LA FABULEUSE HISTOIRE DU RUGBY
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LA BIBLE DU RUGBY ! SERGE BLANCO LA FABULEUSE HISTOIRE DU RUGBY HENRI GARCIA NOUVELLE ÉDITION MISE À JOUR ÉDITION S DE LA MAR TIN IÈRE Extrait de la publication HENRI GARCIA LA FABULEUSE HISTOIRE DU RUGBY é d i t i o n s d e l a m a r t i n i è r eExtrait de la publication LA FABULEUSE HISTOIRE DU RUGBY Extrait de la publication HENRI GARCIA LA FABULEUSE HISTOIRE DU RUGBY Éditions de la Mar tinière Extrait de la publication Conception couverture : Plaisirs de myope ISBN 978-2-7324-5456-6 © Éditions de la Martinière, Paris, France, 2013, 2011 © Éditions Minerva, Genève, Suisse, 2004, 2001tinière, Paris, France, 1993 © Éditions O.D.I.L., Paris, France, 1985, 1978, 1975, 1974, 1973 CE FABULEUX RUGBY par Serge Blanco Dans ma jeunesse, je ne voyais dans le rugby qu’un jeu, un amusement qui me donnait beaucoup de plaisir. Je trouvais que cela suffisait à mon bonheur. En franchissant les étapes de mon existence, il a pris une impor- tance grandissante. J’y ai trouvé plus que la simple joie de jouer, de manier ou de taper dans le ballon avec les copains. Après quarante ans de partage, je pense que le rugby est devenu ma seconde peau. Il est ma nouvelle vie, totalement. C’est le fil conducteur de mes jours et cela sera vrai, j’en suis sûr, jusqu’à ma mort. La place occupée par le rugby est immense, car c’est un sport de chaleur, de générosité. Je prends du plaisir à retrouver d’anciens partenaires ou des adversaires d’autrefois.

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LABIBLEDURUGBY!SERGEBLANCO LA FABULEUSE HISTOIRE DU RUGBY
HENRI GARCIA NOUVELLEÉDITIONMISEÀJOUR É D I T I O N S D E L A M A R T I N I È R E Extrait de la publication
HENRI GARCIA LA FABULEUSE HISTOIRE DU RUGBY
é d i t i o n s d e l a m a r t i n i è r e Extrait de la publication
LA FABULEUSE HISTOIRE DU RUGBY
Extrait de la publication
HENRI GARCIA
LA FABULEUSE HISTOIRE DU RUGBY
É d i t i o n s d e l a M a r t i n i è r e
Extrait de la publication
Conception couverture : Plaisirs de myope
ISBN9782732454566
© Éditions de la Martinière, Paris, France, 2013, 2011 © Éditions Minerva, Genève, Suisse, 2004, 2001 © Éditions de la Martinière, Paris, France, 1993 © Éditions O.D.I.L., Paris, France, 1985, 1978, 1975, 1974, 1973
CE FABULEUX RUGBY
par Serge Blanco
Dans ma jeunesse, je ne voyais dans le rugby qu’un jeu, un amusement qui me donnait beaucoup de plaisir. Je trouvais que cela suffisait à mon bonheur. En franchissant les étapes de mon existence, il a pris une impor tance grandissante. J’y ai trouvé plus que la simple joie de jouer, de manier ou de taper dans le ballon avec les copains. Après quarante ans de partage, je pense que le rugby est devenu ma seconde peau. Il est ma nouvelle vie, totalement. C’est le fil conducteur de mes jours et cela sera vrai, j’en suis sûr, jusqu’à ma mort. La place occupée par le rugby est immense, car c’est un sport de chaleur, de générosité. Je prends du plaisir à retrouver d’anciens partenaires ou des adversaires d’autrefois. Je le dis aux jeunes joueurs : « Profitez des moments actuels que vous consacrez au rugby, car vous êtes en train de fabriquer vos souvenirs de demain. » Que ce soit avec des joueurs, des dirigeants, des journalistes ou des sup porters, j’ai vécu des moments forts. Ce sont des sentiments que personne ne pourra me retirer.
