Sourdun : l internat d excellence cherche des candidats motivés
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Sourdun : l'internat d'excellence cherche des candidats motivés

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Langue Français

Extrait

Sourdun : l’internat d’excellence cherche
des candidats motivés
A la rentrée 2010, 12
internats d’excellence
devraient voir le jour, avec pour objectif
d’apporter à des collégiens, lycéens et étudiants « ne bénéficiant pas d'un environnement
favorable pour réussir leurs études (…) une pédagogie innovante et un accompagnement
personnalisé renforcé. ». Le premier établissement pilote, situé à Sourdun, pourrait
accueillir alors 550 élèves de condition modeste. Reportage parmi les élèves qui y font
déjà leurs classes.
A Sourdun, situé à quelques kilomètres de Provins (77), on est loin des tentations de la
capitale. Les bâtiments sont éparpillés sur un immense terrain de plusieurs hectares, au milieu
des champs. Cette ancienne base militaire a été reconvertie en internat d’excellence à la
rentrée 2009, sous l’impulsion de Fadéla Amara, secrétaire d’Etat chargée de la politique de la
ville. A l’entrée se tiennent les bureaux de l’administration et, plus loin, une allée bordée de
gazons mène aux bâtiments scolaires, en parfait état.
"Tous ceux qui sont partis dans le lycée "normal" ont vu leurs notes chuter,
contrairement à moi"
Bientôt l’heure de la cantine. Déborah, 15 ans, à
l’allure très sage, accepte de partager son déjeuner
avec nous. Les parents de Déborah, séparés, sont
Togolais. Son père est agent de sécurité, sa mère ne
travaille pas. Elle habite à Créteil (94). C’est son
professeur de français qui lui a suggéré de postuler à
Sourdun. Si sa mère a d’emblée accepté, son père,
lui, a un peu « tiqué », avant de céder. « Il avait une
image négative de l’internat », explique t-elle. La
jeune fille est satisfaite de ce choix et se voit bien
rester jusqu’au bac, même si elle reconnaît avoir eu
du mal, au début, à quitter sa famille et ses amis. « Finalement, dit-elle, je ne regrette pas.
Ceux qui sont allés au lycée de Créteil ont vu leurs notes chuter, contrairement à moi ». Et
d’ajouter : « Et puis, même si je suis absente de la maison toute la semaine, je vois mes amis
dès le vendredi soir ». Pendant que nous discutons,
un garçon se fait sermonner par la surveillante
pour avoir volé un yaourt… Ce qui ne perturbe en
rien Déborah qui continue sur sa lancée.
Une vingtaine de chevaux à la disposition des
élèves
Ce qu’elle trouve de positif ? « La vie en internat
m’a rendue plus autonome. Et puis j’ai pu faire
beaucoup d’activités comme participer au journal
franco-anglais ou apprendre à cuisiner à l’atelier «
Cuisines du monde ». Et je vais bientôt faire un
séjour dans des familles en Angleterre », s’enthousiasme la jeune fille. Déborah a aussi fait de
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