I   la situation actuelle
7 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

I la situation actuelle

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
7 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

E n s e i g n e m e n t I n i t i a l Syndicat National des Personnels de l'Enseignement et de la Formation Privés sous contrat d’association avec l’état : Quel statut ? Droit public – droit privé, ce débat agite à nouveau la profession. Des questions légitimes se posent notamment sur : la garantie de l’emploi, la retraite : niveau de revenus, niveau de cotisation et ouverture des droits. Il est donc important de distinguer d’une part la situation actuelle et d’autre part nos revendications de transformation et d’amélioration. En effet, toute confusion ne pourrait que renforcer la position de la FNOGEC (patron de l’enseignement catholique – majoritaire à plus de 90% en France) qui revendique un statut de droit public pour les enseignants à la seule fin de se soustraire aux obligations légales des DP, CE, financement des heures de délégations et des budget de CE sur la base de la masse salariale comprenant celle des enseignants, arbitrage prud’homale des litiges, indemnités légales de départ à la retraite, financement de la prévoyance, des accidents de travail… I - La situation actuelle A) Un ménage à trois très « catholique » L’enseignement privé catholique a négocié en 1959 un financement public qui s’est traduit par la loi Debré de 1959 applicable à tout l’enseignement privé initial de l’époque. Cette loi consacrait la prise en charge des salaires des enseignants par l’Etat pour empêcher l’asphyxie économique des écoles privées.

Informations

Publié par
Nombre de lectures 516
Langue Français

Extrait

E
n
s
e
i
g
n
e
m
e
n
t
I
n
i
t
i
a
l
Syndicat National des Personnels de l'Enseignement
et de la Formation Privés
sous contrat d’association avec l’état : Quel statut ?
Droit public – droit privé, ce débat agite à nouveau la profession.
Des questions légitimes se posent notamment sur :
la garantie de l’emploi,
la retraite : niveau de revenus, niveau de cotisation et ouverture des
droits.
Il est donc important de distinguer d’une part la situation actuelle et d’autre
part nos revendications de transformation et d’amélioration.
En effet, toute confusion ne pourrait que renforcer la position de la
FNOGEC (patron de l’enseignement catholique – majoritaire à plus de 90%
en France) qui revendique un statut de droit public pour les enseignants à
la seule fin de se soustraire aux obligations légales des DP, CE,
financement des heures de délégations et des budget de CE sur la base de
la masse salariale comprenant celle des enseignants, arbitrage
prud’homale des litiges, indemnités légales de départ à la retraite,
financement de la prévoyance, des accidents de travail…
I - La situation actuelle
A) Un ménage à trois très « catholique »
L’enseignement privé catholique a négocié en 1959 un financement public
qui s’est traduit par la loi Debré de 1959 applicable à tout l’enseignement
privé initial de l’époque. Cette loi consacrait la prise en charge des salaires
des enseignants par l’Etat pour empêcher l’asphyxie économique des
écoles privées. Les écoles privées ont donc passé avec l’Etat soit des
contrats simples (prise en charge des salaires des enseignants) soit des
contrats d’association (salaires des enseignants + forfait d’externat par
élève inscrit pour financer les salaires des personnels non-enseignants
essentiellement).
Une des contreparties des contrats d’association (et des contrats simples)
est la prise en charge directe par l’état de la gestion des salaires des
enseignants. Cette contrepartie, si elle allège le travail administratif des
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents