les formes scolaires
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Marnat Agathe L1 Sciences de l’éducation Synthèse Formes Scolaires et   familles    : classes ,  fréquentations scolaires,  absentéisme, travail… Année scolaire 2012/2013 A la fin du XIXème siècle, début du XXème, plusieurs problèmes sévissaient. La forme d’enseignement connu aujourd’hui, c’est à dire le mode simultanée, un professeur/ des élèves n’était pas autant utilisée. La fréquentation scolaire assidue n’était pas répandue non plus au XXème siècle, beaucoup d’enfants manquaient l’école malgré toutes les mesures qu’essayaient de mettre en place le gouvernement pour enrayer ce phénomène. Et alors que même peu d’enfants fréquentaient l’école, le problème des devoirs à la maison se posaient déjà. Nous développerons ces problématiques en 3 parties, en premier nous verrons l’évolution des modes d’enseignement, nous nous appuierons sur les propos de Renaud d’Enfert et Francois Jacquet-Francillon puis le problème de l’absentéisme scolaire et « ses solutions » où nous nous aiderons des textes du td et enfin en dernière partie le problème des devoirs écrits à la maison en nous référant surtout à la circulaire de l’inspecteur d’académie de la Haute-Marne. Au XIXème siècle, ils existaient 3 formes d’enseignement, on les appelait des modes. Il y avait le mode individuel que l’on peut rapprocher du préceptorat, un rapport privilégié entre maître et élève.

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Publié le 14 décembre 2012
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Langue Français

