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^^=^^<^ï:.x^a;-;'mt^'-m-^^^SMx.n•k Tp .\ . * ,*i*.'^ . < .HISTOIREDUDROIT DES GEIVSRELATIONS INTERNATIONALESTOME III.F. LAURENTPROFESSEUR A l'UNIVERSITÉ DE GANDDeuxième édition corrigée.BRUXELLESMELINE , GANS ET COMPAGNIE.1862.ÉTUDESSURL'HISTOIRE DE L'HUMANITÉs;^(î)mi3fTlaurentPROFESSEUR A l'UNIVERSITÉ DE GANDDeuxième édition corrigée.BRUXELLES ,MELINE, GANS ET COMPAGNIE1862.1305Hio\INTRODUCTION.Rome.VOrient, la Grèce etg F.sous laquelleLa monarchie universelle est la seule formeconqué-le rêve de tous lesles anciens aient conçu l'unité. Ce futn'aurait d'autresrants. Les Grands Rois espéraient que la Persed'Alexandre répandirentbornes que le ciel. Les brillantes victoiresmonde:les parties dula gloire et la terreur de son nom dans toutesl'univers. iMaisil eut le droit de se faire appeler le monarque de:réaliser l'unitéla race grecque, née divisée, était impuissante àréservéela mission de conquérir et de gouverner les nations étaità Rome.Perses, une juxta-L'empire romain ne fut plus, comme celui despuis-conquêtes par laposition de peuples. Rome s'assimila sesmontra aussisance de ses lois et de son administration. Elle sela terre. Les Grecsplus digne que la Grèce d'être la maîtresse decités; lesne parvinrent pas même à établir l'unité au sein de leursguerre àfactions de l'aristocratie et du peuple s'y faisaient unemort, et victoire conduisait à l'oppression ou à l'exterminalionlades vaincus. ..." />
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DU
DROIT DES GEIVS
RELATIONS INTERNATIONALES
TOME III.
F. LAURENT
PROFESSEUR A l'UNIVERSITÉ DE GAND
Deuxième édition corrigée.
BRUXELLES
MELINE , GANS ET COMPAGNIE.
1862.ÉTUDES
SUR
L'HISTOIRE DE L'HUMANITÉ
s;^(î)mi3
fTlaurent
PROFESSEUR A l'UNIVERSITÉ DE GAND
Deuxième édition corrigée.
BRUXELLES ,
MELINE, GANS ET COMPAGNIE
1862.1305
Hio\INTRODUCTION.
Rome.VOrient, la Grèce etg F.
sous laquelleLa monarchie universelle est la seule forme
conqué-le rêve de tous lesles anciens aient conçu l'unité. Ce fut
n'aurait d'autresrants. Les Grands Rois espéraient que la Perse
d'Alexandre répandirentbornes que le ciel. Les brillantes victoires
monde:les parties dula gloire et la terreur de son nom dans toutes
l'univers. iMaisil eut le droit de se faire appeler le monarque de
:réaliser l'unitéla race grecque, née divisée, était impuissante à
réservéela mission de conquérir et de gouverner les nations était
à Rome.
Perses, une juxta-L'empire romain ne fut plus, comme celui des
puis-conquêtes par laposition de peuples. Rome s'assimila ses
montra aussisance de ses lois et de son administration. Elle se
la terre. Les Grecsplus digne que la Grèce d'être la maîtresse de
cités; lesne parvinrent pas même à établir l'unité au sein de leurs
guerre àfactions de l'aristocratie et du peuple s'y faisaient une
mort, et victoire conduisait à l'oppression ou à l'exterminalionla
des vaincus. Cet esprit d'exclusion caractérise également les rela-
avec les peuples étrangers. Leur vanité étaittions des Hellènes
excessive; Tacite leur reproche de n'admirer qu'eux-mêmes. La
aussi grandedislance entre un Grec et un Barbare était pres(|ue
séparait l'homme lihre de l'esclave. Jamais les répu-que celle qui
bliques de la Grèce n'auraient eu l'idre d'associer les Barbares aux
Athènes et Sparte ne traitèrent pas mêmedroits du vaiiuiueur.
sur un pied d'égalité les Grecs qui se placèrent sous leur comman-
dement; elles opprimèrent leurs alliés comme des vaincus. Rome
eut pour point de départ le dualisme le plus prononcé; mais
les Romains, destinés à imposer l'unité au monde, commencèrent
1ROME.2
il estpar l'organiser dans l'inléricur de la cilé : unité incomplète,
vrai, celle tentative d'égalilé révèle chez peuple roi desmais le
tendances plus larges que celles des démocraties grecques. Dans
moinsses rapports avec les nations étrangères, Rome se montra
exclusive que la Grèce; elle leur emprunta beaucoup d'institu-
assi-tions elle accorda des droits aux vaincus, et finit par les(');
miler aux vainqueurs.
Rome fut donc supérieure et à l'Orient et à la Grèce; elle accom-
tentéeplit l'unité du monde ancien, œuvre immense qu'avaient
vain les conquérants de l'Asie et le héros macédonien. C'est làen
son titre de gloire. Quel était le génie de ce peuple qui, procédant
réunit dominationd'une étroite cité, pour la première fois sous sa
rOrient et l'Occident?
La démocratie régnait dans les cités grecques, l'aristocratie à
Rome. Sous la royauté, le patricial fut l'élément dominant. Après
l'expulsion des rois, une longue lutte s'ouvrit entre les patriciens et
vitles plébéiens; elle aboutit à l'égalité des deux ordres; mais l'on
bientôt une nouvelle noblesse s'élever sur les ruines de l'ancienne.
Rome est donc essentiellement aristocratique. Le gouvernement
de raristocratie, fatal à l'égalité, est favorable à la durée des étals.
C'est grâce à celte constitution que Rome a pu suivre pendant des
siècles une politique invariable dans ses rapports avec les peuples
étrangers, tandis que la conduite des républiques grecques était
changeante au gré des caprices de la multitude.
Le palriciat est né de la conquête. D'ordinaire l'orgueil de la
victoire, joint à la différence de race, imprime aux conquérants un
héroïque telscaractère : furent les Aryens dans l'Inde, les Doriens
dans la Grèce, les Germains au moyen-âge. Il n'en fut pas de
Rome. Le palriciat était une aristocratiemême à d'argent. D'après
la constitution de Servius, les riches étaient les maîtres de l'état et
Sallust., Catil., 51 :« Majores nostri ncque consilii neque(-1) audaciœ iinquam
pguere : neque supcrbia obstabat,quo minus aliéna instituta, si modo proba,
Arma alque teia militaria ab Samnitibus,imitarentur. insignia magistratuiim
sumsenint; postremoab Tiiscis pleraque (jiiod ubiquc apud socios aiit hostes
videbatur, cum summo studio cxsequebanturidoneum : imitari, quam iuvidere
»— Polyb., Il àyaQotbonis malebant. Cf. VI, 23, : el xai tive;yàp, e'rEooi,