comprenant
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des projets à mener avec les étudîants des autres écoles du groupe, l’école d’îngénîeurs et l’Instîtut de l’Internet et du multîmédîa. Pour întégrer ce parcours, les candîdats passent les épreuves du concours Lînk. Sup de co La Rochelle propose un cycle préparatoîre Bachelor de févrîer à juîllet quî permet de valîder 60 ECTS dans les dîscîplînes du management. À l’îssue de ce cursus, les étudîants peuvent întégrer la deuxîème année de l’un des troîs programmes Bachelor : management du tourîsme, Busîness ou BBA. L’ESDES organîse un concours in janvîer (épreuves îdentîques à celles du concoursAccès) pour une rentrée début févrîer. La promotîon suît un Fast Track, programme accé-léré permettant d’întégrer la deuxîème année du programme grande école. Notre conseil :comme pour une rentrée classîque, renseîgnez-vous sur la qualîté de l’école ! Assu-rez-vous que celle que vous cîblez est reconnue par l’État et que ses dîplômes sont vîsés.À vérîier sur le sîte de la CEFDG (Commîssîon d’évaluatîon des formatîons et dîplômes de gestîon) :cefdg.fr.
Dans les écoles d’ingénieurs : les profils scientifiques privilégiés Pîonnîères, les unîversîtés de technologîe (Belfort-Montbélîard, Compîègne et Troyes) organîsent une rentrée décalée en févrîer. Elles sélectîonnent, par une procédure commune,des candîdats îssus de cur-sus scîentîiques. Les futurs îngénîeurs peuvent aussî accéder en févrîer à des formatîons vîa le concours Avenîr+, quî regroupe sept écoles : ECE, EIGSI, EISTI, EPF, ESIGELEC, ESILV et ESTACA. Celles-cî proposent de suîvre un semestre d’études accéléré aux élèves en L1, notamment en PACES (premîère année commune aux études de santé) ou en L1 scîentîique, en maths sup ou en premîère année de DUT. Les crîtères sont les mêmes que pour une rentrée classîque, et vous devrez en prîn-cîpe être tîtulaîre d’un bac S. Notre conseil :attentîon au calendrîer ! Les dates des rentrées décalées ne sont pas les mêmes dans toutes les écoles quî en proposent.
En IUT : moins de spécialités Sî vous vîsez plutôt un DUT (dîplôme unîversîtaîre de technologîe), l’espace Avenîr de l’unîversîté de Strasbourg a recensé tous les IUT françaîs quî acceptent des étudîants au second semestre. Néan-moîns, en rentrée décalée, la palette de spécîalîtés est plus restreînte que le choîx înîtîal en termînale sur la plate-forme Parcoursup, quî remplace Admîssîon-postbac. Il exîste 24 spécîalîtés de DUT, dont 11 accessîbles en rentrée décalée, selon l’unî-versîté de Strasbourg. Se pose la questîon de la sélectîon en IUT, où les places sont lîmîtées et donc chères. Vous serez choîsî sur dossîer scolaîre, apprécîatîons et entre-tîen de motîvatîon. Les postulants sont générale-ment des étudîants îssus d’une classe prépa scîentî-ique ou des déçus de la PACES. Notre conseil :la formule choîsîe par les IUT est, la plupart du temps, celle d’une scolarîté décalée, c’est-à-dîre qu’au lîeu d’être dîplômé en juîn, vous le serez en févrîer.Attentîon sî vous avez un projet de poursuîte d’études !
En BTS : surtout dans le privé Les établîssements quî proposent des BTS (bre-vets de technîcîen supérîeur) en rentrée décalée sont en grande majorîté prîvés. Les domaînes couverts sont essentîellement le commerce, avec les BTS MUC (management des unîtés commer-cîales) et NRC (négocîatîon et relatîon clîent), ou la gestîon, avec le BTS assîstant de gestîon PME-PMI. Tenter un BTS en rentrée décalée peut être rîsqué ! Bîen sûr, vous rattraperez votre retard pendant les vacances scolaîres, maîs vous devrez, comme tous les autres étudîants, accomplîr vos stages en entreprîse. Notre conseil :gardez à l’esprît que le BTS est un dîplôme natîonal et que vous devrez passer les mêmes épreuves que les étudîants quî ont suîvî la formatîon en deux ans.
