l iPhone 5  & twitter  /  Les smartphones ont-ils tué l’ennui ? & le Paradoxe Google
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Description


Angie est un assistant vocal personnel pour iDevice qui se propose de venir directement concurrencer sur ses terres le fameux Siri d’Apple. La première grande différence entre Angie et Siri est qu’Angie est multi-plateforme, d’abord développée pour Windows Phone et maintenant disponible pour iPhone et iPad. Je vais essayer dans ce test de vous montrer les principales fonctions que comporte Angie, et tenter de les comparer du mieux possible avec l’application native Siri.
Avant l'annonce, on se serait éventuellement attendu à évoquer poliment un "accueil mitigé". La réalité est plus cruelle. L'iPhone 5 d'Apple est une franche déception pour deux tiers des lecteurs qui se sont exprimés à ce sujet (plus de 8500 votants). Les critiques sont sévères ; ceux qui défendent l'iPhone 5 se font très rares.
The world of job-seeking has been turned upside down by social media. You have unprecedented access to companies (and hiring managers), you should be building a “personal brand,” you sh
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Extrait

Psychologie d’une Marque Employeur :le Paradoxe Google
http://psychologiedigitale.com/psychologie-marque-employeur-google/Tous les jeunes rêvent de bosser chez Google. Mais pour la firme comme pour nous,cela a des effets néfastes. Explications psychologiques.
Travailler chez Google, le rêve !Google est une entreprise dans laquelle on aimerait travailler… Rares sont ceux quicontrediront cette affirmation.Il faut dire que devenir l’un des 34311 googleurs (employés de Google) c’est bénéficierde privilèges qui feraient pâlir de jalousie un bon nombre de salariés français. J’enveux pour preuve cette liste (non exhaustive) des avantages que la firme de MountainView propose à ses poulains :·2000 vélos offerts aux employés de Google en Europe, Afrique et auMoyen-Orient·1 journée par semaine est laissée à chaque employé pour développer sespropres idées·14 restaurants biologiques et gratuits sont disponibles au siège de Google àMountain View·environ 85.000 $ par an pour un programmeur·épargne-retraite·une piscine à courant, une crèche pour les enfants
·très bonne mutuelle·30 sortes de céréales pour le petit-déjeuner·au siège : repas livrés à domicile pour les employées en congé maternité·congés payés : 3 semaines (15 jours) dès la 1ère année, 4 semaines (20 jours) àpartir de la 4ème année, 5 semaines (25 jours) à partir de la 6ème année·navettes gratuites avec WiFi entre le Googleplex et San Francisco·massages, laverie automatique, médecin et banquier sur place…·prime de cooptation de 2000$ (si le filleul reste au moins 60 jours chez Google)(source)Même les veuves des googleurs décédés sont semble-t-ilpréservées du besoin parl’ex-employeur de leur défunt mari. 
On a beau dire, ça fait beaucoup……Beaucoup de bonnes raisons pour nos jeunes étudiants français de rêver d’uneembauche par le géant du web. Comme le montre leclassement universum 2012, plusgrande enquête jamais réalisée en France (31 062 étudiants répondants ; périodenovembre 2011 – février 2012).Google se positionne parmi les employeurs les plusattractifs pour les étudiants de l’hexagone :·1ère place pour les universitaires des filières ingénieurs/IT.·2nde place pour les étudiants des grandes écoles d’ingénieurs/IT ;·4ème place pour les étudiants des grandes écoles de commerce/management ;·5ème place pour les universitaires des filières commerce/management ;Mais (parce qu’il y a un mais) il serait trop facile de se focaliser sur ces chiffres enoubliant la valeur subjective de ces envies déclarées d’appartenir au groupe restreintdes heureux élus.
Explication :  En lisant cette liste d’avantages, je me dis que la vie est belle chezGoogle. Mais aucune idée si c’est effectivement le cas. Je raisonne d’une façon quim’a l’air rationnelle. Un rapport de cause à effet qui m’a l’air tout à fait viable. En bref,je réfléchis et tire une conclusion naïve sur un sujet que j’aurais du mal à vérifier, jeconstruits en quelque sorte un stéréotype.Mais de la même façon je peux produire d’autres raisonnements qui semblent toutaussi valables…1.Tout le monde veut travailler chez Google parce que tout le monde ne peut pasy travailler ;2.Tout le monde veut travailler chez Google car tout le monde se compare auxstandards français qui ne sont (malheureusement) pas aussi avantageux dansla majorité des cas.Bref, c’est de la comparaison sociale* quoi. Difficile de savoir si la vie d’un googleurest objectivement synonyme de bien-être au quotidien. On compare l’image que l’on ade notre situation de salarié à celle que l’on a de la situation des employés deGoogle.A la vue de la liste ci-dessus, on comprend le classement ci-dessus endessous. Se comparer aux googleurs : Quelle utilité psychologique ?Parlons subjectif, parlons perception, parlons psychologie !La psychologie est effectivement utile pour comprendre cette attirancequasi-universelle (en n’ayant pas peur des mots) pour l’employeur Googlidéal.