Par exemple, j’ai eu quelques différends avec certains de mes anciens co équipiers. Nous nous retrouvons toujours, aussitôt le courant passe parce que tout ce que nous avons partagé, en équipe de France, notamment, les grandes joies ou les cruelles déceptions, ne peut pas s’effacer. Je crois que le grand écrivain Kléber Haedens, véritable connaisseur du rugby, a dit :
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« Le rugby laisse, à ceux qui l’ont pratiqué, quelque chose de doré. » C’est vrai que c’est un sport spécial. Sans doute parce qu’en le pratiquant on lutte, on souffre, on gagne ou on perd en commun. Il fait naître cet esprit collectif, qui manque tant par ailleurs. On parle de cette culture que le rugby a su pré server, quoi qu’on en dise, même après l’arrivée du professionnalisme et de la médiatisation. Pour maintenir cette tradition, il faut que l’on retienne les leçons de nos aînés. Je dis souvent aux jeunes joueurs qu’ils doivent connaître les grands événements, les joueurs qui ont fait la gloire du jeu. C’est le moyen de mieux vivre le présent. L’avenir passe par la recherche du vécu, sans pour autant faire du passéisme. Il est capital que les jeunes, les moins jeunes aussi, connaissent l’histoire si riche de notre sport. C’est pour cela qu’un ouvrage comme cetteFabuleuse Histoire du rugbyest très important. Je dirai que c’est une bible, car il permet d’avoir une vision pro fonde de ce que le rugby a pu être à travers le temps, pour en retenir ainsi ses leçons. Henri Garcia fait partie de la grande famille du rugby. On a partagé de grands moments et des épreuves sur plusieurs décennies. C’est un journa liste, mais c’est aussi un ami. Sa chance est d’avoir débuté très jeune, à seize ans, à la Libération, àCombat, sous la tutelle d’Albert Camus. À vingt ans, il est entré à la rubrique rugby de L’Équipe. Son mérite est d’avoir profité d’un poste privilégié pour faire des recherches, jusqu’à l’école de Rugby, et recueillir les précieux témoignages de pionniers des premiers temps encore vivants, comme Henri Amand, Marcel Communeau, Émile Lesieur, et, plus près de nous, Jules Cadenat, Adolphe Jauréguy, René Crabos et tant d’autres. Il a pu ainsi faire revivre des événements auxquels la presse de l’époque ne donna pas la place qu’ils méritaient, souvenirs que ces témoins auraient emportés dans l’audelà. Comme dit le proverbe : « Un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle. » Aujourd’hui, les médias informent largement le public, parce que le rugby a gagné énormément en popularité. La Coupe du Monde 2007, en France, a été un événement colossal et remarquable aussi par l’ambiance de fête qui s’est propagée dans tout l’Hexagone. C’est justement en regardant le passé que l’on peut mesurer la réussite du présent, et se projeter sur l’évolution dans le futur. Lorsque j’ai été élu président de la Ligue, je me souviens qu’à une assemblée avec les princi pales municipalités concernées, j’ai dit qu’il faudrait, avec le développement
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du professionnalisme, prévoir des stades de 10 000 et même de 15 000 places. Cela paraissait alors audacieux. Un des maires a répliqué qu’il n’en voyait pas la nécessité, et que les municipalités feraient ce qu’elles vou draient. Aujourd’hui, tous les stades du Top 14, et certains de Pro D2, ont été agrandis et modernisés. Montpellier vient même de se doter d’un nouveau stade ultramoderne. À Paris, le prochain JeanBouin est en chantier et Jacky Lorenzetti, président du RacingMétro, a fait approuver les plans de son Arena, de 30 000 places couvertes, dans le quartier de la Défense. La première année du passage du Top 16 au Top 14, en 2005, avec moins de matches, on avait eu plus de spectateurs, et une moyenne record dépassant 7 000 entrées. Aujourd’hui, après seulement cinq ans, on a dépassé les 13 500 spectateurs par match. Le rugby est devenu le second sport, après la Ligue 1 de football, pour la fréquentation. Autre preuve de la progression populaire internationale, tous les stade du Tournoi ont été reconstruits, ou récemment bâtis : Twickenham, le Millennium de