Une escouade pour vider les salles de cours à l UQTR  LA GRÈ
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Une escouade pour vider les salles de cours à l'UQTR LA GRÈ

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Le Nouvelliste (Trois-Rivières)Actualités, jeudi 31 mars 2005, p. 1Une escouade pour vider les salles de cours à l'UQTRLA GRÈVE ÉTUDIANTEMontminy, Marie-Josée; Massicotte, NancyÀ13 h 45, un groupe d'étudiants en génie mécanique à l'UQTR a voulu reprendre un cours qui avait étémanqué lors du premier épisode de grève. Le professeur Jean-Christophe Cuillère a dû abdiquer etquitter le local après une demi-heure de "perturbations" exercées par une escouade d'une cinquantained'étudiants progrève qui veillaient à ce qu'aucun cours ne se donne sur le campus.Le traditionnel "So-so-so-Solidarité!" était scandé autour du local par ces cerbères guidés par le porte-parole du comité de mobilisation Benoît Langlois. Bâtons en mains, certains membres de la brigade ontfrappé bruyamment sur la porte et les murs de la classe, de façon à empêcher le professeur d'offrir soncours normalement."Le problème est au niveau de l'administration", répétait Benoît Langlois dans son porte-voix.L'étudiant dénonce le fait que les dirigeants de l'UQTR prétendent respecter les moyens de pressiondes étudiants, et que de l'autre côté, ils prescrivent aux professeurs de se présenter à leurs locaux decours aux heures prévues.Les professeurs sont par contre encouragés par leur syndicat à ne pas franchir les lignes de piquetage enappui à la grève étudiante.Voter par association?À l'extérieur de la classe rebelle, d'autres étudiants en génie observaient le chahut. Sans vouloir ...

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Le Nouvelliste (Trois-Rivières)
Actualités, jeudi 31 mars 2005, p. 1
Une escouade pour vider les salles de cours à l'UQTR
LA GRÈVE ÉTUDIANTE
Montminy, Marie-Josée; Massicotte, Nancy
À
13 h 45, un groupe d'étudiants en génie mécanique à l'UQTR a voulu reprendre un cours qui avait été
manqué lors du premier épisode de grève. Le professeur Jean-Christophe Cuillère a dû abdiquer et
quitter le local après une demi-heure de "perturbations" exercées par une escouade d'une cinquantaine
d'étudiants progrève qui veillaient à ce qu'aucun cours ne se donne sur le campus.
Le traditionnel "So-so-so-Solidarité!" était scandé autour du local par ces cerbères guidés par le porte-
parole du comité de mobilisation Benoît Langlois. Bâtons en mains, certains membres de la brigade ont
frappé bruyamment sur la porte et les murs de la classe, de façon à empêcher le professeur d'offrir son
cours normalement.
"Le problème est au niveau de l'administration", répétait Benoît Langlois dans son porte-voix.
L'
étudiant
dénonce le fait que les dirigeants de l'UQTR prétendent respecter les moyens de pression
des étudiants, et que de l'autre côté, ils prescrivent aux professeurs de se présenter à leurs locaux de
cours aux heures prévues.
Les professeurs sont par contre encouragés par leur syndicat à ne pas franchir les lignes de piquetage en
appui à la grève étudiante.
Voter par association?
À l'extérieur de la classe rebelle, d'autres étudiants en génie observaient le chahut. Sans vouloir être
identifiée, une étudiante contre la grève souhaitait qu'il soit possible de séparer le vote par association
départementale. Détail évocateur de la division, ce même argument avait été valorisé la semaine
dernière par des étudiants en faveur de la grève, déçus du vote de non-renouvellement du 17 mars.
"Ce qui nous dérange, c'est le fait qu'ils (les étudiants pro-grève) nous empêchent d'avoir nos cours.
S'ils ne faisaient que manifester tout en nous laissant aller à nos cours, ça ne dérangerait pas. En ayant
15 heures de cours par semaine, ils ont en masse le temps d'aller manifester", commentait un autre
étudiant
de génie mécanique qui observait la scène.
Soutenir la mobilisation
À l'extérieur, après l'épisode de perturbation, le comité de mobilisation a réitéré son encouragement aux
troupes qui se préparaient à se rendre à Montréal pour le rassemblement national d'hier soir.
"La grève, c'est le meilleur moyen pour faire reculer le gouvernement. On y croit, et ça avance.
L'UQTR est solidaire au mouvement de grève. Le gouvernement va être obligé de reculer pendant les
quatre prochains jours", assurait Samuel Gosselin, vice-président aux affaires socio-politiques de
l'Association générale des étudiants de l'université.
Veiller au grain
En l'absence de plusieurs étudiants qui participaient au rassemblement à Montréal, les escouades pro-
grève ont veillé au grain en poursuivant leur tournée des salles de cours au cours de la soirée hier. Trois
groupes composés d'une quarantaine d'étudiants ont sillonné le campus entre 19 h et 20 h pour s'assurer
qu'aucun cours n'était donné. Contrairement à l'après-midi, tout s'est déroulé dans le bon ordre.
"Il n'y a presque personne sur le campus. C'est même très calme pour un mercredi soir. On dirait que le
message a passé parmi les étudiants, surtout avec ce qui s'est passé ce matin (hier). Il y a bien quelques
personnes ici et là dans les salles de cours mais ils sont peu nombreux. Ils acceptent de sortir", a
indiqué Mme Virginie Bertrand-Gaucher, membre du comité de mobilisation.
Une surveillance est également portée du côté des professeurs qui tentent par tous les moyens de donner
leurs cours, voire les examens. "Certains attendent à 19 h 30 pour commencer au lieu de 19 h. Nous
avons aussi appris que des professeurs auraient essayé de louer des locaux au Cégep pour donner leur
cours. Heureusement, ils n'ont
Illustration(s) :
Lessard, Stéphane
Des étudiants favorables à la grève ont perturbé un cours de génie mécanique jusqu'à ce que le
professeur abdique et quitte son local.
Une escouade d'une cinquantaine d'étudiants favorables à la grève veillait à ce qu'aucun cours ne soit
donné sur le campus de l'UQTR. Ces manifestants plutôt bruyants ont donc réussi à faire abdiquer
certains professeurs, notamment Jean-Christophe Cuillère, qui ont annulé leur cours.
Catégorie :
La Une; Actualités
Sujet(s) uniforme(s) :
Enseignement supérieur; Élèves et étudiants
Taille :
Moyen, 486 mots
(c) 2005 Le Nouvelliste. Tous droits réservés.
Doc. : news·20050331·NV·0005
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