son voyage en dans la Rome de Pie VI
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Description

Niveau: Supérieur, Master

  • redaction

  • mémoire


Truchet Aurore Antonino Casati, son voyage en 1786 dans la Rome de Pie VI capitale pontificale et capitale des Merveilles Volume I Mémoire de Master 2 « Sciences humaines et sociales » Mention : Histoire et Histoire de l'art Spécialité : Histoire des relations et échanges culturels internationaux Option : Parcours MIFI : La France et l'Italie : formes, cultures et relations dans l'espace européen sous la direction de M. Gilles Bertrand Année universitaire 2007-2008

  • centre de recherche en histoire

  • antonino casati

  • rome versus bologne

  • mila mila

  • explication du carnet de voyage de bologne d'antonino casati

  • imperatore miglia questa

  • nature des goûts de casati conventionnel


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Langue Français

Extrait







Truchet Aurore


Antonino Casati,
son voyage en 1786 dans la Rome de Pie VI
capitale pontificale et capitale des Merveilles




Volume I

Mémoire de Master 2 « Sciences humaines et sociales »
Mention : Histoire et Histoire de l’art
Spécialité : Histoire des relations et échanges culturels internationaux
Option : Parcours MIFI : La France et l'Italie : formes, cultures et relations dans l'espace
européen

sous la direction de M. Gilles Bertrand
Année universitaire 2007-2008

SOMMAIRE



Sommaire ..................................................................................................................... 3 
Remerciements ............................................................................................................ 4 
Notes et abréviations ................................................................................................... 5 
Introduction ................................................................................................................. 7 
PREMIÈRE PARTIE LE CARNET DE VOYAGE D’ANTONINO CASATI ET
èmeLES GUIDES IMPRIMÉS À ROME AU 18 SIÈCLE. .................................... 12 
A)  Les guides imprimés de Rome. Quels sont-ils ? ....................................... 13 
B)  Explication du carnet de voyage de Rome d’Antonino Casati. ................ 28 
C)  Bologne d’Antonino Casati. ............ 34 
DEUXIEME PARTIE : PÈLERINAGE OU VOYAGE D’AGRÉMENT ? ......... 38 
A)  La dimension religieuse du voyage. ......................................................... 39 
B)  La vie mondaine. ....................................................................................... 53 
TROISIEME PARTIE : LA DECOUVERTE DE L’ART A ROME. ................... 59 
A)  L’évolution de la curiosité à Rome. .......................................................... 60 
B)  La nature des goûts de Casati conventionnel ou novateur ? ..................... 76 
C)  Rome versus Bologne. .............................................................................. 81 
CONCLUSION ................................................................... Erreur ! Signet non défini. 
SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE ......................................................................... 94 
TABLE DES MATIÈRES ...................................................................................... 104 



3REMERCIEMENTS


Ce travail de recherche de Master 2 est la continuité d'un projet qui a
commencé en Master 1, né d'une volonté de découvrir les carnets de voyage de Rome
et de Bologne au point de vue plutôt particulier d’Antonino Casati un noble de
ePlaisance au 18 siècle.
Tout d’abord je désire vivement remercier mes codirecteurs de recherche de
Rome La Sapienza, Madame Marina Caffiero et Monsieur Claudio Canonici, qui
m’ont chaleureusement accueillie à Rome et procurée tous les moyens nécessaires au
bon déroulement de mon travail. Je les remercie sincèrement de l’attention
particulière qu’ils ont porté sur mon travail et de l’aide qu’ils m’ont accordée.
Monsieur Gilles Bertrand, mon directeur de recherche, pour ses conseils
avisés et son soutien tout au long de la rédaction de ce mémoire. Son intérêt et ses
compétences ont largement contribué à l’amélioration du manuscrit.
Je suis reconnaissante aussi envers Monsieur Gilles Montègre pour m’avoir
donné de précieuses informations pour mes recherches avant mon départ pour Rome.
Je voudrais exprimer ma gratitude envers Monsieur Ferretti, pour la confiance
qu’il m’a accordée et pour son soutien durant cette année.
L'équipe des documentalistes du CRHIPA (Centre de Recherche en Histoire et
Histoire de l'Art, Italie, Pays Alpins), qui ont toujours été disponibles pour
m'informer ou me donner les documents utiles à la rédaction de ce travail.
Mes parents pour leur appui moral indéfectible avant, pendant et après cette
période.
Fred, pour sa relecture et d’être tout simplement là.

