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Anmerkung / Annotation
Dies ist eine Vorabveröffentlichung der Dissertation. Sie wird
durch eine von den Gutachtern genehmigte Fassung ersetzt.
This is a prepublication of the thesis. It will be replaced by the
approved thesis.
Damien François
CONSTRUCTION ET REPRESENTATION DE LA
SIMULTANEITE , DE L UBIQUITE ET DE
IMMEDIATETE
ECRITURE ET LECTURE CINEMATOGRAPHIQUES DU
SURSIS DE SARTRE
NOUVELLE ORTHOGRAPHE.
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"Au départ, l'art du puzzle semble un art bref, un art mince, tout entier contenu
dans un maigre enseignement de la Gestalttheorie: l'objet visé - qu'il s'agisse d'un
acte perceptif, d'un apprentissage, d'un système physiologique ou, dans le cas qui
nous occupe, d'un puzzle de bois - n'est pas une somme d'éléments qu'il faudrait
d'abord isoler et analyser, mais un ensemble, c'est-à-dire une forme, une structure:
l'élément ne préexiste pas à l'ensemble, il n'est ni plus immédiat ni plus ancien, ce
ne sont pas les éléments qui déterminent l'ensemble, mais l'ensemble qui
détermine les éléments: la connaissance du tout et de ses lois, de l'ensemble et de
sa structure, ne saurait être déduite de la connaissance séparée des parties qui le
composent: cela veut dire qu'on peut regarder une pièce d'un puzzle pendant trois
jours et croire tout savoir de sa configuration et de sa couleur sans avoir le moins
du monde avancé: seule compte la possibilité de relier cette pièce à d'autres
pièces, et en ce sens il y a quelque chose de commun entre l'art du puzzle et l'art
du go; seules les pièces rassemblées prendront un caractère lisible, prendront un
sens: considérée isolément une pièce d'un puzzle ne veut rien dire; elle est
seulement une question impossible, défi opaque; mais à peine a-t-on réussi, au
terme de plusieurs minutes d'essais et d'erreurs, ou en une demi-seconde
prodigieusement inspirée, à la connecter à l'une de ses voisines, que la pièce
disparait, cesse d'exister en tant que pièce: l'intense difficulté qui a précédé ce
rapprochement, et que le mot puzzle - énigme - désigne si bien en anglais, non
seulement n'a plus de raison d'être, mais semble n'en avoir jamais eu, tant elle est
devenue évidence: les deux pièces miraculeusement réunies n'en font plus qu'une,
à son tour source d'erreur, d'hésitation, de désarroi et d'attente". ( Perec , Georges
La vie mode d'emploi , 1978, Paris: Hachette [coll. Le Livre de poche, 5341], p.
15-16 (en italiques dans l'original).
"All things are connected. Whatever befalls the earth befalls the sons and
daughters of the earth. Man did not weave the web of life; he is merely a strand in
it. Whatever he does to the web, he does to himself". ( Seattle Chief): How Can
One Sell the Air? ( Gifford, Eli Cook Michael R. [Ed.] , 1996, Göttingen:
Lamuv, p. 84).
"No talk is ever given without first indicating your humility. «I am an ignorant
man; I am a poor man» - all the talks start this way - «I don't know nearly as much
as you men sitting around here, but I would like to express my humble opinion»,
and then he'll knock you down with logic and wisdom". ( Quetone, Allen
[Kiowa]: "The Modern Indian's Dilemma", in: Morey , Sylvester M ./ Gilliam
Olivia : Allen C. Respect for Life: The Traditional Upbringing of American
Indian Children , 1974, Garden City: Waldorf Press, p. 151).
"The aphoristic and fragmentary nature of McLuhan 's discourse, is «weird and
hybrid dabbling» in «scientific mysticism», as Lapham puts it, have all become
familiar as a postmodern style of writing and, equally important, historical
investigation [...]. One of the reasons McLuhan chose aphorism as his favored
means of expression is that aphorism - like television - is by nature incomplete.
