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Le quotidien libanais d'expression française Mercredi 31 Mai 2006 | 5:00 | Beyrouth
Contactez-nous |Archives:Rechercher CONFÉRENCE - Conseils dispensés par six professionnels aux étudiants de l’USJ Réussir dans la vente et la publicité, le défi des jeunes licenciés de l’IGEL’approche de l’échéance de la fin du premier cycle d’études universitaires a été l’occasion pour les étudiants en « publicité et vente » de l’Institut de gestion des entreprises de l’USJ d’inviter, dans le cadre de leur projet de licence, six professionnels libanais de la grande distribution et de la publicité à un débat sur deux questions essentielles que se posent aujourd’hui nombre d’étudiants libanais : quelles sont les compétences nécessaires pour réussir dans la vente et la publicité au Liban ? À l’heure où les agences de publicité et les maisons de distribution libanaises pratiquent une politique de survie, quelles sont les opportunités d’emploi pour les eunes fraîchement diplômés ? Parmi ces professionnels, quatre grandes pointures libanaises de la distribution, Raymond Abou Adal, Bernard Fattal, Imad Fawaz et Georges Obégi, ainsi que deux publicitaires jouissant eux aussi d’une certaine notoriété, Joe Ayache, de l’agence Impact BBDO, et Nagi Boulos, de Memac Ogilvy. Les premières interventions ont porté sur les « compétences nécessaires pour réussir dans la publicité et la vente ». Des interventions qui ont expliqué les exigences du métier de vendeur ou de publicitaire et les qualités nécessaires à la vente ou à la publicité, deux métiers aussi différents qu’étroitement liés. Mais les professionnels n’ont pas manqué de mettre le doigt sur les failles de l’enseignement universitaire au Liban, à savoir, le peu d’expérience pratique des élèves récemment diplômés, jugés trop théoriciens. Raymond Abou Adal a ainsi insisté sur la nécessité pour les étudiants « de multiplier les stages, les observations et les travaux pratiques sur le terrain ». Il a également évoqué le problème du manque de technicité des nouveaux venus sur le marché. « Lorsque nous cherchons à recruter, nous nous heurtons au manque de technicité des postulants », a-t-il déploré, précisant que la formation en marketing, la communication, l’écoute du client, la construction de la relation avec le client sont, entre autres, des atouts indispensables à tout bon vendeur. Idée reprise par Imad Fawaz, qui a insisté sur la nécessité « d’avoir un bagage technique solide avant de se lancer dans le métier de la vente ». Aptitudes et attitudes Certes, les qualités pour réussir dans la publicité et la vente ne sont pas identiques, car la publicité et la vente sont deux métiers qui « se situent loin l’un de l’autre », a estimé Bernard Fattal. Aussi, a-t-il noté à titre d’exemple, « la créativité est une qualité essentielle pour réussir dans la publicité, alors que c’est le
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leadership qui est indispensable pour réussir dans la vente ». Malgré leurs différences, les métiers de la publicité et de la vente partagent inévitablement des points communs. « Des qualités communes sont nécessaires à la bonne pratique de ces métiers », a observé à son tour Georges Obégi. « Professionnalisme, éthique, valeurs, transparence, bonne exploitation de l’information, respect de la parole donnée, sens de l’équité sont autant de qualités qui permettront d’évoluer dans les deux domaines », a-t-il précisé, insistant également sur la nécessité pour tout professionnel de faire preuve d’initiative, de souplesse et de modestie, mais aussi de savoir anticiper et de proposer des solutions aux problèmes. Les deux publicitaires ont alors présenté les exigences des métiers de la publicité. Si Nagi Boulos a axé ses propos sur l’importance de la créativité et des idées, Joe Ayache a mis en relief la nécessité pour les jeunes d’allier « aptitudes et attitudes », autrement dit savoir académique et qualités qu’il a résumées en 11 points ou conseils. Il a ainsi mentionné « l’enthousiasme, l’apprentissage continu, l’efficacité, la relation de confiance, le sens de l’initiative »..., tout en insistant principalement sur l’indispensable bonne connaissance de la langue anglaise, langue adoptée dans 90 % des multinationales, même en France, mais aussi sur la solidité du bagage universitaire. Ces interventions n’ont pas manqué de susciter de nombreuses interrogations de la part de l’assistance, principalement composée d’étudiants en « publicité et vente » et d’enseignants. Des questions relatives notamment aux possibilités de stage dans les entreprises libanaises et au problème du piston auquel se heurtent de nombreux étudiants dans leur quête d’un stage. Abordant dans un second temps la question des « opportunités d’emploi pour les jeunes au Liban », les professionnels de la distribution et de la publicité ont tenu à rassurer les étudiants, et ce à l’unanimité, sur l’absence du piston dans le recrutement. « Le piston ne fonctionne pas dans le recrutement, contrairement au stage », a ainsi remarqué Raymond Abou Adal. Propos aussitôt confirmés par Bernard Fattal : « Cela n’arrange pas une entreprise d’embaucher des personnes pistonnées. » Expatriation vs emploi au Liban Le problème de l’emploi au Liban réside en fait dans l’absence de statistiques concernant les besoins du marché de l’emploi. « Certains métiers sont totalement saturés, alors que d’autres ont désespérément besoin de main-d’œuvre », déplorait M. Abou Adal, ajoutant que les jeunes s’inscrivent à des filières universitaires sans vraiment savoir s’ils seront embauchés après leurs études. Imad Fawaz a alors mis l’accent sur le défi auquel font face les entreprises libanaises, contraintes de pratiquer la régionalisation, autrement dit de s’implanter dans d’autres pays, notamment les Émirats arabes unis ou l’Irak, afin de survivre. Si cette régionalisation représente des possibilités d’emploi pour les jeunes Libanais, « les opportunités qui se présentent à l’étranger pour les Libanais valent-elles vraiment la peine aujourd’hui ? » s’est interrogé Nagi Boulos, tout en présentant un tableau comparatif des salaires pratiqués dans la publicité au Liban, aux Émirats et en Arabie saoudite. Et de préciser, à ce titre, que les salaires sont deux fois plus élevés à Dubaï qu’au Liban, alors que les salaires en Arabie saoudite sont deux fois et demie plus élevés qu’au Liban. Mais compte tenu de la cherté de vie dans ces pays, les entreprises sont tentées de retourner au Liban, afin de réduire leurs frais et d’embaucher la jeunesse restée au pays.
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Un point important joue toutefois en faveur de l’expatriation des eunes diplômés : l’expérience qu’ils acquièrent à l’étranger. Une telle rencontre entre professionnels et étudiants ne suffit pas, à elle seule, pour permettre de donner aux universitaires une nette idée du marché de l’emploi. Mais elle n’en a pas moins permis aux étudiants de recevoir des réponses à leurs questions et de dissiper quelques inquiétudes relatives à leur avenir. A.-M. H.
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