Pour les étudiants français, Les employés de Google sont un groupe deréférence.Autrement dit, ils peuvent utiliser ce groupe de salariés comme base decomparaison pour leur auto-estimation. D’après le psychologueSherif (1956)« lesgroupes de référence sont les groupes auxquels l’individu se rattachepersonnellement en tant que membre actuel ou auxquels il aspire à se rattacherpsychologiquement ; ou en d’autres termes auxquels il s’identifie ou désires’identifier »
De plus, d’aprèsL. Festinger (psychologue social archi-connu ; 1971)« plus ungroupe exerce de l’attraction pour les individus, plus ceux-ci le considèrent commeun pôle de comparaison important… »Les googleurs forment donc un groupe de référence dont l’influence estparticulièrement puissante sur les étudiants français :·En fournissant des repères de comparaison pour leur évaluation ;·En proposant des normes et des modèles qui influencent leurs opinions etleurs attitudes.En effet, Les individus ont tendance à adhérer aux normes des groupes importantspour eux, de leurs groupes de référence. Pourquoi ? Par besoin d’appartenance. Onse rapproche de ceux qui sont proches de nous et on les utilise pour se comparer,pour réduire l’anxiété de notre condition sociale. Parce que l’appartenance groupaleparticipe à la définition de soi qu’élabore l’individu, à son identité sociale. D’ailleurs,les informations concernant nos groupes de références sont faciles à remémorer(Johnson et al., 2002).Wait, what ?Cela veut dire que plus vous vous rappelez facilement et rapidement la listed’avantages cités en début d’article, plus il y a de chances pour que vous souhaitiezappartenir au groupe des employés de Google, et donc que ce groupe soit pour vousun groupe de référence.Faites le test ! Si vous vous rappelez d’au moins 7 des 14 avantages cités, alorsGoogle vous attire (et vous détestez la couleur orange)…Un groupe de référence qui ne rend pas service à Google (ni à nous !)D’une part, commençons par compléter la citation de Festinger (1971) :« plus ungroupe exerce de l’attraction pour les individus, plus ceux-ci le considèrent commeun pôle de comparaison important…… Et alors, à l’intérieur de ce groupe, les pressions vers l’uniformité seront d’autantplus fortes puisque chacun juge la validité de ses opinions au fait qu’elles sontpartagées par les autres »Les employés sont donc OBLIGES (par pression de leur groupe d’appartenance sureux-mêmes) d’être contents de travailler pour Google et d’apprécier les avantages quecela suppose. D’ailleurs, que se passe-t-il quand un employé décide de créer un bloget de critiquer ses avantages de googleur ?Et bien il perd sa place.Or donc, pour Google il faut que les employés restent créatifs (1 jour sur 5 consacré àleurs projets personnels) mais dans un environnement qui pousse à l’uniformité, ya-t-il vraiment une place pour une remise en cause du modèle ? La liberté de créerchez Google semble rester définitivement sous contrôle.
