Organisée du 3 au 28 mai 2010 à l’Université Laval par le Groupe  Interuniversitaire d’Études
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ÉCOLE  D’ÉTÉ  DU  GIERSA,  mai  2010  (2e  édition)   Dynamiques  des  sociétés  africaines   (séminaire  2e  et  3e  cycles)    Université  Laval  Département  de  sociologie ____________________________________________________________________ SYNTHESE par Pascal Kapagama (Université de Kinshasa) _____________ Organisée du 3 au 28 mai 2010 à l’Université Laval par le Groupe Interuniversitaire d’Études et de Recherches sur les Sociétés Africaines (GIERSA), la deuxième édition de l’École d’Été du GIERSA a consisté en un cours intensif du séminaire Dynamiques des sociétés africaines. Ce séminaire est dispensé par Richard Marcoux du département de sociologie de l’Université Laval. Coordonnateur du GIERSA, il est le Responsable de la deuxième édition de l’École qui s’est déroulée conformément au syllabus et au calendrier publiés à cet effet. Neuf étudiants de différentes disciplines des sciences sociales et humaines (histoire, anthropologie, sociologie, relations internationales, sciences politiques) venant de l’Université Laval et de l’Université de Montréal y ont pris part, donnant ainsi au séminaire une marque d’interdisciplinarité qui a enrichi les débats. Partis des idées reçues sur l’Afrique, les étudiants se sont livrés à une démarche intellectuelle opératoire de déconstruction et de reconstruction des nouvelles idées afin de déterminer celles qui répondent des représentations des réalités et des contextes inhérents à la pluralité des ...

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ÉCOLED’ÉTÉDUGIERSA,mai2010(2édition)e Dynamiquesdessociétésafricaines(séminaire2et3cycles)e e UniversitéLavalDépartementdesociologie____________________________________________________________________ SYNTHESE parPascal Kapagama(Université de Kinshasa)
_____________
Organisée du 3 au 28 mai 2010 à l’Université Laval par le Groupe Interuniversitaire d’Études et de Recherches sur les Sociétés Africaines (GIERSA), la deuxième édition de l’École d’Été du GIERSA a consisté en un cours intensif du séminaireDynamiques des sociétés africaines.Ce séminaire est dispensé par Richard Marcoux du département de sociologie de l’Université Laval. Coordonnateur du GIERSA, il est le Responsable de la deuxième édition de l’École qui s’est déroulée conformément au syllabus et au calendrier publiés à cet effet.
Neuf étudiants de différentes disciplines des sciences sociales et humaines (histoire, anthropologie, sociologie, relations internationales, sciences politiques) venant de l’Université Laval et de l’Université de Montréal y ont pris part, donnant ainsi au séminaire une marque d’interdisciplinarité qui a enrichi les débats.
Partis des idées reçues sur l’Afrique, les étudiants se sont livrés à une démarche intellectuelle opératoire de déconstruction et de reconstruction des nouvelles idées afin de déterminer celles qui répondent des représentations des réalités et des contextes inhérents à la pluralité des pays, des peuples et des cultures du continent à travers son histoire.
De l’archaïsme et de l’immobilisme de l’agriculture africaine, de l’État qui ne fonctionne pas parce qu’étant une copie de l’État occidental ou colonial, de la force du contrôle social qui décourage les initiatives et du rapatriement en Afrique des cerveaux qu’on lui a pris, telles sont les quelques idées reçues autour desquelles ont focalisés les débats pour lancer le séminaire. A travers une déconstruction reconstruction, les participants au séminaire ont tenté de comprendre ces quelques idées reçues en les restituant dans leurs contextes historiques, anthropologiques, sociologiques et politiques de leurs constructions initiales. Ils ont cherché à comprendre les logiques sous jacentes qui déterminent les pratiques susceptibles de les expliquer, tout en les confrontant aux effets de l’environnement international.
Dix séminaires thématiques ont contribué à renforcer les capacités d’analyse des participants dans la compréhension de la complexité des enjeux qui caractérisent les sociétés africaines.
Les préoccupations et les interrogations soulevées par les étudiants durant ces séminaires thématiques dénotent non seulement de leur intérêt pour les études et les recherches sur l’Afrique, mais également de leurs attentes dans la recherche des solutions à laquelle ils veulent contribuerpar leurs analyses sur des sujets divers selon leurs filières respectives de formation.
Les paradigmes explicatifs du retard de l’Afrique, dans leurs dimensions interdisciplinaires ont constitués l’essentiel des échanges sur le séminaire ayant trait à l’Économie et politiques dedéveloppement.
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Quant à l’intervention surles nouvelles relations internationales africaines, elle a suscité chez les étudiants, l’intérêt pour la recherche des nouveaux outils conceptuels mieux appropriés aux nouveaux acteurs en présence dans les relations internationales africaines, particulièrement avec la percée des pays émergents dont la Chine.
A la suite de l’exposé sur laGéographie de l’Afrique et migrations, les participants se sont plus appesantis sur le rôle que jouerait l’intégration régionale des pays africains dans la construction identitaire des nations et des populations africaines, à travers des politiques des populations et d’immigration qui tiennent compte des diversités culturelles du continent et de son passé historique.
Le séminaireDynamiques démographiques et population aamené les étudiants à percevoir la nécessité d’une explication rationnelle qui considère chaque culture pour comprendre les dynamiques démographiques des divers pays africains.
Penser des nouveaux paradigmes qui soient déterminés par les logiques explicatives des rapports de genre en Afrique, et qui se démarquent des paradigmes de la recherche féministe occidentale, telle a été la préoccupation des étudiants lors de l’intervention surDynamiques familiales et genre.
Dans le séminaire surles mouvements sociaux,les étudiants sont encore revenus sur l’intégration régionale, mais plus politique, en vue d’une identité et une unité africaines que recherchaient les différents mouvements sociaux, même si cette perspective semble encore porter en elle les germes de son échec. Le mouvement des ONG dont leur dépendance vis à vis des idéologies occidentales est encore très présente, a également fait l’objet des échanges.
Suite à l’intervention surReligions et médias en Afrique subsaharienne, les débats engagés par les étudiants ont plus porté sur l’appropriation des différents outils de communication et de médiatisation par les femmes musulmanes qui s’implantent de plus en plus dans la sphère publique religieuse en Afrique de l’Ouest.
Le patriotisme et le nationalisme que véhiculeraient la musique populaire et d’autres mouvements culturels populaires, ainsi que les relations entre cette culture et le pouvoir, ont constitué l’essentiel des réflexions des étudiants lors du séminaire surles pièges de la culture populaire.
Analyser les rapports sociaux intergénérationnels pour déterminer la catégorie des jeunes, dans ses composantes relevant des différentes considérations culturelles et religieuses, telle a été la préoccupation des participants à la suite de l’exposé surJeunesses et rapports intergénérationnels.
Enfin, le séminaireEnjeux linguistiques et éducationa suscitéchez les étudiants diverses préoccupations sur la suprématie ou la domination des langues des colonisateurs au détriment des langues africaines, sur l’affront que se livrent les deux principales langues des colonisateurs (le français et l’anglais) pour la conquête de plus de locuteurs, et sur la complexité de la mosaïque des langues locales africaines dans le recherche d’une langue fédératrice qui soit nationale pour chaque pays.
Les différentes réflexions soulevées dans les débats, appuyées par la bibliographie qui avait été remise aux étudiants, leur ont facilité de dégager des sujets de travail ou des titres d’ouvrages à analyser dans le cadre de leur évaluation.
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Université Laval, Québec le 28 mai 2010
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