Aphorism requires «participation on the part of the person regarding it or thinking
about it», and is therefore the language, he believes, of teaching" ( McLean
Adrienne L.: "Media Effects. Marshall McLuhan , Television Culture, and The
X-Files ", in: Film Quarterly , 4, 51, Summer 1998, Berkeley, p. 4 and 6) (en
italiques dans l'original)3
1. INTRODUCTION
1.1 SARTRE ET MTV.................................................................................................................... 7
1.2 LA SIMULTANÉITÉ D'UN POINT DE VUE ETHNO-ANTHROPOLOGIQUE............................... 23
1.3 COMPACT WORLD OU LA VAGUE DÉFERLANTE DE L'INSTANTANÉITÉ ET DE LA
SIMULTANÉITÉ ......................................................................................................................... 25
1.4 LE REGARD PARALLÈLE DE LA TÉLÉSURVEILLANCE........................ 38
2. L'ESPACE ET LE TEMPS
2.1 L'ESPACE DU TEMPS ........................................................................................................... 48
2.2 LE FORMATAGE DES GÉNÉRATIONS................... 64
2.3 LES FLUCTUATIONS ENTRE L'OBJECTIF ET LE SUBJECTIF................ 70
2.4 LA POÉTIQUE DU MONTAGE ............................................................................................... 80
2.5. L'APPLICATION DE LA NOTION DE MONTAGE À LA LITTÉRATURE .................................. 88
2.6 LE PARALLÉLISME LITTÉRAIRE......................... 95
3. LA REPRÉSENTATION DE LA SIMULTANÉITÉ
3.1 LES DIFFÉRENTES CONFIGURATIONS DE LA SIMULTANÉITÉ ET L'ARTICULATION DE LA
CONTINUITÉ.............................................................................................................................. 98
3.2 MONTAGE ET SIMULTANÉISME........................ 102
3.3 LA SIMULTANÉITÉ PRÉ-FILMIQUE ET LE LANGAGE CINÉMATOGRAPHIQUE .................. 107
3.4 LA CRÉATION PAR LA RÉCEPTION.................................................................................... 112
3.5 LA CONSTRUCTION DE LA SIMULTANÉITÉ DANS LA CONSCIENCE DU RÉCEPTEUR......... 120
4. L'EXPÉRIENCE COLLECTIVE
4.1 LA VIE PAR PROCURATION ............................................................................................... 125
4.2 LA FOULE ET LE MONTAGE CINÉMATOGRAPHIQUE: LE SURSIS COMME HYPERTEXTE . 135
4.3 ÉNONCIATION ET EXTÉRIORITÉ....................................................................................... 1474
4.4 L'ANTI-PSYCHOLOGISME NOIR ........................................................................................ 151
4.5 LES RAPPORTS CINÉMA ET LITTÉRATURE ....................................................................... 156
4.6 LA LECTURE DE LA RÉALITÉ............................ 161
5. LES SYSTÈMES PARALLÈLES
5.1 L'ÉCRITURE CINÉMATOGRAPHIQUE................................................................................ 164
5.2 LES ARTICULATIONS MACROSTRUCTURALE ET MICROSTRUCTURALE .......................... 176
5.3 UNE SEMAINE DE SURSIS PRATIQUE................. 179
5.4 LA VITESSE DISCURSIVE, GARANTIE DE LA SIMULTANÉITÉ DIÉGÉTIQUE....................... 187
5.5 LA LECTURE DE L'IMAGE ................................................................................................. 190
6. LA COMPOSITION DU MOMENT
6.1 LANGAGE ET LINÉARITÉ .................................................................................................. 195
6.2 REPRISE, TRANSIT ET PIVOT SCRIPTURAL....... 202
6.3 LE RACCORD SELON LE PRINCIPE DE CAUSALITÉ............................ 208
6.4 L'ÉCRIT DANS TOUS SES ÉCRITS....................................................................................... 216
6.5 LE DÉSIR OMNIPRÉSENT DE L'OMNIVOYANCE................................. 225
6.6 LE SYNTAGME ALTERNÉ .................................................................. 232
7. LE MONDE SELON SARTRE
7.1 LA LECTURE CINÉMATOGRAPHIQUE - LA CONCEPTION SARTRIENNE DU LECTEUR....... 238
7.2 DIÉGÈSE LITTÉRAIRE - DIÉGÈSE FILMIQUE - CYBERESPACE .......................................... 247
7.3 LE MONDE VIRTUEL DU SURSIS ........................................................ 259
7.4 LE SURSIS, TEXTE VISIONNAIRE....................................................... 262
7.5 LE CÉRÉBRISME CONSTRUCTIVISTE ................................................ 269
CONCLUSION: L'AÉROPORT COMME MÉTAPHORE POUR LA PENSÉE.....................2755
BIBLIOGRAPHIE................................................................................................................... 2896
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Photogramme reproduit dans Polster , Bernd (Hrsg): West Wind. Die Amerikanisierung Europas, 1995, Köln:
DuMont, p. 241.1
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