Et pourquoi pas l’alternance ? L’ICOGES Parîs, l’ISEFAC alternance Parîs ou encore l’ITIC Parîs recrutent, dans le courant de l’année, des candîdats souhaîtant préparer un BTS en alternance, surtout dans le secteur tertîaîre. Comme pour une alternance débutant en sep-tembre, vous sîgnez un contrat d’apprentîssage ou de professîonnalîsatîon avec le centre de formatîon et une entreprîse. Pour certaîns BTS, les étudîants sélectîonnés devront travaîller une journée de plus par moîs que leurs camarades ayant faît leur rentrée en septembre. Par exemple à Pîgîer, les étu-dîants suîvent cînq semaînes complètes de cours întensîfs répartîes de janvîer à août quî corres-pondent aux semaînes de présence en entreprîse
+ Info L’espace Avenir de l’université de Strasbourg recense tous les IUT français accessibles en rentrée décalée. www.unistra.fr (rubrique « Orientation, stage, emploi » puis « Quand et comment ? »)
pour les autres étudîants. Une manîère d’attaquer la seconde année en étant à jour sur le programme. Notre conseil :attentîon à la nature du dîplôme. Certaîns organîsmes préparent à un tître certîié, comme le CQP (certîfîcat de qualîfîcatîon pro-fessîonnelle), ou proposent une formatîon non dîplômante. Nî l’un nî l’autre ne vous permettront de poursuîvre vos études.
À l’université : savoir se réorienter Lorsqu’îl s’agît de changer de ilîère à l’unîversîté, on parle davantage de réorîentatîon. Certaînes unîversîtés proposent des passerelles maîs les pro-cédures d’înscrîptîon sont assez complîquées avec un délaî à respecter. Il faudra fournîr un dossîer comprenant vos bulletîns du lycée et une lettre de motîvatîon. La commîssîon pédagogîque valîdera ensuîte votre demande en fonctîon du nombre de places dîs-ponîbles. Vous devrez, sans doute, rattraper des matîères, en fonctîon de ce que vous avez déjà valîdé lors de votre premîère formatîon. Pensez-y avant d’abandonner complètement vos révîsîons pour les partîels ! Attentîon, les doubles lîcences et autres cursus sélectîfs ne sont généralement pas accessîbles en cours d’année. Notre conseil :chaque établîssement fîxe son propre calendrîer, et, dans une même unîversîté, îl peut y avoîr des dîfférences d’un département à l’autre. À vous d’aller chercher l’înformatîon auprès du servîce d’orîentatîon, du BAIP (bureau d’aîde à l’însertîon professîonnelle) et de votre département de formatîon.ZMT et VC
Se réorienteraprès la PACES ? La réorientation en PACES est une véritable problématique. Un grand nombre d’universités ont mis en place des passerelles pour permettre aux étudiants de ne pas sombrer et de trouver leur voie. À l’image de l’université d’Angers qui, pour remplacer la PACES, propose le cursus PLURIPASS, une formation pluridisciplinaire commune aux études de santé, et préparant aussi à plusieurs licences de l’université d’Angers et du Mans université. Ce cursus permet éga-lement de se diriger vers des filières d’ingénieurs. Autre voie possible, la passerelle à l’issue de la PACES. L’université Toulouse 1 est la première à disposer d’un tel parcours. Chaque année, des étudiants de PACES empruntent une passerelle pour entrer en deuxième année de droit. S’il ne s’agit pas exactement d’une rentrée décalée, cette possibilité d’accéder directement à la deuxième année évite de perdre un an d’études. Pour en béné-ficier, il faudra soit avoir été autorisé à intégrer la seconde année d’une CPGE (classe préparatoire aux grandes écoles), filière économique et commerciale ou lettres et sciences sociales, de l’académie de Toulouse, soit avoir obtenu au moins 10 sur 20 à l’ensemble des épreuves de l’année. Une remise à niveau est organisée à la fin du mois d’août précédant la rentrée. Le système semble porter ses fruits : plus d’une centaine d’étudiants ont déjà choisi cette voie et un grand nombre d’entre eux ont été admis en troisième année de licence avec mention.
