La plus belle histoire

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Toute l'Histoire du Peuple de Dieu, en 548 vignettes illustrées pour les enfants.

Collection historique fondée en 1947, « Belles histoires belles vies » présente aux enfants les plus beaux exemples de sainteté du christianisme !

À partir de 7 ans.


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Publié par

Publié le

28 août 2014

Nombre de lectures

89

EAN13

9782728914609

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

BELLES HISTOIRES BELLES VIES N°1
Collection fondée par le père Jean PIHAN
LA PLUS BELLE HISTOIRE
LA BIBLE : ANCIEN ET NOUVEAU TESTAMENT
TEXTE :
P. JACQUES BONDALLAZ - ABBÉ G. COURTOIS
______________________________
ILLUSTRATIONS :
BERNARD BARAY - F. A. BREYSSE - ALAIN D’ORANGE
______________________________
COULEURS :
CHAGNAUD - YOT - BRUNET

15-27 rue Moussorgski - 75018 PARIS
www.fleuruseditions.com
Carte
Avant-propos

L’Histoire du Peuple de Dieu, que vous allez découvrir ici, est passionnante.
Passionnante, parce que c’est une histoire vraie. Bien sûr, ce n’est pas le reportage pris sur le vif d’un journaliste, mais l’histoire d’un peuple, racontée de bouche à oreille, puis rédigée par des croyants pour transmettre une expérience exceptionnelle! Il n’y a qu’un seul Dieu, il veut faire Alliance avec tous les hommes.
Passionnante aussi, parce que c’est l’histoire du monde, vue du côté de Dieu. L’Histoire Sainte ne se compare pas à l’histoire que l’on enseigne à l’école. L’Histoire Sainte, c’est Dieu en quelque sorte qui l’a écrite à travers tous les événements. L’Histoire Sainte révèle que Dieu est présent et marche jour après jour avec les hommes.
Les Juifs représentaient un tout petit peuple, bien moins nombreux que ses voisins. Mais Dieu lui a donné une importance extraordinaire, il lui a fait jouer un rôle de premier plan, pour nous montrer ce qui compte le plus : vivre en Alliance avec lui.
Dans la plus Belle Histoire, sont présentés l’Ancien et le Nouveau Testament. L’Ancien Testament témoigne de la première Alliance que Dieu a désiré établir avec son Peuple. Le Nouveau Testament révèle une nouvelle Alliance : par Jésus Christ, mort et ressuscité, l’humanité tout entière est sauvée.
L’ANCIEN TESTAMENT
Dieu appelle son Peuple
1



Même avec des avions de plus en plus rapides, ils sont loin, les territoires où se passent les événements de la Bible. Il faut aller au-delà des Alpes, au-delà de l’Italie et de la Grèce, il faut survoler la Méditerranée et traverser le grand désert de Syrie. Ensuite, l’avion commence à descendre et on entrevoit un fleuve, une région assez verdoyante. L’atterrissage permet de regarder la grande ville de Bagdad.
Nous sommes en Irak, le pays contre lequel eut lieu la guerre du Golfe, en 1990.
2



La voiture nous conduira plus avant, le long du fleuve Euphrate, dans la direction du Golfe Persique. Le but de ce voyage est un bourg, dont les ruines sont célèbres : Ur, qui était jadis situé en Mésopotamie. Là, des savants fouillent les traces du passé, découvrant des temples, des palais, des tombes.
C’est à Ur qu’il y a 4000 ans, a commencé la longue et merveilleuse histoire du Peuple de Dieu.
3



Il faut reconnaître qu’il y a 4000 ans, l’Europe était loin d’être ce qu’elle est aujourd’hui !
On peut imaginer que d’immenses forêts couvraient le territoire qui deviendra la Gaule. Et que les habitants, très clairsemés, n’étaient encore que des chasseurs et des pêcheurs farouches, membres de tribus qui ne communiquaient pas vraiment entre elles. Un monde dur, qui essayait de survivre par la force physique et par la ruse.
4



À cette époque-là, la Mésopotamie était déjà magnifiquement civilisée. Les villes renfermaient des palais immenses, des temples somptueux. Les artistes étaient nombreux et produisaient des chefs-d’œuvre.
Comme la pierre était rare, on se servait pour toutes les constructions de briques cuites. À l’intérieur des habitations, on trouvait souvent des tentures de soie, des mobiliers de bois précieux.
Ce pays n’était pas sans religion : les temples en témoignent. On honorait des dieux locaux et aussi le Dieu des dieux. Les gens avaient peur de ces divinités : ils allaient jusqu’à leur sacrifier des humains.
Abraham
5



