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Publié par | motorevue |
Publié le | 23 août 2012 |
Nombre de lectures | 3 |
Langue | Français |
Extrait
À bientôt 64 ans, Carlo Pernat ne compte plus les casquettes qu'il a portées durant sa longue carrière. Responsable de la communication du groupe Piaggio, directeur sportif de Gilera, de Cagiva puis d'Aprilia, il est l'homme qui a mis le pied à l'étrier à Max Biaggi et Valentino Rossi avant de devenir manager de Loris Capirossi puis de Marco Simoncelli. Aujourd'hui conseiller de Paolo Campinoti, le patron du team Pramac, Carlo Pernat s'étonne que Valentino Rossi n'ait reçu aucune offre de la part de Honda. « Quand Stoner a annoncé qu'il allait arrêter, le HRC aurait dû chercher à récupérer Valentino, estime l'Italien. Pour battre Lorenzo, Honda ne peut pas seulement compter sur Pedrosa. Car aussi doué qu'il soit, Marquez ne sera pas en mesure de se battre pour le titre de champion du monde l'an prochain. Honda aurait donc dû mettre Marquez dans une équipe satellite, et aligner Rossi et Pedrosa dans l'équipe officielle. » Pour Pernat, cela ne s'est pas fait pour deux raisons : « La première, c'est que Livio Suppo le responsable marketing et communication du HRC est l'ennemi juré de Rossi, Valentino l'a encore dit à Laguna Seca ; la seconde c'est que Marquez a un passeport espagnol et que cela compte plus que le reste aux yeux de certains. Quoi qu'il en soit, Honda aura du mal à être champion du monde l'an prochain, et Shuhei Nakamoto ne pourra s'en prendre qu'à lui-même. »