Plus nous voulons travailler chez Google, et plus ses employés perdent le contrôle deleur créativité. L’attraction de la marque employeur** Google crée de la pression àl’uniformité au sein même de la firme. Plus Google sera perçue positivement del’extérieur et plus la créativité deviendra un mirage pour les googleurs.D’autre part, si tout le monde souhaite travailler chez Google, alors cela a aussi uneffet néfaste sur tous les postulants aux postes du géant du web.Je m’explique, pour être engagé chez Google, il faut avoir la googlittude. Il faut êtredans un état d’esprit particulier et adhérer (inconsciemment ?) aux normes et auxvaleurs prônées par la firme de Mountain View.Pour être plus clair, et une fois n’est pas coutume, je vais prendre un exemple fictifappliqué sur moi-même :Si être pris au département marketing de Google est mon souhait le plus profond, jevais tout d’abord me renseigner sur les valeurs de Google, et essayer d’adopter laGooglittude. Je vais adhérer aux normes du groupe important pour moi, du groupe deréférence formé par les googleurs. Mais si malgré tous mes efforts et monauto-brainwashing je ne suis pas pris chez Google, je vais détester l’homme que j’aiéchoué à devenir, me marginaliser par rapport à mon groupe d’appartenance qui neme ressemble plus et éprouver ce que K. Lewin a appelé « la haine de soi ».Bon, sans aller aussi loin que cela, on peut facilement imaginer la détresse danslaquelle se trouve un individu qui souhaite plus que tout intégrer les googleurs et sevoit finalement refuser sa consécration. A trop attirer de candidats, la marque employeur de Google peut aussi avoir un effetnéfaste sur ces derniers, ce qui n’est sans doute pas le souhait de ses responsablesRH…Ce qu’il faut retenir au niveau de la marque employeur…
·L’attraction qu’une entreprise crée vers ses futurs-employés potentiels doit êtreadaptée aux réels besoins de l’entreprise en termes de ressources humaines.
Je ne résiste pas à étayer cette phrase par les chiffres sur lesquels Googlecommunique (trop ?) : « Le site emploi de Google France propose moins de 50 offres
d’emploi (en juin 2011). Une broutille au regard du nombre de candidatures adresséesau géant du Web (1 million de CV par an dans le monde) ». (source)·La créativité des employés de Google peut être largement freinée par lapression interne vers l’uniformisation de la pensée et des pratiques, due à latrop forte attractivité de la marque employeur.·Trop communiquer en externe sur la marque employeur de Google peut avoirun effet contre-productif. Une communication portée vers l’interne etextrêmement ciblée en externe, voir pro-active, pourrait être une solutionadaptée au cas du géant du web.·Dans l’état actuel du marché du travail occidental, Google a intérêt à privilégierle recrutement de très hauts potentiels et d’envisager la googlittude commequelque chose qui s’acquière sur la durée alors que l’employé est déjà auservice de la firme, et non comme une caractéristique presque innée que seulscertains élus auraient et qui mériteraient ainsi d’entrer dans la famille.
Pour conclure, je dirai que Google tire l’efficience de son modèle du fait qu’elle est unmicro-cosmos et que ses employés peuvent ainsi être privilégiés par rapport à lagrande majorité du reste des salariés du monde occidental. C’est tout le paradoxed’une marque employeur très attractive qui ne prend pas conscience des effetsnéfastes que cela implique en interne comme en externe. Enfin, en y réfléchissantbien, si Google était un Etat elle serait plus proche de la Chine autoritaire que d’unEtat démocratique occidental, non ? Et vous, aimeriez-vous travailler chez Google ? ;) *comparaison sociale : Par ce terme est désignée la tendance de l’individu à évaluer lavalidité de ses opinions et aptitudes en les comparant à celles d’autrui. La théorie,élaborée par L. Festinger en 1954, postule que cette tendance : (1) se manifeste en
l’absence de critères de référence objectifs; (2) conduit l’individu à éviter de s’exposerà ce qui va à l’encontre de ce qu’il pense ou réduire la dissemblance. (Doron R., etParot F, 2007.Dictionnaire de Psychologie. Paris, Puf.)**marque employeur : La marque employeur est un terme utilisé pour désignerl’ensemble des problématiques d’image d’une marque à l’égard de la cible desemployés ou salariés potentiels. (source) Pour aller plus loin, Mes autres sources…·Festinger, L. (1971). Théorie des processus de comparaison sociale. In C.Faucheux et S. Moscovici (éd.),Psychologie sociale théorique etexpérimentale. Paris/La Haye, Mouton.·Sherif, M. (1956).An Outline of Social Psychology. New York, Harper &Brothers.·Johnson, C., Gadon, O., Carlson, D., Southwick, S., Faith, M., & Chalfin, J.(2002).Self-reference and group membership: evidence for a group-referenceeffect.European Journal of Social Psychology. 32, 2, pp 261-274.·Aebischer, V., & Oberlé, D. (2007).Le groupe en psychologie sociale. Paris:Dunod.
