POSITION DE THÈSE La présente thèse se situe dans la perspective d'une recherche approfondie sur

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Niveau: Supérieur, Doctorat, Bac+8

mémoire - matière potentielle : n

mémoire - matière potentielle : vl

cours - matière potentielle : des siècles

mémoire

POSITION DE THÈSE La présente thèse se situe dans la perspective d'une recherche approfondie sur l'histoire politique, économique et sociale russe dans un domaine particulier, celui de la vente, de la production et de la consommation d'alcool en Russie. Notre recherche se focalise essentiellement sur le phénomène du cabaret (kabak) abordant en même temps les différents types de débits de boissons qui existaient en Russie au cours des siècles. Au fond, l'histoire des débits de boissons fait partie de l'histoire sociale et de l'histoire de la vie quotidienne. De nombreuses publications traitant de l'importance sociale des débits de boissons dans plusieurs pays européens, parues ces deux dernières décennies, en sont la preuve. En ce qui concerne la Russie, le seul ouvrage important consacré aux débits de boissons, ou plus exactement au kabak (cabaret), est daté de la seconde moitié du XIXème siècle. Il s'agit de la monographie de Ivan Pry?ov Istoija kabakov v Rossii v svjazi s istoriej russkogo naroda ( « Histoire des cabarets en Russie par rapport à l'histoire du peuple russe » ), publié en 1868 à Saint-Pétersbourg. L'auteur décrit le kabak comme une institution d'Etat, coupable de la propagation de l'alcoolisme au sein du peuple russe. Bien que l'ouvrage de Pry?ov garde son importance scientifique, l'attitude tendancieuse de son auteur aurait dû inciter les chercheurs modernes à réexaminer le problème, en s'appuyant sur de nouveaux documents, afin d'y apporter un éclairage nouveau.

nouvelles de saint-pétersbourg

problème de la consommation d'alcool

consommation

textes racontant la vie quotidienne et mentionnant les visites dans les kabaks

débit de boissons

seconde moitié du xixème siècle

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POSITION DE THÈSE La présente thèse se situe dans la perspective d'une recherche approfondie sur l’histoire politique, économique et sociale russe dans un domaine particulier, celui de la vente, de la production et de la consommation d’alcool en Russie. Notre recherche se focalise essentiellement sur le phénomène du cabaret (kabak)abordant en même temps les différents types de débits de boissons qui existaient en Russie au cours des siècles. Au fond, l’histoire des débits de boissons fait partie de l’histoire sociale et de l’histoire de la vie quotidienne. De nombreuses publications traitant de l’importance sociale des débits de boissons dans plusieurs pays européens, parues ces deux dernières décennies, en sont la preuve. En ce qui concerne la Russie, le seul ouvrage important consacré aux débits de boissons, ou plus exactement aukabak(cabaret), est daté de la seconde moitié du XIXème siècle. Il s’agit de la monographie de Ivan PryžovIstoija kabakov v Rossii v svjazi s istoriej russkogo narodades cabarets en Russie par rapport à l’histoire du peuple ( « Histoire russe » ), publié en 1868 à Saint-Pétersbourg. L’auteur décrit lekabakcomme une institution d’Etat, coupable de la propagation de l’alcoolisme au sein du peuple russe. Bien que l’ouvrage de Pryžov garde son importance scientifique, l’attitude tendancieuse de son auteur aurait dû inciter les chercheurs modernes à réexaminer le problème, en s’appuyant sur de nouveaux documents, afin d’y apporter un éclairage nouveau. Toutefois, depuis la première édition du livre de Pryžov, il n’y a eu aucun ouvrage « généraliste » qui traite des problèmes qui y sont évoqués, à la lumière de documents nouveaux ou bénéficiant de nouvelles orientations méthodologiques. En revanche, les études sur l’histoire de la politique d’Etat dans le domaine de la vente et de la production de l’alcool à différentes époques sont relativement nombreuses. Cependant, tous ces ouvrages, qu’ils soient écrits par les chercheurs russes ou étrangers, traitent le problème de la consommation d’alcool en Russie comme étroitement lié à celui de l’alcoolisme. Le thème de l’alcoolisme en Russie est encore plus épineux, car en étudiant l’histoire de la production et de la vente d’alcools, les historiens concluent inévitablement que l’Etat a contribué à la propagation de l’ivrognerie chez le peuple, pour la simple raison qu’en Russie, la production et la vente d’alcool ont toujours été directement contrôlées par l’Etat. Ainsi, dans la plupart des ouvrages cités plus haut, l’on ne tient pas compte de la composante sociale de la consommation collective des boissons alcoolisées, propre non seulement à la tradition russe, mais également à celle de tous les pays européens. On a l’impression que chez les chercheurs russes, même de nos jours, la désapprobation de la consommation excessive d’alcool, « péché » reconnu comme originellement russe, est accompagnée d’un « rejet » des lieux de consommation, considérés a

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