Extrait

Marnat Agathe
 L1Sciences de l’éducation
Synthèse Formes Scolaires et famillessaes,s:lc fréquentations scolaires, absentéisme, travail…
 Annéescolaire 2012/2013 A la fin du XIXème siècle, début du XXème, plusieurs problèmes sévissaient. La forme d’enseignement connu aujourd’hui, c’est à dire le mode simultanée, un professeur/ des élèves n’était pas autant utilisée. La fréquentation scolaire assidue n’était pas répandue non plus au XXème siècle, beaucoup d’enfants manquaient l’école malgré toutes les mesures qu’essayaient de mettre enplace le gouvernement pour enrayer ce phénomène. Et alors que même peu d’enfants fréquentaient l’école, le problème des devoirs à la maison se posaient déjà. Nous développerons ces problématiques en 3 parties, en premier nous verrons l’évolution des modes d’enseignement, nous nous appuierons sur les propos de Renaud d’Enfert et Francois Jacquet-Francillon puis le problème de l’absentéisme scolaire et « ses solutions » où nous nous aiderons des textes du td et enfin en dernière partiele problème des devoirs écrits à la maison en nous référant surtout à la circulaire de l’inspecteur d’académie de la Haute-Marne.
Au XIXème siècle, ils existaient 3 formes d’enseignement, on les appelait des modes. Il y avait le mode individuel que l’on peut rapprocher du préceptorat, un rapport privilégié entre maître et élève. Ce modèle tend à disparaître à la fin du XIXème siècle car il y avait beaucoup d’élèves par classe, on ne pouvait pas les prendre un par un et laissée les autres. Ils existaient aussi le mode mutuel, où l’on confiait des élèves à d’autres plus avancés. Ce mode était présent surtout dans le monde ouvrier et visait à apprendre la solidarité. Il disparaît à la même époque que le mode individuel. Napoléon est au pouvoir et étouffe la culture ouvrière pour empêcher des révoltes. . Par la disparition du mode mutuel et du mode individuelle, le mode simultanée se développe. Il s’agit du mode actuel, où il y a un professeur partageant ses connaissances à un ensemble d’élèves. C’est le plus intéressant mais aussi le plus économique car il y a un professeur pour plusieurs élèves qui leur enseigne le même savoir. Pour autant, à la fin du XIXème siècle, il y avait encore très peu d’élèves dans les classes, l’absentéisme scolaire était énormément répandue en France, nous allons voir en seconde partie les causes de cette absentéisme.
A la fin du XIXème siècle, il y a beaucoup d’absences dans les classes, ces dernières sont quasiment vides comme le montre le rapport de l’inspecteur de l’académie de l’Ain. Cependant les absences des élèves ne sont pas un choix mais une obligation. Les parents ont
besoin de leurs enfants surtout dans les milieux ruraux, pour le travail aux champs, pour entretenir la ferme. Même si certains élèves ne sont pas fermiers, leurs parents les louent à des fermes voisines car ils ont besoin d’argent. Les élèves sont donc absents de l’école, non par choix mais par nécessité. Pourtant en 1887-1888, beaucoup d’enfants sont inscrits à l’école. Comme le remarque Ferdinand Buisson dans « le dictionnaire de pédagogie et d’instruction primaire », le problèmeest que très peu d’inscrit fréquente vraiment l’école. «La désertion des écoles change de forme et de nom, elle passe du registre de matricule au registre d’appel mais le problème est toujours le même ». Il y a tout de même deux absentéismes scolaires. Le premier cité plus haut qui est liés au travail des enfants, cause politique et sociale. Et le second absentéisme est pratiqué par des familles catholiques qui après la laïcisation de l’école refusent d’envoyer leurs progénitures dans ces écoles «ne respectant pas la religion». L’absentéisme dû au travail des élèves est politique et social, c’est un problème de société, ce n’est pas normal que des familles soient contraintes de faire travailler leurs enfants. Et contrairement au second absentéisme les punir ne ferait que leur infliger une double peine. Il faut les aider et cela les instituteurs l’avaient bien compris, le 17 avril 1924, les instituteurs de l’Ain se rassemblent et demandent aux « législateurs », « une loi sévère avec pénalités graves pour assurer la fréquentation scolaire jusqu’à 14 ans » mais en même temps cette obligation devra entrainer pour les populations rurales des permissions agricolesscolaires annuelles de 3 à 4 mois et le bénéfice pour tous les « parents indigents » de la loi d’assistance aux familles nombreuses (Bulletin du syndicat national des institutrices et des instituteurs). Cette proposition de loi vise à remplacer les commissions scolaires présent dans les communes et ayant pour objectif de rappeler au père son devoir d’envoyer son enfant à l’école. Ces commissions ne marchaient pas car premièrement elles n’étaient pas assez objectives composées de personnes proches de la population et deuxièmement comme dit plus haut, on s’est aperçu que ce n’est pas en punissant que les enfants iraient à l’école. L’école doit s’adapter à la population rurale. Par exemple dans l’Ain, département agricole, le rapport de l’inspecteur parle de la mise en place de pâtres communaux, des classes uniques de 4h d’horaires variables en fonction du travail des élèves et de la saison. Ce n’est pas l’élève qui s’adapte à l’école mais l’école qui s’adapte à l’élève, pour qu’ils viennent le plus souvent à l’école. Pourtant malgré toutes ces mesures, la fréquentation scolaire assidue reste rare. Pour le peuqu’ils la fréquentent, le maitre doitêtre affectif comme le dit l’inspecteur de l’Ain « parl’ascendant affectueux»(Rapport de l’Inspecteur d’académie).Pourtant même si beaucoup d’enfants ont des difficultés pour fréquenter l’école, du travail est tout de même donnée, à faire après l’école, chez soi.
Au XXème siècle, dans un contexte d’absentéisme scolaire à cause du travail aux champs, les instituteurs donnent tout de même des devoirs comme le remarque Edmond Blanguernon (inspecteur d’académie de la Haute-Marne) dans sa circulaire de novembre 1912, il dit même en parlant des devoirs écrits que « leur suppression absolue s’impose ». Les enfants n’ont pas les conditions matérielles pour les effectuer et le faire chez lui, ne l’aidera pas, au contraire, cela le maintiendra dans ses erreurs. L’enfant sera fatigué. Entre le travail à la ferme, l’école dans la journée, plus des devoirs le soir, l’enfant ne pourra pas tout mener de front et fera des impasses. Par contre Edmond Blanguernon ne proscrit pas les devoirs oraux, comme il le dit « jeverrais au contraire avec plaisir que vous donniez comme tâche à vos élèves, avec une leçon à apprendre […] un petit dessin d’imagination…». L’inspecteur proscrit les devoirs écrits ne voyant pas leur utilité surtout après une longue journée mais n’est pas contre et voit plutôt d’un bon œil les devoirs oraux. On peut faire un rapprochement avec la place des devoirs à l’heure actuelle. Des le début du XXème siècle, l’intérêt des devoirs est déjà remis en cause, pourtant aujourd’hui encore, les professeurs des écoles donnent des devoirs écrits à leurs élèves, des le CP. Alors que signalons-le les devoirs ont été supprimés en 1956. Aujourd’hui de nouveaux concepts d’enseignement sont essayés notamment le concept de « l’école à l’envers ». Les élèves vont les cours chez eux via l’intranet de l’établissement où des vidéos des professeurs sont en ligne. Une fois que les élèves ont vu ces vidéos, ils notent leurs questions et le lendemain à l’école travaille sur ce cours avec des exercices écrits, comme cela ils peuvent demander de l’aide au professeur. Le cours est fait à la maison et les devoirs à l’école. Pour conclure cette partie, l’intérêt des devoirs à la maison n’a jamais été prouvé et continue aujourd’hui à être un sujet polémique, faut-il oui ou non donner des devoirs ?Et si oui de Quelles sortes? La question des devoirs à la maison fera surement encore couler beaucoup d’encre.
En conclusion, les formes d’enseignement n’ont pas toujours été les mêmes, plusieurs au XIXème coexistaient mais on peut dire que la forme simultanée étaient la plus intéressante, ou tout du moins celle qui à le plus convaincu. Avant, l’absentéisme scolaire était répandu mais contrairement à aujourd’hui, ce n’était pas un choix mais une nécessité. On ne peut pas comparer l’absentéisme scolaire de nos jours par rapport à celui du XIX/XXème siècle, tout d’abord car il était beaucoup plus répandu et en plus les causes étaient complétement différentes.Et enfin les devoirs écrits étaient déjà fortement déconseillés au XXème siècle. On peut rapprocher la question des devoirs des questions d’éducation actuelles car des la fin du
XIXème siècle, on savait que les devoirs écrits était une fausse bonne idée, qu’elle confortait les élèves dans ses erreurs pourtant aujourd’hui encore, presque tous les instituteurs donnent des devoirs. Mais des nouveaux concepts sont mis en place comme «l’école à l’envers» expliquée en dernière partie mais il faut voir son efficacité sur le long terme.
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