-Visite du « centre de gestion des catastrophes » de Bakırköy, avec des participants de la journée « risques urbains », le 27 octobre 2001, pour prendre la mesure, au quotidian, du travail de cette structure originale et pilote.
-Visite du 28 octobre 2001, avec les participants de la journée « risques urbains », dans trois cités privées de la municipalité indépendante Göktürk-Kemerburgaz (territoires adjacents/périphériques de Eyüp). Trois cités de taille, d’ambitions et de standing très différents : Ay-Tek Evleri (site internt : www.aytek.com ), İstanbul-İstanbul et enfin KemerCountry, le parangon de la cité privée en Turquie.
-Visite du mercredi 31 octobre 2001, avec des collègues byzantinistes stimulants, de la muraille terrestre d’Istanbul, entre Ayvansaray et Yedikule. Cette visite transdisciplinaire –mais comment aborder les karasurları autrement ?- nous a permis de refaire un point sur cet imposant monument linéaire, composite et hétéroclite, formidable résumé de l’histoire d’Istanbul, et métaphore de la mémoire urbaine en miettes. La crypte byzantine de Silivrikapı, exhumée en 1995, et transformée en repaire à tinerci puis à buveaurs de rakı , a particulièrement retenu notre attention.
-Visite du mercredi 5 décembre 2001 à Kuzguncuk et Nakkaştepe, aux bords du Bosphore, dans l’arrondissement de Üsküdar. Ancien noyau villageois « bosphorien », peuplé de riches « minoritaires » et dignitaires ottomans (qui y avaient leur villégiature), ainsi que de pêcheurs, Kuzguncuk est aujourd’hui un sous-ensemble encore fortement individualisé d’un arrondissement désormais très peuplé. Les parcs et autres bois qui couvraient les pentes du Bosphore ont en grande partie disparu, l’usine à gaz n’est plus qu’une ruine à réaffecter bordée de serres et de terrains vagues, et de la présence « minoritaire » il reste surtout quelques monuments cultuels et lieux de mémoire peu fréquentés : synagogues, églises et cimetières. Nakkaştepe, sorte de corniche sur le revers du plateau, associe désormais, au-dessus d un ’ terrain militaire encore en activité quoique entouré d’habitations (dont l’ancienneté est rappelée par le beau porche d’un poste de police du XIXème siècle), une cité privée haut standing en cours d’achèvement, de belles résidences reconstruites pour la plupart dans d’anciennes propriétés, et des sièges sociaux de sociétés (dont celui de la grande