L Avocat du Diable ( BHL ), Bernard-Henri Lévy et Jacques Lacan...et Michel Foucault...
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Jacques Lacan et Bernard-Henri Lévy
Rappelons que Bernard-Henri Lévy a écrit, dans Pour une charte de la psychanalyse (2003), repris dans Récidives, qu’il « a pu, un jour, oser commencer de philosopher grâce au texte de Freud, ainsi qu’à sa relecture, sa redécouverte par Jacques Lacan ».
&
Citations de Bernard-Henri Lévy sur Michel Foucault
« Foucault fut, plus que quiconque, attaché à disperser, disloquer, ce qu’il se refusa toujours à appeler son œuvre. Il fut, par excellence, un philosophe nomade, en transit perpétuel entre plusieurs identités et écrivant pour, disait-il, n’avoir surtout plus de visage : « ne me demandez pas qui je suis et ne me dites pas de rester le même ; c’est une morale d’état civil ; elle régit nos papiers ; qu’elle nous laisse libres quand il s’agit d’écrire… »
Lors du vote sur la loi "réglementant" la pratique de la psychanalyse, j'ai entendu à la radio BHL défendre la liberté des écoles de psychanalyse, et j'ai trouvé que soudain ce n'était pas
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Extrait

Yann Garvoz
Je suis dans trop de groupes (relet de trop d'intérêts, que du coup je ne puis tous qu'eLeurer), aors du coup vais quitter ceui-ci. Avant cea je vais me faire 'avocat du diabe. ors du vote sur a oi "régementant" a pratique de a psychanayse, j'ai entendu à a radio BH défendre a iberté des écoes de psychanayse, et j'ai trouvé que soudain ce n'était pas e même homme, pour prendre position dans un débat où i n'y avait que des coups de bâtons à prendre, et où pour une fois i n'était pas du côté du manche.
o
Christian Dubuis SantiniCherYann, préfères-tu faire une bonne action pour de mauvaises raisons ou une mauvaise action pour de bonnes raisons?
Yann GarvozQuelles pouvaient être les mauvaises raisons du sieur BHL, dans cette aFaire ?
Yann GarvozÀ moins que vous vouliez dire que son action fut mauvaise, pour de bonnes raisons ?
Christian Dubuis SantiniIndépendamment d'une part des intérêts (et pas seulement d'image) qu'il trouve dans cette prise de position, et compte tenu d'autre part du mensonge constitutif inhérent à ce genre de "combats" médiatiques (les psychanalystes eux-même étant les principaux fossoyeurs de la psychanalyse… ) il y a des soutiens et des associations dont les psychanalystes intègres se passeraient volontiers. "He who says there is no such thing as an honest man, you may be sure is himself a knave." (George Berkeley) =)
http://cdsonline.blog.lemonde.fr/2011/09/16/pourquoi-la-psychanalyse-nest-pas-soluble-dans-la-messe-mediatique-2/
Pourquoi a psychanayse n’est pas soube dans a messe médiatiqueVOIR FIN DE ’ARTICE
cdsonline.blog.lemonde.fr
Les célébrations du 30e anniversaire de la mort de Lacan auront été riches d'ens...
Christian Dubuis Santini(reud, toujours très lucide, donnait ce conseil, en 1933, à une de ses patientes préférées, Hilda Doolittle : « Je vous en prie, jamais – je veux dire jamais, à aucun moment, en aucune circonstance -, n’essayez jamais de me défendre si et quand vous entendez des remarques injurieuses sur moi et mon travail… Vous ne ferez pas de bien au détracteur en commettant la faute d’entreprendre une défense logique. Vous approfondirez seulement sa haine, ou sa peur et ses préjugés. »)
Yann GarvozArticle très pertinent ("Pourquoi la psychanalyse...") Peut-être me suis-je trompé en croyant percevoir le grelot de la sincérité dans la voix de BHL (on sait depuis La Rochefoucauld, et Kant, comme il est impossible de séparer le bon grain de la conduite morale de l'ivraie de l'intérêt). Pourtant, j'ai cru l'entendre, ce grelot, comme parfois dans celle de certains amis particulièrement cabotins et factices, mais qui ont fréquenté le psychanalyste : la voix qui fait écho d'un lieu où la triche coûte trop cher. De plus le monde ne peut être qu'un théâtre, j'en veux pour preuve que les gens n'ont pas la consistance (cohérence) des personnages, et au risque d'être naïf je pense que le "knave" peut toujours laisser échapper un bon geste ; pour ce bon geste je suis assez con pour en pardonner dix mauvais.