Cardiff, Murrayfield, le Stade de France et, dernier en date, Lansdowne Road à Dublin, devenu l’Aviva Stadium. Il en a été de même dans l’hémisphère sud avec, en particu lier, l’Ellis Park, le Stade Olympique de Sydney ou le nouvel Eden Park. Certains déplorent que le rugby ait changé. Ce n’est pas le rugby qui a changé de nature, c’est la vie. Les nouvelles règles ont modifié son aspect. Aucun sport n’a autant bouleversé ses lois. On a limité les dégagements en touche qui ralentissaient le rythme, réduit la possibilité de faire un arrêt de volée, à la zone des 22 mètres, l’alignement en touche a été raccourci, on a introduit les touches rapides, pouvant être jouées en arrière, pour accélérer encore le jeu. Les troisième ligne ne peuvent plus se détacher, avant la sortie de la balle. Les troisquarts doivent se placer dix mètres en arrière, sur les touches, et à cinq mètres en retrait sur les mêlées, etc. D’autre part, le profes sionnalisme a accru la progression athlétique des joueurs. Tout cela a fait que la durée effective du jeu, aujourd’hui strictement décomptée, a plus que doublé. Pour éviter les excès, les arbitres sévissent contre le jeu dangereux, avec les exclusions temporaires ou définitives. Le climat du jeu est de ce fait assaini. Je reste persuadé que les meilleurs d’autrefois, qui avaient probablement une technique supérieure, seraient encore dans l’élite aujourd’hui. Le rugby actuel a des qualités différentes, mais sa culture traditionnelle n’a pas été tra hie, même si les exigences ne sont plus les mêmes.
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Je suis persuadé qu’il a encore une grande marge de progression. Son succès populaire accru sera aussi une réussite commerciale nécessaire à son développement. Il ne faut pas avoir peur des bouleversements présents ou futurs. Le rugby continuera à être une incomparable école de la vie, en maintenant ses valeurs ancestrales, qu’il faut sans cesse entretenir. C’est pourquoi l’histoire du rugby est fabuleuse.
Voisins au Pays basque, Serge Blanco et Henri Garcia se retrouvent souvent au stade d’Aguilera, temple du Biarritz Olympique. Leur amitié dure depuis qu’Henri Garcia, journaliste àL’Équipe, découvrit le prodigieux junior qui allait devenir le plus grand arrière de l'histoire du rugby.
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HENRI GARCIA A LA MÉMOIRE ET LE CŒUR COMPÉTENTS
par Antoine Blondin
À voir des joueurs s’échiner à progresser sur le terrain en faisant circuler un ballon dans la direction opposée à celle de l’objectif qu’ils se proposent de lui faire atteindre, à les voir se débarrasser soudain de ce trésor qu’ils ont eu tant de mal à s’approprier en l’expédiant hors des limites du jeu, à les voir s’entremêler pour des colloques où la loi de la jungle et celle du talion s’imposent à l’esprit, l’impression première pourrait suggérer qu’une équipe de rugby constitue un ramassis d’anarchistes absurdes, capricieux et féroces. Or, le fait même que le rugby, à l’inverse du football qui s’en prévaut tellement, ne soit pas un sport universel le désigne précisément comme un jeu de sociétés ou mieux : le jeu d’une société, l’émanation d’un certain mode de civilisation, son reflet définissable et son porteparole. Il va d’évidence que chaque nation, chaque région, chaque club, joue avec un accent qui lui est propre et que, ainsi entendu, le rugby est un moyen d’expression. Mais, dans la mesure exacte où il est un sport de contacts au plein sens du terme, il n’exclut pas le dialogue et peut s’ériger à la hauteur d’un langage commun à une élite, dont la singularité très précieuse serait d’être à la fois allègre et grave, rusé et moral, violent et intelligent. Alors, on s’aperçoit que l’essentiel n’est peutêtre pas de jouer contre l’adversaire, mais de jouer avec lui ; que « ces haines vigoureuses » dont parlait déjà Molière procèdent en général d’un fonds traditionnel et de prodigalité et sont à mettre au compte de ceux qu’Andy Mulligan a appelés les « anges ivres » ; et qu’il est loisible d’augurer
HENRI GARCIA A LA MÉMOIRE ET LE CŒUR COMPÉTENTS
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