À Ur habitait alors un chef de clan nommé Térah. Il avait trois fils et des filles. L’aîné, Abram, était marié avec Saraï.
Un jour, Térah décida de quitter Ur. Il emmena Abram et Saraï ainsi que son petit-fils Lot qui était orphelin.
La longue caravane de chameaux et de troupeaux s’ébranla. À petites étapes, elle remonta le long de l’Euphrate, campant auprès des villages. Arrivés à Haran, dans le Nord, presque aux sources du fleuve, ils plantèrent leur tente pour un long arrêt. C’est là que mourut Térah.
6



Abram, un jour, entendit Dieu qui lui parlait au cœur : « Quitte ton pays, et va dans celui que je te montrerai. Et là, je te rendrai puissant. »
Obéissant, Abram quitta Haran avec sa femme et son neveu Lot. Ils se dirigèrent vers la côte méditerranéenne, longèrent le Liban et arrivèrent sur une terre fertile : le pays de Canaan (aujourd’hui la Palestine).
Le clan avança de pâturage en pâturage, marchant lentement, parce que les troupeaux ne vont pas vite. Il suivait maintenant un autre fleuve, tout petit celui-là : le Jourdain.
7



C’est à Sichem, au pied d’une montagne arrondie, que Dieu parla de nouveau à Abram : « Voilà le pays que je donnerai à tes descendants. »
Abram marcha encore bien des jours, dans la direction du Sud, pour explorer le pays.
C’est ainsi qu’ayant quitté les belles prairies de Canaan, il se trouva peu à peu en plein désert, sur un sol sans eau, sans végétation. Pour éviter la famine, il dut faire un séjour en Égypte toute proche. Puis il revint sur le territoire de Canaan et planta ses tentes à Béthel.
8



Les années passèrent. Peu à peu, les troupeaux devinrent si nombreux, que les pâturages de Béthel ne suffirent plus à tous. Les bergers d’Abram et ceux de Lot se disputaient et venaient sans cesse se plaindre à leurs maîtres. Ceux-ci comprirent que la meilleure solution était de se séparer. Lot descendit vers le Jourdain, la partie la plus riche du pays. Abram remonta vers la mer et s’établit à Mambré, dans une contrée couverte de taillis et de chênes.
Or, Lot fut un jour attaqué par un commando de pillards et emmené en esclavage avec toute sa famille.
La promesse d’un fils
9



Abram, avec les trois cent dix-huit hommes de son clan, attaqua de nuit les pillards qui furent taillés en pièces. Abram ramena Lot à son camp, heureux de cette victoire.
Or voici que Melchisédec, personnage mystérieux, vint au-devant d’Abram. Il était à la fois roi et prêtre de la ville de Salem (qui deviendra un jour Jérusalem).
Melchisédec apporta du pain et du vin, en disant : « Béni sois-tu Abram, par le Dieu Tout-Puissant qui a créé le ciel et la terre ! Gloire au Dieu Très-Haut qui t’a donné la victoire ! »
10



Dieu avait promis à Abram de faire de lui le chef d’une immense famille. Or Abram vieillissait, sa femme Saraï aussi, et ils n’avaient pas d’enfants. Pourtant, Abram ne doutait pas de Dieu, sa foi était forte.
Dieu lui parla de nouveau : « Regarde le ciel et compte les étoiles, si tu le peux ! Eh bien ! tes descendants seront encore plus nombreux ! Ils finiront par s’étendre sur le monde entier. »
Des années passèrent encore. Saraï n’avait toujours pas de fils.
11



Dieu voulait conclure une Alliance avec Abram. Il lui demanda de marquer cette Alliance par une cérémonie. Tous les hommes de la famille d’Abram devaient porter dans leur chair le signe du Peuple de Dieu : la circoncision. Abram obéit.
Dieu lui demanda ensuite de changer son nom en celui d’Abraham (qui peut vouloir dire : "Père d’une multitude d’enfants") et au lieu de Saraï, de nommer sa femme Sara (qui veut dire : "Mère d’une famille importante"). Puis il ajouta : « Sara va avoir un fils que tu appelleras Isaac, j’établirai mon Alliance avec lui pour toujours. »
12



Un jour qu’Abraham faisait la sieste, allongé à l’ombre des chênes de Mambré, il vit trois inconnus qui venaient d’arriver. Abraham aussitôt se leva et les salua profondément : « Faites-moi la grâce de vous arrêter chez moi. Vite, qu’on apporte de l’eau&#

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