Psychologie du cyber-consommateur : Prédire l’achat en ligne par la confiance [Les variables]  6 Comments1.Posted by LaurenceArticle intéressant par ce qu’il développe des ressorts qui nous poussent à choisir etagir professionnellement parlant, ressorts activés par les communication marketingpuissantes et bien ajustées à notre temps et aux désirs des actifs jeunes…Possible miroir aux alouettes car entrer dans ce genre d’entreprises autour de laquelletout tourne, même la vie familiale et privée de ses employés, avec des codes de bonneconduite entrepreneuriale à respecter… peut devenir vite très aliénant et difficile àsupporter…Pour ma part, la réponse serait non !Reply2.Posted by Christine
Encore un article intéressant. Bravo
Google (comme Facebook et d’autres entreprises du même genre) aime se présentercomme une entreprise 2.0 (comme le web dont ils sont les fers de lance), en cela qu’ilserait plus centré sur l’employé et son bien-être que les entreprises traditionnelles. Etselon eux, c’est un modèle qui permet une plus grande implication du salarié et mêmeune envie de mieux travailler.Difficile de ne pas rêver d’être dans un cas pareil alors que le management par laterreur reste habituel, surtout dans les grandes entreprises.Mais comme tu le dis bien, Google fait tellement tout pour que ses employés soientheureux qu’ils n’ont pas le droit d’être malheureux en substance. Et c’est un paradoxetrès intéressant de cette nouvelle vision du travail.Encore une fois, ton article invite à une réflexion des plus passionnantes sur cesnouveaux modèles de travail.Pour conclure, et après avoir pesé le pour et le contre, je dirais que oui, j’aimerais
travailler pour Google
Test de Angie : Unnouveauconcurrent à Siri ?  (1,59€)
Rédacteur NicolasB | octobre 19, 2012
Angie est un assistant vocal personnel pouriDevice qui se propose de venirdirectement concurrencer sur ses terres le fameuxSiri d’Apple. La première grandedifférence entreAngie etSiri est qu’Angie est multi-plateforme, d’abord développéepour Windows Phone et maintenant disponible pouriPhone etiPad. Je vais essayerdans ce test de vous montrer les principales fonctions que comporteAngie, et tenterde les comparer du mieux possible avec l’application nativeSiri.
Au lancement de l’application, vous devrez confirmer que vous êtes d’accord avec lesconditions d’utilisation de l’application, qui aura besoin, tout commeSiri, d’échangerdes informations avec ses serveurs pour fonctionner. Dès lors,Angie se proposerad’en apprendre un peu plus sur vous. Vous pourrez simplement lui indiquer votreprénom, et/ou ajouter vos comptesTwitter,Facebook ouLive pour obtenir d’autresfonctionnalités. Les deux premières différences sautant aux yeux et auxoreilles :Angie vous tutoie et possède une voix féminine. Il vous sera possible dechoisir entre la voix féminine par défaut et une autre masculine dans les paramètresde l’application.
A la manière deSiri, il suffira d’activer et de parler àAngie pour que celle-ci vousécoute, et surtout vous réponde. Pour cela, une simple pression sur le bouton centralinférieur, un petit moment de patience et c’est parti. Après différents essais, ons’aperçoit que la reconnaissance vocale n’est pas aussi pointue qu’elle peut l’êtrepourSiri. Malgré tout, un mode Entraînement permet àAngie d’apprendre à vousconnaitre et à mieux assimiler votre prononciation, vos expressions ou encore votreaccent. Et on s’aperçoit par la suite que la reconnaissance est alors bien meilleure.
La qualité vocale de diction de l’agent digital est de très bonne facture, que ce soit enmode féminin ou masculin. Vous pourrez effectuer de nombreuses tâchesquotidiennes facilement et rapidement grâce à votre assistant : appeler ou envoyerdes messages à quelqu’un ; ajouter des rappels et gérer vos réveils ; trouver desenseignes autour de vous ; faire des recherches sur internet ; avoir des informationssur la météo ; connaître l’heure ici ou ailleurs ; obtenir des cotations boursières ou les
dernières nouvelles du monde ; traduire n’importe quel texte dans de nombreuseslangues ; connaître le programme TV ; interagir directement sur vos réseaux sociauxTwitter, Facebook ou Live ; jouer à de minis-jeux ; consulter son agenda…Etc.
On voit donc que les fonctionnalités sont sensiblement identiques à celles de Siri. Parcontre, une possibilité supplémentaire est ajoutée viaAngie, celle d’écrire directementses requêtes plutôt que les dicter. Malgré tout, vous me direz « ce n’est pas le but »,mais cela peut s’avérer utile si on ne peut pas forcément parler à son smartphone enfonction des situations. Autre excellente chose, (queSiri version ios 5 ne faisait paspour la version française) Angie est capable de vous indiquer des commerces àproximité de votre localisation. Cela s’avère fort utile et très rapide pour trouver ceque l’on veut.
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