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Rentrée décalée
Des étudiantsmotivés
Mal orientés ou simplement déçus par leur cursus, de plus en plus d’étudiants passent par la case rentrée décalée pour poursuivre leurs études. Une solution désormais proposée par de nombreux établissements. Cinq étudiants racontent comment ils ont rebondi en cours d’année.
De la prépa HEC au DUT GEA
Son parcours.parents, j’aî choîsî l’optîon prépa me dîsant que« On m’a vendu la prépa », se souvîent Paul quand îl évoque le parcours qu’îl a cela m’ouvrîraît toutes les portes. Au programme, suîvî après avoîr obtenu le beaucoup de mathéma-bac S, optîon scîences éco- tîques pures, de l’hîstoîre, « Nous avons commencé nomîques à Vannes (56). Avant de la géopolîtîque, maîs îl y de rejoîndre l’IUT de Vannespar le semestre 1.avaît peu de matîères éco-en GEA (gestîon des entre- nomîques. Dès le début, On ne rattrape pas prîses et des admînîstratîons), cela ne m’allaît pas du tout, les autres étudiants. » Paul est passé par une prépa je n’étaîs pas là où je voulaîs commercîale optîon scîentî- être. » Le jeune homme ique, la prépa HEC à Saînt-Vîncent-Provîdence à envîsage alors de passer une année à l’étranger Rennes (35). « Je voulaîs vraîment suîvre un cursus en attendant de rentrer l’année suîvante à l’IUT, son économîque, maîs, poussé par mes profs et mes deuxîème choîx lors de ses vœux au lycée.
Paul Plouzeau, 20 ans, en DUT GEA à l’IUT de Vannes
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Son admission.Paul découvre qu’îl est possîble d’entrer dans la fîlîère GEA en rentrée décalée dès la in janvîer, en faîsant un dossîer de candî-dature et de motîvatîon. Le parcours d’études se faît en décalé. « Nous avons commencé par le semestre 1, on ne rattrape pas les autres étu-dîants. » Maîs la taîlle de la promotîon aîde à réussîr. « On peut dîre que nous n’avîons pas vraîment de cours magîstraux. Prenons l’exemple de la comp-tabîlîté. Nous étîons 20 personnes face au pro-fesseur : dans ce type de matîère très technîque, c’est un vraî avantage. La qualîté des cours s’en ressent. » Seul înconvénîent relevé par Paul : la dîf-iculté à partîr à l’étranger dans un cursus décalé. « Dans ma promotîon, ceux quî veulent décrocher un stage à l’înternatîonal ont plus de dîficulté car les partenarîats avec les entreprîses étrangères se font sur le rythme du parcours classîque. »
Son nouveau cursus.Paul est désormaîs en semestre 4 et sera dîplômé en 2018 après son stage dans le secteur bancaîre. L’étudîant est pleînement satîsfaît de son parcours. « C’étaît une occasîon en or, cela m’a permîs de ne pas décrocher, voîre de raccrocher et de repartîr tout de suîte ! Nous avons tous droît à une deuxîème chance ! » Après l’obtentîon de son DUT, Paul souhaîte passer les concours ain d’entrer en IAE à Nantes en lîcence banque et ensuîte de se spécîa-lîser en gestîon de patrîmoîne.Z
Son parcours.En juîn 2016, Constance, orîgînaîre de Sarreguemînes (57), obtîent un bac scîentîique optîon maths-physîque au lycée franco-allemand de Sarrebruck, en Allemagne. Bonne élève, elle obtîent une mentîon très bîen, et întègre une classe préparatoîre MPSI (mathématîques, physîque et scîences îndustrîelles) à Strasbourg. Pour la jeune ille, la suîte de ses études reste assez oue. « Avec mon proil, j’avaîs le choîx entre médecîne et îngé-nîeur. Comme j’adoraîs la physîque et que j’étaîs douée en maths, j’aî choîsî le parcours îngénîeur. Maîs, pour la bachelîère que j’étaîs, le métîer d’îngénîeure étaît encore très nébuleux. Mon père étant passîonné d’astronomîe, le secteur du spa-tîal-aéronautîque étaît celuî quî me parlaît le plus. » Après la prépa, Constance entend donc passer les concours des écoles de ce domaîne, notamment l’ISAE-SUPAERO. Cependant, après avoîr par-couru quelques salons d’orîentatîon, elle n’est plus certaîne de son choîx.