Christian Dubuis Santini"Il faut savoir être dur sans jamais perdre la tendresse" Ernesto Che Guevara
Pourquoi la psychanalyse n’est pas soluble dans la messe médiatique
Les célébrations du 30e anniversaire de la mort de Lacan auront été riches d'enseignement, Jacques-Alain Miller, son gendre et exécuteur testamentaire ayant heureusement calé son calendrier pour, depuis la scène médiatique, informer l'opinion (éclairée?) de sa foisonnante actualité: la sortie d'un séminaire de Lacan inédit (par lui) "Je parle aux murs", l'écriture d'une "Vie de Lacan" (une biographie qui n'en est pas une…) mais aussi un texte de "mobilisation" suite à l'arrestation de la psychanalyste Rafah Nached en Syrie "il s’agit de faire autant de bruit que possible pour intimider, s’il est possible, des tueurs revêtus de l’autorité de l’Etat syrien" (!) sans oublier une fracassante déclaration (!!) annonçant son changement de maison d'édition — en quittant l'éditeur Le Seuil pour rejoindre l'éditeur La Martinière, il a de fait descendu deux étages du même immeuble du même groupe, puisque La Martinière est propriétaire à 100% du Seuil… (!!!)
Bref, en déportant le combat de la psychanalyse dans les eaux tumultueuses des médias, Jacques-Alain Miller a fait un choix qui n'est pas sans (lui) poser la question épineuse de son positionnement:
• d'un côté il fait sortir la psychanalyse de sa place, de son combat, de sa trace, la faisant dévier de la trajectoire initiée par reud et redéployée par Lacan dans ses ultimes conséquences, notamment sur le planpolitique
• d'un autre côté il apparaît, lui, comme incroyablement naïf, peu aguerri aux pratiques des médias, enchaînant les erreurs de "communication" de débutant, errements qui sapent immanquablement sa crédibilité (et la cause qu'il prétend défendre). Au lieu d'incarner cet "écart entre énonciation et énoncé" qui fonde le psychanalyste dans sa parole, il pontie jusqu'au ridicule, s'écoute parler, s'auto-commentant sur "tout-y-taire", raconte n'importe quoi à radio et la télé pour faire l'intéressant (leOOOOOOOOHde Lacan au restaurant) il en réfère à l'idiotOnfray(qui n'en demandait pastant), va jusqu'à convoquerBHLau chevet de la psychanalyse (à entendre les propos de Deleuze sur le "nouveau lousophe", on devine sans mal l'avis qu'en aurait eu Lacan…) s'adresse solennellement aux "anti-lacaniens"(!) etc.
Depuis quelque temps donc — et particulièrement en cette période d'intense célébration — l'enseignement de Lacan semble bel et bien être passé au second plan, au prot de l'installation d'une sorte d'icône commerciale, une "trade mark" dûment déposée, un Lacan©JAM qu'il convient d'adorer (ou pas), le culte de la personnalité appelant le culte de la personnalité…
Pourquoi cette mise en avant, sous forme de "tête de gondole", est-elle en vérité le meilleur moyen de noyer dans les marécages de la manigance médiatique le noyau critiqueinsupportablede la pensée de Lacan?
Lacan se méait des médias (tout comme Deleuze) il les utilisait avec circonspection (Télévision, Radiophonie…) sans laisser la possibilité au système dont ils font partie de l'instrumentaliser, sans céder à leur "logique"… Le média c'est le message (McLuhan) étant devenu "le média c'est le mensonge", quel pourrait en être aujourd'hui le procès?
Lacan désignait Socrate comme le premier des psychanalystes. Or Socrate est célèbre pour n'avoir rien écrit. Ce qui compte, dans le fait qu'il n'ait rien écrit, ce n'est pas qu'il n'ait pas eu d'énoncés à transmettre (ça Platon l'a fait pour lui) ce qui est déterminant c'est que sa POSITION est beaucoup plus importante que ses pro-positions (les contenus énoncés), le "là d'où il parle" prime sur les formules à transmettre… Quelle est cette la place si ce n'est celle qui permet de "déchariter"? La position de celui qui sait se soustraire au lieu de se mettre en avant? Celui qui s'abstrait de la "fausse activité" médiatique, du blabla, du tintamarre? Celui dont la position d'énonciation signie le lieu même de l'inconsistance dugrand Autre, l'objet petit a, le noyauextimede la psychanalyse — qui n'est rien d'autre que la condition même depossibilité de la psychanalyse?
