La nouvelle grammaire du succès La transformation numérique de l'économie française

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• Publié par: ISN-numerique
• Publié le: 24 juin 2015
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Extrait

RAPPORT AU GOUVERNEMENT

Lanouvelle grammairedusuccès La transformation numérique de l'économie française Philippe Lemoine

NOVEMBRE 2014

CRÉDITS ILLUSTRATIONS> Florent Courtaîgne Hadrîen Peltîer

CONCEPTION GRAPHIQUE> Isabelle Jovanovîc

MAQUETTE> Isabelle Jovanovîc et Stéphanîe Pré

NOVEMBRE 2014

Lanouvelle grammairedusuccès La transformation numérique de l'économie française

SOMMAIRE GÉNÉRAL

TOME 1 La nouvelle grammaire du succèsSynthèse et propositions

TOME 2 La transformation numérique de l’économie françaiseRapport

TOME 3 Pour un agenda numérique triennalPortefeuille de projets

TOME 4 Annexes Remercîements  Lettres de mîssîon  Organîsatîon de la mîssîon  Lîste des audîtîons conduîtes pour la mîssîon  Atelîers de co-constructîon et lîstes des partîcîpants  Soîrées débat de socîété  Petîts déjeuners débats sur des thèmes transversaux  à caractères économîque, technologîque ou managérîal  Enquête réalîsée pendant la mîssîon  Bîblîographîe  Plan détaîllé

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278 283 285 289 291 300 309 311 316 320 323

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TOME 1 Lanouvellegrammaire dusuccès SYNTHÈSE ET PROPOSITIONS

Lenumériquepeutêtre unechancepourlaFrance. Latransformationnumérique estlachancequelaFrance doitsaisir.

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Partout dans e monde, a transormaton numérque représente une nouvee étape de a proonde réorgansaton économque et socae engagée depus puseurs décennes sous ’efet des technooges d’normaton. De 1936, année où Aan Turng pube ’artce «On Computabe Numbers» et énonce e concept de machne unversee, jusqu’en 1960,  s’écoue presque un quart de sèce durant eque ’ordnateur est nventé et trouve un marché. De 1960, date de a sorte de a sére de gros ordnateurs ïBM 360, jusqu’en 1984, ancement du Macntosh par Appe, de nouveau un quart de sèce marqué par a dfuson de ’normatque de geston. De 1984 à a crse économque et înancère de 2008, encore près de 25 ans caractérsés par ’normatsaton de a socété, e dépoement d’nternet, a bue de a nouvee économe. Depus 2008, nous sommes dans une nouvee phase désgnée par un nouveau mot : e numérque.

À chaque étape, on a parlé de révolutIon. MaIs avec le numérIque, la transForma- tIon s’accélère et se radIcalIse. TroIs changements s’efectuent sImultanément :

La course technoogque n’est pus trée par es entreprses ou es grandes organ- satons. Ce sont es personnes qu ont a course en tête. Le saon monda de ’nnovaton ïT n’est pus un saon d’entreprse : c’est eConsumer Eectronîc Show de Las Vegas. Le terme même « numérque », tout comme son équvaent angas «dîgîta», provent de ’éectronque grand pubc. Son usage se générase après 2008, année de a commercasaton de ’îPhonepar Appe. Les personnes se sont mas- svement équpées, ees ont un usage ncessant des nouveauX outs, ees nventent à vve aure de nouvees manères de s’normer, de consommer, de s’assocer, de se rencontrer, de vvre.

Les mpacts devennent réeement transversauX, avec des changements qu concernent auss ben ’ndustre que es servces, e bâtment ou ’agrcuture que ’accès à a connassance, ’eXpresson cuturee ou a santé. Seon e MïT, 47% des empos amércans vont dsparatre ou être proondément transormés par e numé- rque. Appquant une méthodooge smare à ’Europe, ethînk-tankBruege estme à 54% ’mpact sur es empos européens. Avec e numérque, de nouveauX empos apparassent et, pus proondément, a noton même d’empo se transorme. On peut aujourd’hu être tour à tour entrepreneur, saaré, eXpert ndépendant, étudant, etc. MeuX : on peut occuper smutanément puseurs de ces statuts.

L’ncdence de a technooge sur ’économe se dversîe et se compeXîe. En pus de a structuraton et de a crossance d’une îère numérque de pus en pus pussante,  aut tenr compte d’au mons hut efets. Comme dans ’époque anté- r eure d’nor matsaton,  y a d’abord tous es eets d’automatsaton avec accrossement corréat de a productvté des acteurs : productvté du trava ; du capta îXe et crcuant ; de ’énerge et des matères premères. Mas à cea s’ajoutent es eets de dématérasaton : substtuton d’nternet auX réseauX physques d’agences, de guchets et de magasns ; déormaton de a tradtonnee courbe des coûts décrossants en oncton de a ongueur des séres, en une courbe de produc- ton en équerre avec un ort nvestssement sur ’nnovaton et e prototypage et des coûts de reproducton quas-nus ; basse des coûts de transacton et remse en cause du pérmètre des îrmes. ï aut enîn tenr compte des efets d’ntermédaton/ désntermédaton sur esbusîness-modes, avec e rôe nouveau joué par es per- sonnes – à a os producteurs et consommateurs – et avec ’enjeu de a donnée et a ressource qu’ee représente pour ’optmsaton et a rénventon des méters eXstants ans que pour a structuraton d’écosystèmes nnovants.

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