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  • redaction - matière potentielle : la revue anatoli
  • cours - matière potentielle : adoption en vue
Conférence Internationale Le Maroc : Quel modèle de développement économique pour une réforme politique réussie? Conférence annuelle multidisciplinaire de la Moroccan Fulbright Alumni Association (MFAA) Organisée en partenariat avec Date : 17 décembre 2011 Centre d'Accueil et de Conférences de la Fondation Mohammed VI pour la Promotion des Œuvres Sociales de L'Éducation-Formation Madinat Al-Irfane, Rabat THE MOROCCAN FULBRIGHT ALUMNI ASSOCIATION لاجةيعم لامةيبرغ لخيجير بجمانر فتياربلو
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THE MOROCCANFULBRIGHT ALUMNI ASSOCIATION
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Date : 17 décembre 2011 Centre d'Accueil et de Conférences de la Fondation Mohammed VIpour la Promotion des Œuvres Sociales de L’Éducation-FormationMadinat Al-Irfane, Rabat
THE MOROCCAN FULBRIGHT ALUMNI ASSOCIATION(MFAA) MFAA a été créée il y a huit ans pour regrouper les quelques 1000 lauréats marocains du programme Fulbright. Ce programme offre des bourses de mérite à des étudiants et chercheurs brillants pour rejoindre les universités américaines les plus prestigieuses. MFAA regroupe ces lauréats au sein d’un réseau multidisciplinaire de haut niveau au service de notre pays. Les membres de ce réseau opèrent dans différents secteurs (y compris, secteur privé, administration et université) et différentes régions du Royaume. ème MFAA a organisé une série d’événements majeurs, par exemple, la célébration du 60 ème anniversaire du programme Fulbright, et la célébration du 25 anniversaire de la création de la Commission Maroco-Américaine pour les Echanges Educatifs et Culturels, en plus de ses conférences annuelles qui sont dédiées chaque année à un thème revêtant un intérêt stratégique pour le Maroc. Cette année, MFAA a choisi pour sa conférence annuelle le thème «Le Maroc : Quel modèle de développement économique pour une réforme politique réussie ?».
OBJECTIFS DE CETTE CONFERENCEPendant les quinze dernières années, le Maroc a engagé un processus de libéralisation aussi bien politique qu’économique. Des réformes constitutionnelles et institutionnelles ont été adoptées ainsi qu’un certain nombre de mesures visant l’intégration de l’économie marocaine au sein de l’économie mondiale. Le Maroc a réalisé certes des avancées en matière des droits humains et libertés, d’élargissement du champ de la participation politique, de lutte contre la corruption. Néanmoins, certains observateurs estiment que les réformes n’ont pas abouti à une démocratisation avérée du système ni à une relance économique susceptible d’assurer le bien-être des Marocains.
Le processus de réforme en cours a connu une accélération de son rythme sous l’effet du vent de révoltes qui a soufflé sur la région arabe pendant les derniers mois. En effet, une série de marches, sit-in et manifestations a été organisée par le mouvement du 20 février. Ce mouvement a des revendications à caractère politique, économique et social qui ressemblent aux exigences des peuples en Tunisie et en Egypte. Le désir de plus de liberté, de démocratie, de justice sociale est certes une caractéristique commune entre les mouvements de revendication dans la région arabe.
Face à cette nouvelle conjoncture nationale et régionale, l’institution monarchique a adopté une stratégie réformatrice et a réagi par un discours historique le 9 mars dans lequel elle a annoncé une réforme de la constitution. Des initiatives ont été entreprises pour répondre aux revendications économiques et sociales parmi lesquelles l’instauration du Conseil Economique et Social. Le 1er Juillet, le projet de constitution a été adopté à presque 98% des votes exprimés. Des élections législatives anticipées ont été organisées le 25 novembre de cette année. Elles ont été unanimement saluées, qualifiées de libres, et elles ont porté le Parti de la Justice et du Développement (PJD) islamiste à former un gouvernement. Par ailleurs, un ensemble de textes et lois organiques sont en cours d’adoption en vue de concrétiser les dispositions de la nouvelle constitution.
L’adoption d’une nouvelle constitution ainsi que des mesures visant à réformer le champ politique constituent une avancée indéniable dans la construction démocratique au Maroc. Toutefois, pour que les marocains ressentent l’impact de ces réformes sur leur quotidien, une stratégie économique et sociale est à développer pour soutenir la transition politique. Le processus de réforme en cours met le pays au centre de toutes les transitions : transition démographique, transition économique et sociale et enfin transition politique. Les mois à venir seront certes semés d’embûches. Le Maroc, à l’image d’autres pays dans la région, sera confronté au problème de l’articulation des priorités dans la gestion de son processus de réforme. Les transitions démocratiques entraînent assez souvent des phases de décroissance économique avant une reprise. La question qui se posera avec acuité pour tous les pays de la région est la suivante : quelles réformes économiques et sociales faut-il adopter pour soutenir la transition vers la démocratie ?
