Pôle Maternelle – MF Godon/M. Simon 1/3 Bien souvent, les rituels ...
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Pôle Maternelle – MF Godon/M. Simon 1/3 Bien souvent, les rituels ...

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LES RITUELS A LECOLE MATERNELLE
Bien souvent, les rituelssont perçus pour bon nombre d’enseignants comme des moments permettant de créer un sentiment de sécurité chez les élèves par la répétition ordonnée des mêmes activités au fil des jours et des semaines.La plupart des rituels mis en place dans les classes permet de structurer le temps, de rythmer la vie des enfants qui apprennent à devenir écoliers.
Ces activités rituelles mises en place dans les classes s’articulent le plus souvent autour du calendrier, de l’appel, de la météo, de l’emploi du temps de la journée,etc.
Elles marquent un passage, assurent le réglage de la vie au sein du groupe. Elles sont le plus souvent placées en début de journée et permettent de démarrer la journée scolaire. C’est un sas entre la famille et l’école.
Mais il arrive parfoisque ces momentsdeviennent répétitifs et ennuyeux, où l’élève n’y perçoit plus de sens. Il convient alors de faire évoluer très viteces activités au fil du temps, au fil des acquisitions et des avancées observées.Il est vivement conseillé de trouver des formes et des supports qui répondent toujours à la curiosité des enfants et leur permettent d’appréhender de nouveaux savoirs.
Vers une définition des rituels : Les rituels désignent un ensemble d’activités régulièresqui doivent évoluer dans le temps en fonction de l’âge des élèves et de la période de l’année scolaire. Ils doivent échapper au piège de la routine. Ils peuvent se dérouler en petit ou grand groupe mais aussi en situation individuelles (par exemple, au moment de l’accueil). Le choix des activités rituelles doit faire l’objet d’une réflexion de la part des enseignants et d’une concertation en équipe pour aboutir à uneévolution des activités dans l’année et dans le cycle: les activités doivent évoluer de la petite à la grande section. C’est dans ce cadre bien précis de planification d’un enseignement riche, varié, évolutif et structuré que les rituels garantissent de véritables apprentissages scolaires. Prenons un exemple de rituel :l’appel
1 « L’appel, présent de la PS à la GS est un des moments forts de la vie du groupe, pendant lequel chacun est interpellé et doit répondre en se manifestant[…]. En PS, l’appel assorti d’un petit commentaire sur un petit détail vestimentaire par exemple, permet d’ « accueillir » l’enfant et de le faire exister en tant qu’individu dans le groupe.
Il faut faire évoluer ce rituel: en GS, l’appel peut être réalisé par un grand pour son groupe. L’enseignant délègue alors sa place à un élève « responsable » chargé de porter l’identité de chacun à la connaissance de tous ; pendant ce temps il complète le cahier d’appel en précisant aux élèves à quoi il sert. »
1 Source : Leleu-Galland E. (2008).La maternelle, école première et fondatrice, (p. 32). Hachette Education
Pôle Maternelle – MF Godon/M. Simon
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