Histoire de l'escrime

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Histoire de l’escrime. Brève histoire d’une technique, d’une science, un art, un sport et (ou) un moyen d’éducation Les premières traces de l’escrime Que l’on considère l’escrime comme un art d’agrément ou une science des armes, un moyen d’éducation ou un sport, ce qui ressort de son étude est sa richesse. Richesse d’une histoire millénaire, d’une technicité importante et d’un palmarès élogieux, richesse de champions et de maîtres qui forcent le respect, et surtout richesse des valeurs que l’escrime a su générer et qu’elle cherche à inculquer aujourd’hui à travers sa pratique. L’histoire de ce sport est très éloquente, elle retrace souvent celle de l’humanité à travers celle de l’épée et, si l’on analyse le caractère de l’art des armes, on s’aperçoit bien vite qu’il correspond à celui des mœurs de l’époque dans laquelle il s’inscrit. L’Homme chercha toujours à s’armer contre la nature et contre l’Homme, et ce depuis Caïn ; il utilisa sa force, fit appel à son matériel, améliora sa dextérité et se servit de son intelligence. L’histoire de l’escrime en est un vibrant témoignage. 1 Les pharaons inventent le masque et la compétition Quatre bons siècles avant les Jeux olympiques de la Grèce antique, un bas-relief du temple de Médinet-About en Haute – Egypte et construit par Ramsès III en 1190 avant J.-C., évoque une compétition sportive organisée par le pharaon pour célébrer sa victoire sur les Libyens.
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103

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

9 Mo

Historique réalisé par Me Gérard Six
1
Histoire de l’escrime.
Brève histoire d’une technique, d’une science, un art, un sport et (ou) un
moyen d’éducation
Les premières traces de l’escrime
1
2
Que l’on considère l’escrime comme un art d’agrément
ou une science des armes, un moyen d’éducation ou un
sport, ce qui ressort de son étude est sa richesse.
Richesse d’une histoire millénaire, d’une technicité
importante et d’un palmarès élogieux, richesse de
champions et de maîtres qui forcent le respect, et surtout
richesse des valeurs que l’escrime a su générer et qu’elle
cherche à inculquer aujourd’hui à travers sa pratique.
L’histoire de ce sport est très éloquente, elle retrace
souvent celle de l’humanité à travers celle de l’épée et, si
l’on analyse le caractère de l’art des armes, on s’aperçoit
bien vite qu’il correspond à celui des moeurs de l’époque
dans laquelle il s’inscrit. L’Homme chercha toujours à
s’armer contre la nature et contre l’Homme, et ce depuis
Caïn ;
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sa dextérité et se servit de son intelligence. L’histoire de
l’escrime en est un vibrant témoignage.
Les pharaons inventent le masque et la compétition
Quatre bons siècles avant les Jeux olympiques
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J
.-C., évoque une
compétition sportive organisée par le pharaon pour célébrer sa victoire sur les Libyens.
Les armes –
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des « bâtons à plaques » –
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visible. Les mains sont protégées par une garde analogue à celle d’un sabre, et certains des
escrimeurs ont la figure protégée par un masque dont la mentonnière en bourrelet, couvrant les deux
oreilles, est rattachée à la perruque. Le bras non armé sert à parer et il est protégé d’une sorte de
bouclier.
La traduction des hiéroglyphes nous apprend que les adversaires s’interpellaient
« En garde… et
admire ce que va faire ma vaillante main
!
»
,
et que des spectateurs ne ménageaient pas les
encouragements à leurs favoris : «
Avance-toi ! O excellent combattant
!
»
.
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arme et de la main le pharaon qu’accompagne sa suite. Le public est composé d’Assyriens, de
Libyens et d’Égyptiens ; le jury et les organisateurs sont reconnaissables à la plume qu’ils arborent.
Un scribe note sur un papyrus les résultats de la compétition.
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