BIOLOGIE COMPORTEMENTALE

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  • exposé - matière potentielle : bernardin
GEORGES DUBAL BIOLOGIE COMPORTEMENTALE Editions XX + XY
  • finalité illusion biologique
  • penser au rite de passage des sociétés primitives arrachant le garçon au clan maternel
  • interne au milieu écologique
  • pensée
  • pensées
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81

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

5 Mo

GEORGES DUBAL









BIOLOGIE
COMPORTEMENTALE










Editions XX + XY La Biologie comportementale
I. FINALITÉ
Illusion biologique



L’HOMME

VIENT DE LA GRANDE LUMIÈRE DES PHOTONS FOSSILES
DONT LA MATIÈRE EST ISSUE



LE PHÉNOMÈNE VITAL EST LE PRIVILÈGE DE NOTRE PLANÈTE
QUI A PRÉSENTÉ LES CONDITIONS REQUISES



NOTRE PENSÉE BIOLOGIQUE EST AINSI DEVENUE
LE CERVEAU DE L’UNIVERS



"Remonter des effets à leurs causes" (Freud)
II Georges Dubal

LA BIOLOGIE COMPORTEMENTALE
A SES RACINES DANS "L ’INSTINCT" ET DANS L’INTELLIGENCE
EN RAPPORT AVEC LE MILIEU.



"L’INSTINCT" n’explique rien, c’est lui qu’il faut expliquer.



Toute sa vie, Freud a répété que le COMPORTEMENT avait son substrat
dans la BIOLOGIE.



De son côté, Robert Stoller, Professeur de Psychiatrie et psychanalyste à Los
Angeles écrivait :
"Est-ce qu’une meilleure compréhension de la théorie de l’apprentissage et
de l’éthologie n’est pas nécessaire pour nous tous, analystes, qui sommes
concernés par les causes premières ?"



En janvier 1949, le Dr J. Leuba, président de la Société de Psychanalyse et
Dr ès Sciences naturelles m’adressait une lettre où il disait : "Sans autres
données que les faits biologiques, je suis arrivé, depuis une quinzaine
d’années, à la conclusion que les instincts sont un concept parfaitement
inutile".



LIBÉRÉS DE CETTE NOTION OBSCURANTISTE, NOUS POUVONS
COMMENCER À VOIR LE "NON DIT" DU COMPORTEMENT
ANIMAL ET HUMAIN.
III La Biologie comportementale
"NOUS UTILISONS
SEULEMENT 10% DE
NOS CAPACITÉS
MENTALES"
IV Georges Dubal
PREMIÈRE QUESTION

l n'est pas indifférent pour un ouvrage concernant "LA BIOLOGIE DU
COMPORTEMENT" de connaître les sources de l'auteur et de quel bois il I se chauffe pour attiser sa flamme. Or, la meilleure définition revient
encore à présenter son portrait bio-psychologique.
C'est une jeune amie, Sandra, qui s'en est chargée dans ce qu'elle appelait
"un portrait floral" :
"Pour Georges, qui, à l'aube de ses 80 ans, a su garder la verve
printanière d'un jeune homme. Puissent encore beaucoup de roses s'épanouir au
contact de ce fabuleux psychanalyste, théologien, cinéaste, écrivain,
philosophe, musicien, conférencier, métaphysicien et chercheur, explorateur".
Devant cette liste exhaustive, je ferai deux remarques : A côté de
"théologien" il faudrait ajouter "athée" et dans le terme de "métaphysicien"
supprimer le "méta"; ainsi mon narcissisme personnel serait satisfait.

Dans une lettre adressée au pasteur Pfister, en 1918, Freud s'interrogeait
ainsi : "Pourquoi la Psychanalyse n'a-t-elle pas été créée par l'un de tous ces
hommes pieux, pourquoi a-t-on attendu que ce fût un Juif tout à fait athée ?"
Cette remarque me touche profondément, car si je n'étais pas athée moi-
même, j'aurais attribué à Dieu le Père ou à la Mère Nature les astuces du
Comportement animal.
Renonçant à ce type d'explication, j'ai été obligé de chercher ailleurs, et
ainsi j'ai pu m'identifier à l'animal dans ses réactions comportementales - fonction
de sa structure et de celle du milieu, selon une boucle cybernétique.
V La Biologie comportementale