Les trajectoires de développement politique offrent une diversité de modèles et de cheminements. Plusieurs modèles théoriques ont été développés pour analyser les effets de prospérité sur la démocratie et vice versa. Parmi ces travaux nous pouvons citer le classique de S. Lipset (1959)1 selon lequel aussi bien le développement de l’éducation que l’élargissement d’une classe moyenne augmentent la réceptivité aux normes démocratiques. Depuis, une opinion partagée, empiriquement testée et avec une forte régularité, veut que la prospérité stimule la démocratie. Ceci dit, aussi bien la corrélation du niveau de la richesse avec la démocratisation que la corrélation inverse demeurent très discutées. Au-delà des liens de causalité, la plupart des expériences des pays de l’Europe du Sud, de l’Amérique Latine ou de l’Europe de l’Est ont montré que le développement économique est une barrière contre le retour à l’autocratie.
Afin de préserver les acquis de la dernière décennie, il s’avère nécessaire d’engager une réflexion sur les voies à suivre. Le Maroc du pilotage à vue et de la politique au jour le jour n’est ni viable ni durable. L’instauration de la démocratie n’a pas de prix, mais elle a certes un coût d’où l’intérêt de réfléchir sur les mesures économiques et sociales à entreprendre pour que les efforts de démocratisation aboutissent.
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Pour saisir cette problématique dans ses différentes dimensions, l’Association des Anciens Lauréats de la Bourse Fulbright (MFAA) organise une conférence sur les enjeux et contraintes économiques et sociales de la réforme politique au Maroc. Son objectif principal est de réfléchir sur le comment de la réforme, comment le Maroc peut-il réussir simultanément sa transition politique et économique ? Il s’agira pour nous de : 1-S’interroger sur les progrès économiques et sociaux réalisés et s’ils ont pu constituer un levier suffisant pour la promotion de la démocratie, (diagnostic/état des lieux), 2-Réfléchir sur les politiques économiques susceptibles d’accompagner et de soutenir les réformes politiques en cours, 3-Développer des recommandations concernant les mesures économiques et sociales favorables à la transition démocratique au Maroc. Pour traiter ces axes, des chercheurs et experts pluridisciplinaires, nationaux et internationaux, seront conviés à ce débat pour parler aussi bien de la situation au Maroc que de l’expérience dans d’autres pays. Des acteurs politiques, représentants du monde des affaires et de la société civile participeront également aux travaux de la conférence.
PROGRAMME PREVISIONNEL DE LA CONFERENCELe Maroc : Quel modèle de développement économique pour une réforme politique réussie ?17 Décembre, 20118h30-9h00 Accueil des participants et inscription 9h00-9h20Mots de Bienvenue et Introduction (Organisateurs & Partenaires) 9h20-10h00Discours introductif : Les défis socio-économiques au Maroc Driss Guerraoui, Professeur universitaire, Secrétaire Général du Conseil Economique et Social (CES)Débat 10h00-11h00Séance 1 : Développement économique et démocratie : perspectives comparéesPrésident de séance :Driss Maghraoui, Faculté des Humanités & Sciences Sociales, Université Al Akhawayn (AUI)The Democracy-Development Illusion George Joffé, Professeur universitaire, Department of Politics and International Studies, Université de Cambridge, UKInteractions entre démocratie, stabilité politique et développement : une analyse à la lumière de l’expérience Turque Deniz Akagul, Université de Lille I, France11h00-11h15 Pause café11h15-13h15Séance 2 : Le Maroc à l’heure des transitions Président de séance :Rachid Benmokhtar, Président de l’ONDH, et Président du Comité Scientifique du Rapport du Cinquantenaire sur le Développement Humain au MarocLe développement social: les défis d'une transition Rahma Bourquia, Professeur Universitaire, ancienne présidente de l’Université Hassan II, MohammediaUne économie qui émerge sans être émergente Driss Benali, Professeur universitaireRéforme politique : la transition inachevée Saloua Zerhouni, Professeur universitaire, Université Mohamed V-SouissiLes stratégies de développement économique et social Ahmed Rhazaoui, ancien directeur PNUD, Professeur Visiteur, AUIDébat Synthèse & Recommandations 13h20-14h50 Déjeuner 15h00 Ouverture de l’Assemblée Générale de l’Association MFAA (Seulement pour les membres de l’Association)
BIOGRAPHIES DES INTERVENANTS INVITES DE L’ETRANGERGeorge Joffé University of Cambridge, UKGeorge Joffé teaches the international relations of the Middle East and North Africa on postgraduate courses at the Department of Politics and International Studies at the University of Cambridge in England and supervises PhD studies in this and related fields. . He is also attached to the Centre for Global Governance in the London School of Economics in London University. He also teaches on an MA course on the geopolitics of the Middle East and North Africa at King’s College, London University. He is a professorial fellow at the Global Policy Institute in London Metropolitan University where, until September 2009, he ran a seminar series on Middle Eastern issues. He also held a visiting fellowship at the Centre of Islamic Studies at the University of Oxford between 2006 and 2009. Previously he was the deputy-director of the Royal Institute of International Affairs in London. His primary interests are in North African and Middle Eastern affairs and he runs a research centre in the Department of Politics and International Studies, devoted to these issues. The Centre also produces a journal, the Journal of North African Studies, which he founded and now co-edits with Professor John Entelis at Fordham University