La Déportation, les Sabots
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La Déportation, les Sabots

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Description

Fiche de lecture sur La déportation, les Sabots de Jean-Pierre Vittori. Cette analyse sur La déportation, les sabots comprend : un résumé de La déportation, les sabots, une analyse des personnages, une analyse de la structure du récit, une analyse du titre et une analyse du réalisme du roman.

Cette fiche de lecture sur La déportation, les sabots a été rédigée par un professeur de français.

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Langue Français

Extrait

Jean-Pierre Vittori, La déportation, Les sabotsFiche de lecture
1. Résumé2. Les personnages3. La structure du récit4. Un roman réaliste5. La symbolique du titre
I – Résumé du roman 28 Mai 1944 : Tous les habitants d’un petit village français sont réunis sur la place de la mairie.Une famille a été dénoncée ; la veille, elle avait accueilli un groupe de maquisards et avait soigné l’und’entre eux, Martin, dix-huit ans, blessé par une balle dans la cuisse droite. Cette famille est celle dunarrateur, Rémy, dix-sept ans. Les nazis ordonnent au narrateur et à ses parents de rester avec eux,de même pour l’instituteur et le maire qui ont vraisemblablement aidé les « terroristes ». Rémy et samère seront incarcérés, le père et les deux villageois, fusillés. Très vite déporté dans un camp de concentration en Allemagne, Rémy connaît la faim, la fatigueet la souffrance. Le travail est pénible, mais grâce à ses compagnons de voyage, Titi et Robert, Rémytient bon. Dans le camp, Rémy se rend bien vite compte qu’un mouvement de résistance,l’Organisation, aide les plus faible et facilite la survie d’un plus grand nombre en développant lasolidarité. Robert et Martin en font partie, et ainsi le narrateur nous fait part de ces petits riens quiont sauvé la vie de plusieurs détenus : partager un morceau de sa faible ration de pain, faire bloc etéviter à un camarade qui avait égaré ses sabots de sortir en pleine nuit pour l’appel, soutenir les plusfaibles au travail ou remonter le moral de ceux qui n’en peuvent plus, toutes ses petites actionsauxquelles Rémy a participé ont épargné la vie de plus d’un. Mois après mois, le narrateur nous fait part de sa vie dans le camp dans l’attente de l’arrivéedes Alliés. A la fin du mois d’avril 1945, les Américains entrent dans le camp, soignent les malades ettentent d’éviter les contagions. Puis l’évacuation se met petit à petit en place et le 2 Mai Rémy et sescompagnons regagnent Paris.
II – Principaux personnages Rémy : le narrateur a 17 ans lors de son arrestation, 18 ans à sa sortie du camp. Il pense alors :« J’ai dix-huit ans et si j’en parais quarante, c’est que j’ai vécu une vie par heure pendant un an ». Savie au camp l’a beaucoup endurci. Rémy n’a jamais beaucoup apprécié Martin qu’il tient pourresponsable de son arrestation, de celle de sa mère et de la mort de son père. Selon lui, et onretrouve également de telles idées dans les propos du père de Rémy, Martin mérite ce qui lui arrive.S’il était resté tranquille pendant l’occupation, rien de tout cela ne serait arrivé. Dans le camp, iltente le plus possible de l’éviter ; sa rancune est amère, mais après la guerre, un an et demi aprèsleur retour, Rémy semble lui avoir pardonné. Lui-même résistant à sa façon, lorsqu’il suivait les
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