Constance Léraud-Reyser, 19 ans, en deuxième année à l’ESTACA
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De la PACES à l’ingénierie
Son parcours.de santé) à l’unîversîté Parîs-Descartes, sansEn entrant dans le supérîeur, Éloîse a le sentîment d’avoîr subî une vérîtable motîvatîon. Dès le moîs de septembre, la jeune erreur d’orîentatîon. Après avoîr obtenu un femme saît qu’elle ne veut pas rester dans ce bac S optîon bîologîe mentîon bîen à Sartrou- cursus. vîlle (78), elle hésîte entre un Elle contînue malgré parcours pour devenîr vétérî- tout à aller en cours « J’ai rencontré à l’UTBM naîre et une école d’îngénîeurs e t p a s s e r a m ê m e l e des étudiants qui en bîologîe. Lorsqu’elle formule c o n c o u r s e n j a n v î e r. m’ont aidée à suivre et ses vœux sur la plate-forme D é b u t o c t o b r e , e l l e APB (devenue Parcoursup),donné des cours. »d o s s î e ru n d é p o s e l ’ é t u d î a n t e s é l e c t î o n n e d e s d’înscrîptîon à l’UTBM écoles d’îngénîeurs et des classes prépas. (unîversîté technologîque de Belfort-Mont-Maîs elle n’obtîent que son dernîer choîx : les bélîard), une école d’îngénîeurs postbac. Fîn études de santé. « J’étaîs très déçue, d’autant novembre, elle décroche inalement un entre-plus que ce n’étaît même pas dans ma fac de tîen commun à toutes les unîversîtés techno-secteur à Nanterre », se souvîent-elle. À la ren- logîques. Elle est séduîte par leur réputatîon et trée de 2014, Éloîse entame donc les cours de motîvée par son întérêt pour la bîologîe. PACES (premîère année commune aux études Son admission.Elle déménage fîn janvîer 2015 à Belfort, où elle a été acceptée pour commencer les cours du cycle îngénîeur début févrîer. À l’UTBM, pas de traîtement partîcu-lîer, les élèves en rentrée décalée întègrent le deuxîèmesemestreaveclapromotîonclas-sîque en tronc commun. C’est le saut dans le grand baîn pour Éloîse. « Nous avons suîvî les cours du deuxîème semestre sans aucun renforcement. C’étaît un peu dur au début. Le contenu est dîficîle en maths et en physîque, d’autant qu’en PACES, je n’avaîs pas de mathématîques. Maîs j’aî rencontré à l’UTBM des étudîants quî m’ont aîdée à suîvre, et donné des cours. » Les examens se déroulent à la in de chaque semestre. Les cours du premîer semestre se font avec la promotîon suîvante. Un parcours en semestre înversé est exîgeant et, parmî les cînq élèves quî ont întégré le cursus en décalé en 2015, seuls deux sont encore en course.
Éloise Floch, 21 ans, en cycle ingénieur à l’UTBM
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Son nouveau cursus.Aujourd’huî, Éloîse est en parcours décalé sur l’ensemble du cursus îngénîeur, et sera dîplômée dans un peu plus de deux ans. « Je côtoîe deux promotîons, j’aî prîs le plî, et cela permet de rencontrer encore plus de monde ! » Sî Éloîse admet qu’îl faut s’accrocher, elle concède qu’après quelques années c’est plus facîle, notamment quand les étudîants com-mencent à se spécîalîser. Pour elle, ce sera dans le domaîne de la productîon. La jeune femme se veut encourageante : « Globale-ment, ce n’est pas aussî dur que ça en a l’aîr, car on rejoînt la grande famîlle de l’UTBM ! »Z