in New York It is the only peer-reviewed journal on North African studies in English and is published in conjunction with AIMS by Routledge. He also has an active interest in energy security, having acted as a consultant to the Iran-American Claims Tribunal at The Hague over offshore joint-venture compensation claims and having recently authored, with Professor Paul Stevens and others, a major research report for the International Association of Petroleum Negotiators. He has also recently published a study on resource nationalism. In addition to his academic responsibilities, he lectures and provides consultancy on the Middle East and North Africa to, amongst others, the Royal College of Defence Studies in London, the NATO Defence College in Rome and the Centre for Security Policy in Geneva. He is also a senior research associate at the Institute of Security Studies of the European Union in Paris, as well as being a professorial research fellow at the Royal United Services Institution for Security Studies in London, where is director of the Institute’s Qatar programme. Until 2009, he was also a research fellow at the Instituto de Estudos Estratégicos e Internacionais in Lisbon where he was associated with the EuroMeSCo policy institute network which brought together policy institutes and universities in Europe and the South Mediterranean. He is currently engaged in writing a book for Cambridge University Press on Muslims in Europe. Title of the talk: "THE DEMOCRACY-DEVELOPMENT ILLUSION” Abstract: There is a convention today that democratic governance is an inevitable and essential component to economic development as part of the process of creating a modern state. History, however, does not necessarily support such a view. Most European states began a process of economic development without the lineaments of democratic governance, where political institutions were often a facade for elite interests or centralised power. The linkage between the single political party and centrally-planned economic development is also well-known. Even some of the most successful South East Asian and Asian economic success stories had little by way of democratic governance, however defined. Yet, at the same time, mature examples of economic development are generally democratic in nature, suggesting that, at some point in the developmental process, democratic accountability ensures economic efficiency. This paper will seek to examine this apparent linkage in the light of the recent experiences of North African states.
Deniz Akagul Université de Lille IDeniz Akagül est spécialisé dans l’économie du développement et de mondialisation au Moyen-Orient et Asie centrale. Il est Maître de Conférences à l’Université Lille 1, chercheur à EQUIPPE (Economie quantitative, de l'Intégration et Politiques Publiques Européennes), et chercheur associé à l'IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques). Membre du jury du concours du Capes, il a participé à des comités internationaux d’expertise. Il fait partie du comité de rédaction de la revue Anatoli publié par les Éditions CNRS. Il a rédigé plusieurs articles sur l’économie turque et co-signé avec Semih Vaner deux ouvrages ; « L’Europe : avec ou sans la Turquie ? » (2005, Éditions d’Organisation, Paris) et « La Turquie en mouvement » (1995 Éditions Complexes, Bruxelles). Ses travaux de recherches portent sur les thèmes variés en rapport avec l’économie ème turque ; ouverture à l’extérieure depuis le 19 siècle, l’ouverture financière de 1989 et ses conséquences dans le domaine de la stabilité macro-économique, les interactions entre la démocratie et le développement, le commerce et la politique extérieurs, le commerce et la paix, les intérêts économiques et les opinions publiques dans le cas des relations entre la Turquie et l’Union européenne, les mouvements migratoires internes et internationaux dans le cas turc. Intitulé de l’intervention: « INTERACTIONS ENTRE DEMOCRATIE, STABILITE POLITIQUE ET DEVELOPPEMENT : UNE ANALYSE A LA LUMIERE DE L’EXPERIENCE TURQUE » Abstract:Les interactions entre la démocratie, la stabilité politique et le développement font l’objet d’une littérature abondante en sciences économiques et politiques. Ce travail qui offre une analyse à travers l’expérience turque montre que les relations de cause à effet ne sont pas univoques. La première section traite l’interaction entre démocratie et développement, tente d’apporter des éclairages dans le cadre des schémas déterministes tant économique que politique. Quels sont les déterminants économiques qui ont pu jouer dans les trois coups d’État qui ont suivi le passage au multipartisme en 1950 ? Comment la Turquie a pu éviter les coups d’État, malgré les crises économiques profondes (1994, 1999, 2001) auxquelles elle a dû faire face ? À partir des arguments avancés dans le cadre des schémas déterministes, la réflexion menée dans la seconde section traite la relation entre l’instabilité politique et l’instabilité économique qui a caractérisé une période importante de la Turquie contemporaine. Les observations effectuées à partir de la distinction entre gouvernements stables s’appuyant sur une majorité constituée d’une seule formation politique et gouvernements de coalition d’une part et à partir des comportements des électeurs d’autre part, attirent l’attention sur un possible cercle vicieux instabilité politique – instabilité macroéconomique – faible croissance – instabilité politique.
LIEU DE LA CONFERENCE : Centre d'Accueil et de Conférences de la Fondation Mohammed VI pour la Promotion des Œuvres Sociales de l’Éducation-Formation Avenue Allal El Fassi, Madinat Al-Irfane, Hay Riad Rabat
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