Jacques-Alain Miller est loin d'avoir le talent d'unŽižek, qui a su réitérer le tour de force déjà accompli par Lacan, parler de psychanalyse à un large public, sans en dénaturer la théorie, par la position "impossible" qu'il a accepté de prendre: en prenant le risque d'incarner autant que possiblece moment cartésien du vide qu'est le sujet.
WikiBH
Jacques acan
Bernard-Henri évy et Jacques acan...
Jacques acan
Médecin et psychanalyste
es dates-cefs de Jacques acan
13 avri 1901: Naissance de Jacques Lacan à Paris. 1907: Il entre comme externe au lycée Stanislas, dont la devise est « rançais sans peur, chrétien sans reproche » : il y fera toutes ses études primaires et secondaires. 1917-1918: Jacques Lacan est très inuencé par son professeur de philosophie, Jean Baruzi, qui l’initie àSpinozaet l’ouvre à une critique rationnelle de la religion. A partir de 1918, il fréquente la librairie d’Adrienne Monnier, où il rencontrera André Breton et Philippe Soupault, ainsi que celle de Sylvia Beach, où il entendra la première lecture de l’Ulyssede James Joyce. 1923: Il renonce nalement à une carrière politique pour se consacrer à la médecine. 1926: Lacan fait sa première présentation de malade à la Société neurologique de Paris. 1927-1931: Il se spécialise en psychiatrie. En 1931, un an après la parution, dans le numéro 1 duSurréalisme au service de la Révolution, de l’article de Salvador Dali sur la paranoïa,L’Ane pourri,qui l’a marqué, il publie, dansLa Semaine des hôpitaux de Paris,son premier texte doctrinal :Structures des psychoses paranoïaques. 1932: Il devient membre adhérent de la Société psychanalytique de Paris (SPP) et soutient sa thèse de doctorat,De la psychose paranoïaque dans ses rapports avec la personnalitéAimée » (en réalité Marguerite, où il étudie le cas d’« Pantaine, future Mme Anzieu), une postière qui a tenté de poignarder Huguette Duos, sous le prétexte que l’actrice, aidée du romancier Pierre Benoit, lui « volait » sa vie. 1933: Lacan rencontre « Malou » Blondin, qu’il épousera l’année suivante. 1934: Il décide d’exercer la psychanalyse en privé. Il contribue au renouveau des études hégéliennes en suivant le séminaire d’Alexandre Kojève et en
participant aux réunions de la revueRecherches philosophiquesrencontre l’un. Il de ses fondateurs, Alexandre Koyré, et noue amitié avec l’un de ses rédacteurs, Georges Bataille. 1936: Il commence une analyse auprès de Rudolph Loewenstein. Tout en prônant un « retour à reud », il s’oppose à l’ « ego-psychology » représentée par Anna reud et, précisément, Loewenstein. Il développe la notion de « stade du miroir » empruntée à Henri Wallon. Il annonce du même coup un profond renouvellement de la théorie psychanalytique.
1938: Malgré son engagement à continuer son analyse avec Loewenstein, il l’interrompt dès qu’il est promu titulaire de la Société psychanalytique de Paris. Son article sur la famille – véritable hommage à reud, « inventeur » du complexe d’Œdipe – est intégré dans le volume VIII deL’Encyclopédie françaisedirigée par Lucien ebvre. Il tombe amoureux de Sylvia Bataille, qui s’est séparée de son mari. 1939: Lacan est mobilisé comme médecin auxiliaire, d’abord dans le service de psychiatrie de l’hôpital militaire du Val de Grâce, puis, l’année suivante, à l’hôpital des ranciscains de Pau. 1941 : En décembre, il divorce de « Malou », alors qu’en juillet, Sylvia Bataille a mis au monde leur lle Judith. 1949: Didier Anzieu, le ls d’ « Aimée », commence une analyse avec Lacan ( il deviendra lui-même psychanalyste). Rencontre de Lacan avecClaude Lévi-Strausset Mélanie Klein – deux personnalités dont il se sent proche intellectuellement. 1951: Lacan reçoit un avertissement de la SPP pour cause de « séances courtes ». 1953: Il s’éloigne de l’hégélianisme et se rapproche du structuralisme (il instaure une topique composée des trois termes : Réel, Symbolique, Imaginaire). Il démissionne de la SPP, notamment à cause de la polémique sur les séances à durée variable, et rejoint la Société française de psychanalyse, qui vient d’être fondée par Daniel Lagache. Il est exclu de l’IPA (International Psychoanalytical Association). Il se remarie avec Sylvia ex-Bataille. 1955: En compagnie de Jean Beaufret, il rencontreMartin Heideggerà ribourg. 1963: Début de la correspondance entre Lacan etLouis Althusser. 1964: Début du séminaire de Lacan à l’ENS.Jacques-Alain Miller, élève d’Althusser, donne une interprétation de l’œuvre de Lacan tandis que celui-ci fonde l’Ecole freudienne de Paris et opère un virage vers les sciences exactes. 1969 : Lacan introduit « la passe », pratique expérimentale destinée à habiliter un psychanalyste de l’EP. Il est exclu de l’ENS. 1971: Le motmathèmeapparaît pour la première fois dans le discours que Lacan tient le 4 novembre à l’hôpital Sainte-Anne. 1972: Le 9 février, lors d’une séance du séminaire « …ou pire », Lacan parle pour la première fois dunœud borroméen. 1974: Jacques-Alain Miller reprend en mains, au nom de Lacan, le département de psychanalyse de Paris VIII (Vincennes).
