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David Delaunay Http://Mpsiddl.Free.Fr
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Numérotation des nombres rationnels
Un ensembleest dit dénombrable si et seulement si il existe une bijection entre l’ensembleℕdes entiers
naturels et. Cette bijection permet alors de numéroter les éléments de.
1.
2.
2.a
2.b
2.c
3.
Partie I
Montrer que les ensemblesℕ∗et= {2/∈ℕ}sont dénombrables.
Dans cette question, on désire établir queℤest dénombrable.
Pour cela on introduit l’applicationϕ:ℕ→ℤdéfinie par :
ϕ()=2 siest pair etϕ()= −(+1) 2 siest impair.
Calculerϕ() pourallant de 0 à 5.
Montrer que l’applicationϕest bien définie.
Etablir queϕest bijective.
Dans cette question, on désire établir queℕ2est dénombrable.
Pour cela on introduit l’applicationϕ:ℕ2→ℕ∗définie par :
ϕ(,)=2(2+1)
3.a Montrer queϕest bien définie et qu’elle est injective.
3.b En observant, pour tout∈ℕ∗, l’existence d’une plus grande puissance de 2 divisant, établir queϕ
est surjective.
3.c Conclure queℕ2est dénombrable et qu’il en est de même deℤ2.
4. Dans cette question, on désire établir queℚest dénombrable.
4.a Exhiber une injection deℕdansℚ.
4.b On appelle représentant irréductible d’un nombre rationnell’unique fraction irréductible égale à
avec∈ℤet∈ℕ∗.
Observer que l’applicationϕ:ℚ→ℤ×ℕ∗qui à∈ℚ (associe le couple,)∈ℤ×ℕ∗avec le
représentant irréductible est injective. Est-elle surjective ?
4.c Former une injection deℚdansℕ.
On peut alors conclure queℚest dénombrable à l’aide du théorème de Cantor-Bernstein dont la démonstration
est l’objet de la partie suivante.
Partie II
On veut démontrer le résultat suivant :
« Etant donnés deux ensembleset, s’il existe une injection dedanset une injection de
dansalors il existe une bijection entreet. »
Supposons que:→et:→soient deux applications injectives.
On forme=:→et on note=(Im) .
1. On forme= {∈() /⊂et()⊂}.
1.a Observer que l’ensembleest non vide.
1.b Soit∈. Montrer que()⊂( que) et(())⊂() .
En déduire que∪()∈.
2. On forme=∩. On remarque queest inclus dans tout ensembleappartenant à.
∈
2.a Montrer que∈.
2.b En exploitant II.1.b, établir que⊂∪( que) puis=∪() .
2.c
3.
3.a
3.b
4.
Montrer que−1()=() .
On pose=′() ,=et′=−1() .
On considère ensuite les applications′:→′et′:→′induites paret.
Observer que′et′sont bijectives.
Montrer que′=′
On introduit enfin l’applicationϕ:→définie par :
Montrer queϕest bijective.
ϕ(
)=′′(−1)(i s s)in∈on.