Candide, Cunégonde et la vieille arrivent à Buenos Aires. Le gouverneur est tellement intéressé par Cunégonde qu’il la demande en mariage. Candide, pourchassé par les autorités pour un double meurtre doit fuir. En compagnie de s on valet, Cacambo, Candide trouve refuge chez l’ordre des jésuites du Paraguay. Il re trouve ici le frère de Cunégonde, qu’il croyait mort. Celui ci refusant l’idée d’un mariage entre Candide et sa sœur, il le tue, sans réfléchir. Après ce nouveau meurtre, les deux compa gnons fuient de nouveau dans le pays des Oreillons, ou les meurs semblent bien étranges. Ils arrivent finalement dans l’Eldorado, véritable mythe de l’imaginaire collectif européen. Dans ce pays tout est vraiment pour le mieux dans le meilleur des mondes et le territoire regorge de richesses.
Personnages Candide : Du latin « Candidus » qui veut dire blanc, symbolisant « la page blanche sur laquelle on peut écrire ». L’œuvre de Voltaire donna une signification nouvelle au mot candide, symbolisant la naïveté grâce au personnage principal de son œuv re. Candide est un personnage tout-à-fait innocent, naïf et malléable. Il également décr it comme étant une personne fondamentalement bonne. Cette description ne vaut que pour une partie du livre. Au fur et à mesure de l’avancement de l’intrigue, on se rend compte de son évolution. Il perd peu à peu son coté crédule a mesure que les pires événeme nts lui tombent dessus. Il symbolise Voltaire et sa prise de conscience sur la philosophie optimiste.
Cunégonde :
Le prénom médiéval « Cunégonde », issu du germaniqu e « Kühn » (« audacieux », « qui mérite d’être fait »), ainsi que du mot « Gund » (« le combat ») signifie « celle qui ne craint rien ». Ce prénom, attribué ici à l’amoureuse de Candide, se trouve être ridicule.
C’est le leitmotiv de l’œuvre. C’est parce que Candide est amoureux d’elle qu’il voyage et acquiert de l’expérience. A travers ce personnage, Voltaire veut nous dire que les femmes n’apportent que des problèmes. Le plus bel exemple de cette affirmation est le renvoi de Candide au chapitre 1.