9 septembre 1981: Mort de Jacques Lacan, à Paris, des suites d’une insusance rénale.
es œuvres-cefs de Jacques acan
De la psychose paranoïaque dans ses rapports avec la personnalité, thèse de doctorat en médecine, 1932, rééditée en 1975 aux Editions du Seuil Ecrits, 1966, Le Seuil, réédition en 1999 Autres écrits, Le Seuil, posthume, 2001 Paradoxes de Lacan,collection dirigée par Jacques-Alain Miller, 2005, Le Seuil Le Séminaire, 1998-2011, Le Seuil
Jacques acan et Bernard-Henri évy
Rappelons que Bernard-Henri Lévy a écrit, dansPour une charte de la psychanalyse(2003), repris dansRécidives, qu’il « a pu, un jour, oser commencer de philosopher grâce au texte de reud, ainsi qu’à sa relecture, sa redécouverte par Jacques Lacan ». C’est lors de ses années de khâgne et d’hypokhâgne au lycée Louis-le-Grand qu’il découvre le séminaire de Lacan à l’ENS. Il fait partie du service d’ordre qui, en 1971, tente de s’opposer à l’expulsionmanu militaride Lacan. Lacan est présent, même s’il y est très peu nommé, dansLa Barbarie à visage humain, notamment derrière la notion de Maître, qui « a toujours raison parce qu’il est l’autre nom du Monde ». Y transpercent aussi la pensée de Lacan comme théorie structurale du langage et du désir, ainsi que son pessimisme « à l’endroit de toutes les lois de l’histoire ». Rien d’étonnant, donc, à ce que BHL ait soutenu ses amis de l’Ecole freudienne dans leur combat, d’abord contre l’amendement Accoyer, voté en 2003 à l’Assemblée nationale (voir à ce sujet notre che wikibhl sur reud), ensuite contre l’idéologie « cognitiviste » dont les prétentions « scientiques » et l’appel à des « techniciens de l’âme » relèvent d’un « fétichisme du chiFre » et ne sont qu’une grimace des sciences exactes que Lacan voulait « suturer » au sort de la psychanalyse.
Citations de Bernard-Henri évy sur Jacques acan
« La science, la vraie, est aFaire de poème, oui, je dis bien de poème, autant que de mathème et de théorème. (…) Cette science dont je vous parle, et dont parlait Canguilhem avec un brio inégalé, c’est celle qu’invoque Isidore Ducasse, comte de Lautréamont, dans son ode aux « mathématiques sévères » dont les « savantes leçons » sont « plus douces que le miel » et semblables à une « onde rafraîchissante » qui vous entraîne « vers la voûte sphérique des cieux ». C’est celle à laquelle songe Lacan quand il s’intéresse à Cantor, à Gödel, à Soury le suicidé, à Guilbaud, et quand, avec eux, après eux, dans leur langue qui est devenue la sienne, il s’intéresse à l’image du ruban de Möbius et y trouve le levier qui lui permet de soulever, sinon le monde, du moins la chape que font
peser, sur la dénition du sujet, tous les siècles de métaphysique avec leurs oppositions binaires entre l’intime et l’extime, le dedans et le dehors. C’est celle qu’il a en tête quand, à la toute n, dans un moment de sa pensée trop souvent sous-estimé, il nous livre, lui aussi, sur fond de « mathématiques sévères » et « rafraîchissantes » , son «testament borroméen » et ses trois, puis quatre « nœuds » du même nom – et c’est celle, par parenthèse, qu’avait déjà en tête son contemporain et ami Roman Jakobson quand il reconnaissait des « anités fondamentales », des « convergences », entre les arts, les sciences de la nature et la nouvelle science linguistique dont il était, après Saussure, le continuateur fécond. » (Contre la « politique de civilisation », vive l’axe Lacan-Canguilhem- Lautréamont,in :Pièces d’identité, p.632-633)
WikiBH
Miche Foucaut
Bernard-Henri évy et Miche Foucaut...