L'INTENTION de ce Prologue a sans doute pour effet de
mieux nous faire comprendre le style de l'auteur.
Loin du système académique nous cantonnant de la
Crèche à l'Université, il a su voir le monde ne serait-ce qu'à
travers ses observations en Afrique, aux Indes et en Amérique
latine.
Cette orientation dans l'Espace et ses voyages dans le
Temps nous explique l'aspect encyclopédique de sa recherche
alimentée par une capacité de lecture peu ordinaire.
Le piment des citations bibliques nous rappellent le
fondement inconscient de la pensée européenne, et il nous
découvre nos racines biologiques inclues dans l'Univers
astrophysique.
Pour parler plus directement de Psychologie, son
cheminement s'éclaire comme dans un film où le sens de la
trame est illustré par de nombreux exemples. Ainsi son goût
du cinéma trouve un écran pour ses remarques contrastées en
noir-blanc ou pour son texte vivement coloré.
Malgré son âge, il n'aime pas que l'on parle au nom de
l'autorité de l'expérience, et comme Laborit et Morin, il ne quitte
pas le plan expérimental tourné vers la prospective de demain,
évitant ainsi de tomber dans le piège du Finalisme.
Deux pensées illustrent bien l'esprit de cette recherche sur
le fondement biologique et cybernétique de l'homme dans le
monde animal et végétal : "Efforce-toi, disait Marc Aurèle, de
découvrir le but de tes propos". N'est-ce pas aussi l'un des buts de
la psychanalyse. Et, il convient pour Dubal de citer Béjart : "Les
hommes se tapent dessus parce qu'ils n'osent pas se caresser".


Pr. Mary Vuanaz












VI Georges Dubal
LA BIOLOGIE UTILITAIRE OU LE MOT DE LA FAIM

LE PETIT CHAPERON ROUGE


- Tire la chevillette, la bobinette cherra.

Le Petit Chaperon rouge tira la chevillette, et la porte s'ouvrit. Le loup, la
voyant entrer, lui dit, en se cachant dans le lit sous la couverture :

- Mets la galette et le petit pot de beurre sur la bûche, et viens te coucher
avec moi.
Le Petit Chaperon rouge se déshabille et va se mettre dans le lit, où elle
fut bien étonnée de voir comment sa mère-grand était faite en son déshabillé.
Elle lui dit :
- Ma mère-grand, que vous avez de grands bras !
- C'est pour mieux t'embrasser, ma fille.
- Ma mère-grand, que vous avez de grandes jambes !
- C'est pour mieux courir, mon enfant.
- Ma mère-grand, que vous avez de grandes oreilles !
- C'est pour mieux écouter, mon enfant.
- Ma mère-grand, que vous avez de grands yeux !
- C'est pour mieux voir, mon enfant.
- Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents !
- C'est pour mieux te manger.

Et, en disant ces mots, ce méchant loup se jeta sur le Petit Chaperon
rouge, et la mangea.

















VII La Biologie comportementale
ADAPTATION UNIVERSELLE DES ORGANISMES (1877)

AU BON PLAISIR DE
BERNARDIN DE SAINT- PIERRE


"Si l'on vient à examiner les animaux, on n'en trouve aucun de défectueux dans
ses membres si on a égard à ses mœurs et aux lieux où il est destiné à vivre.
Le long gros bec du Toucan et sa langue faite en plumes étaient nécessaires à
un oiseau qui cherche les insectes éparpillés dans les sables humides de rivages
de l'Amérique. Il lui fallait à la fois une longue pioche pour fouiller, une large
cuiller pour les ramasser et une langue frangée de nerfs délicats pour y sentir sa
nourriture. Il fallait de longues jambes et un long cou aux hérons, aux grues, aux
flamants et autres oiseaux qui marchent dans les marais et qui cherchent leur
proie au fond des eaux... aucun animal n'a manqué d'un membre nécessaire et n'en a reçu
d'inutiles. Ce qui nous apparaît, au premier coup d'oeil, une défectuosité dans les
animaux, est, à coup sûr, une compensation merveilleuse de la Providence, et ce
serait souvent une exception à ses lois générales si elle en avait d'autres que l'Utilité
et le Bonheur des êtres".

Finalité ou Causalité ?

Vingt siècles avant ce texte, Lucrèce, en parlant "De la Nature" écrit : "Ce
système de la Nature que j'expose est une découverte récente" (V/385). (Cette
remarque aurait pu paraître après l'exposé de Bernardin de Saint-Pierre). Il savait que
"la Nature n'a nullement été créée pour nous par une volonté divine" (V/20), et que
&q

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