4NOTES ET ABRÉVIATIONS

majuscules dans le majuscules dans la minuscules dans minuscules dans
manuscrit transcription le manuscrit la transcription
A A a a
B B b b
C C c c
D D d d
E E e e
F F f f
G G g g
H H h h
I I i i
J J j j
K K k k
L L l l
M M m m
N N n n
O O o o
P P p p
Q Q q q
R R r r
S S s s
T T t t
U U u u
V V v v
W W w w
X X x x
Z Z z z


5


abréviation correspondant en abréviation correspondant en
italienne dans le italien italienne dans le italien
manuscrit contemporain manuscrit contemporain
à ha m.l mila
Imp. imperatore m. mila
m. miglia mig: miglia
q. questa m.e miglie
S: San p: per
S.ta Santa Monsig. Monsignore
S.S Santi Card: Cardinale
B.V Beata Vergine P: poste
dé dei Dom:co Domenico
N.B nota bene ab.te abate
d:ta detta V: Vergine
d:to detto Fior.no Fiorentino
né nei Pontef: Ponteficio
Giv: Giovani F: fiume
m.la mila Par. Parma (monnaie
m: mila de Parme)*
m:a mila mag°: maggiore
vesc: vescovo Par parolo
Giac: Giacomo cav.l: cavaliere
cav: cavaliere P.re: Padre




6INTRODUCTION
Rome depuis longtemps abrite une population qui est loin d’être homogène :
aux Italiens, masse mouvante et fluctuante, s’ajoutent des pèlerins, des
ecclésiastiques, des étudiants, sans compter les hommes venus dans le sillage des
grands, quelques visiteurs ou de moins nobles aventuriers. Parmi les étrangers, les
Espagnols dominent, arrivés avec les papes Borgia.
eIl est impensable de voyager au 18 siècle en Italie sans toutefois s’arrêter et
séjourner quelque temps dans la ville de Rome. La ville est en effet une étape majeure
du Grand Tour, elle est décrite dans tous les écrits de voyage et elle reste une
destination privilégiée d’un voyage en Italie. Elle fait souvent l’objet de livres
particuliers et de carnets de voyage, c’est le cas d’Antonino Casati. Notre voyageur
prend alors le temps de visiter la ville et sa campagne romaine qui exercent alors sur
lui un grand pouvoir d’attraction grâce à ses lieux idylliques et ses fameux
monuments et œuvres d’art de l’Antiquité et de la Renaissance.
C’est le chemin de l’Histoire, du Beau pour parfaire la Connaissance, ainsi de
nombreux peintres suivent le même chemin pour parfaire leur culture et leur savoir
artistique. Rome fut considérée comme le point culminant des voyages en Italie car la
ville éternelle était alors la Mecque artistique et historique pour de nombreux artistes,
écrivains et touristes.
L’arrivée du voyageur dans la Ville Sainte provoque en lui un choc ou plutôt
de la stupéfaction, en effet la ville de Rome qui se trouve devant lui souvent est loin
de celle qu’il s’est imaginée. La ville bouge, elle est bruyante et poussiéreuse, elle est
l’opposé de la campagne romaine calme, propre, déserte et plate qu’il a dû traverser.
Ainsi Lady Blessington décrit à merveille l’état dans lequel se trouve le voyageur
devant la scène qui se déroule sous ses yeux : « la première vue que nous eûmes sur
la ville éternelle ce fut de la colline Baccano. L’atmosphère limpide et éclatante,
donnait à toute chose une beauté propre, et la coupole de Saint-Pierre qui étincelait
dans le lointain horizon, conférait un cadre inoubliable, tandis que la campagne, plate
et déserte, augmentait le ton sublime de la scène. Nous gagnâmes ensuite Ponte Molle
sans que rien ne nous signalât que nous approchions d’une grande ville. Une fois
franchie la Porta del Popolo, le contraste entre la campagne quasi déserte que nous
venions de traverser et l’avenue encombrée que nous empruntions devint flagrant.
C’était le soir et le Corso était plein de voitures qui abritaient des dames élégamment
7vêtues et de cavaliers qui paradaient auprès. Bien des voitures avaient poussé jusqu’à
la Porta del Popolo pour observer les équipages couverts de poussière, attirés par les
coups de fouet des postillons et de notre courrier. Il y avait quelque chose dans la
gaieté de la scène qui ne cadrait pas avec l’image que je m’étais faite de Rome.
J’avais en effet imaginé des routes silencieuses et désertes, traversées seulement par
1quelques prêtres. »
Voyager, comme l’indique Th. Nugent, « [est] considéré depuis les temps les
plus anciens comme le seul et

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