Miche Foucaut
Philosophe et militant
es dates-cefs de Miche Foucaut
15 octobre 1926: Naissance à Poitiers. 1945: Après avoir suivi les classes préparatoires au lycée Henri IV de ème Poitiers,Michel oucaultest placé 101 à l’écrit du concours d’entrée à l’ENS. C’est un échec. Il entre en classe préparatoire au lycée Henri IV de Paris. Il s’enthousiasme pour son professeur, Jean Hyppolite, exégète deHegel. En 1946, ème il sera reçu 4 au même concours d’entrée à l’ENS. 1948: Solitaire et dépressif, frôlant la folie, il est hospitalisé à Sainte Anne après
une première tentative de suicide. Son médecin diagnostiquera en lui une honte destructrice de son homosexualité. oucault passe avec succès une licence de philosophie puis, l’année suivante, une licence de psychologie. 1950: Il commence à pratiquer une psychologie expérimentale auprès des détenus de la prison de resnes (il le fera jusqu’en 1952). Deuxième tentative de suicide et échec à l’agrégation (il sera reçu en 1951). Il s’inscrit, sous l’inuence de son amiLouis Althusser, au parti communiste (qu’il quittera en 1953) 1952: Diplômé de psychologie pathologique, il est psychologue stagiaire à Sainte Anne, puis assistant en psychologie à l’université de Lille. Il traduit et préfaceLe Rêve et l’existencede Ludwig Binswanger. 1954: Il publie son premier ouvrage,Maladie mentale et personnalité,commandé par Althusser et qu’il reniera. Grâce à Georges Dumézil, Il est nommé conseiller culturel à l’Université d’Uppsala (Suède). 1958: Il séjourne à Varsovie pour la réouverture du Centre de civilisation française ; mais ni les idées qu’il prône ni ses agissements et fréquentations ne conviennent à la police polonaise. Il devra quitter le pays en 1959. 1960: De retour en rance, il enseigne la philosophie à l’Université de Clermont-errand, où il aMichel Serrescomme collègue. Il rencontre Daniel Defert, qui restera son compagnon jusqu’à sa n. 1961: Il obtient son doctorat après avoir soutenu sa thèse mineure, rapportée par Jean Hyppolite (une introduction à – et une traduction de –L’Anthropologie du point de vue pragmatiquede Kant),et sa thèse d’Etat,Folie et déraison, Histoire de la folie à l’âge classique, rapportée parGmliehnaugseCoegret Daniel Lagache. 1963: Il entre, avecRoland Bartheset Michel Deguy, au comité de rédaction de la revueCritique, fondée par Georges Bataille (qui vient de mourir) . 1965: Il s’installe enTunisie, pour être auprès de Daniel Defert qui y fait son service militaire. Il n’est pas nommé à la sous-direction des enseignements supérieurs en raison de sa vie privée. 1966: Grand succès desMots et les choses, une œuvre qui l’apparente au mouvement structuraliste. 1968: Nommé directeur du département de philo à l’université de Vincennes, il a plusieurs conits avec le ministère de l’Education. 1970: Il devient titulaire d’une chaire au Collège de rance. Il donne à ses leçons le titre générique d’Histoire des systèmes de pensée. Premier voyage aux USA, où il reviendra fréquemment dans les années suivantes, notamment pour des conférences à l’université de Berkeley. 1971: Leçon inaugurale au Collège de rance :L’Ordre du discours. Dans le droit l de la lutte contre la répression de la Gauche prolétarienne, mouvement maoïste non léniniste, oucault participe, avecGilles Deleuze,Jean-Marie DomenachetPierre Vidal-Naquet, entre autres, à la création d’un collectif, le Groupe d’information sur les prisons (GIP), destiné à donner la parole aux détenus. 1972: Il crée le Comité d’action des prisonniers et participe aux manifestations des travailleurs immigrés. 1975: Publication deSurveiller et punir. 1976: Publication deLa Volonté de savoir, premier tome d’une vasteHistoire de
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