Annales du Midi
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Description

Toronto
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ANNALES DU MIDI
ANNALES
DU MIDI
li
EVUE
ARCHÉOLOGIQUE, HISTORIQUE ET PHILOLOGIQUE
DE LA FRANGE lAIÉRIDIONALE
Fondée sous
les auspices de l'Université de Toulouse,
ANTOINE THOMAS
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Qu'eu sent venir de Proenza.
Peire Vidal.
VINGT-Q U ATRIKME A N N K E
1912
TOULOUSE
I.MPRIMERIE ET LIBRAIRIE EDOUARD PRIVAT 14, RUE DES ARTS (SQUARE DU MUSÉE)
Paris.
— Alphonse
PICARD et
fils,
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xviie siècles.
Saint-Antonin de Rouergiie^ (selon l'ancienne appellation)
une époque très recuun acte de donation consenti par Ratier Seguin fait lée mention d'un capiscol ou maître des écoles du monastère de
paraît avoir possédé des écoles depuis
:
Saint-Antonin en 1097
2.
La
série des notes succinctes
que M. l'abbé Galabert a
publiées^ nous donne la ceititude qu'il y eut d'une façon
permanente, depuis cette époque reculée, des maîtres d'école
à Saint-Antonin.
Ce que furent ces
écoles, quels enfants y furent admis,
quelle instruction y fut donnée et d'après quelles méthodes,
ce sont là questions intéressantes,
mais auxquelles
les
docu-
ments que nous possédons ne ...

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Publié le 10 janvier 2011
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Langue Français
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Extrait

Toronto ,tBRAI ANNALES DU MIDI ANNALES DU MIDI li EVUE ARCHÉOLOGIQUE, HISTORIQUE ET PHILOLOGIQUE DE LA FRANGE lAIÉRIDIONALE Fondée sous les auspices de l'Université de Toulouse, ANTOINE THOMAS IHIlil.lF.K AVIiC Lli CONCOCHS U UiN COMITE DE HEDACTlOiN A. JEAN ROY P. DOGNON me l'aire » Professeur à TUniversilé de Paris Professeur à lUniversité de Toulouse. « « Ab l'alen tir ves Qu'eu sent venir de Proenza. Peire Vidal. VINGT-Q U ATRIKME A N N K E 1912 TOULOUSE I.MPRIMERIE ET LIBRAIRIE EDOUARD PRIVAT 14, RUE DES ARTS (SQUARE DU MUSÉE) Paris. — Alphonse PICARD et fils, kue Bonapari e 82 L'l\STRUCTI(W PIBIJOIE A AUX xvie ET SAI^'T-A^'îOl\II\ xviie siècles. Saint-Antonin de Rouergiie^ (selon l'ancienne appellation) une époque très recuun acte de donation consenti par Ratier Seguin fait lée mention d'un capiscol ou maître des écoles du monastère de paraît avoir possédé des écoles depuis : Saint-Antonin en 1097 2. La série des notes succinctes que M. l'abbé Galabert a publiées^ nous donne la ceititude qu'il y eut d'une façon permanente, depuis cette époque reculée, des maîtres d'école à Saint-Antonin. Ce que furent ces écoles, quels enfants y furent admis, quelle instruction y fut donnée et d'après quelles méthodes, ce sont là questions intéressantes, mais auxquelles les docu- ments que nous possédons ne permettent pas toujours de répondre avec la précision désirable. De simples mentions concernant des nominations de ré- gents ou des payements de salaires, des donations faites, des locations ou des achats d'immeubles, des réparations exécutées, des contestations avec les consuls, parfois des remontrances adressées par le conseil de ville aux régents sur leur enseignement, telles sont les principales indications que 1. les archives nous fouinissent. Saint-Autoiiiii, clieriieu du canton de Tarn-et-Garonne. Archives de la Hante-Garonne. Tonds de Malte, Montricoiix. Les Écoles de Sai?it-A?ito>ii)i {Bulletin de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, t. XXXIII, 19U5, p. lo9). 2. 3. i; JEAN" PONAT. De loin en loin, cependant, des notes plus explicites jettent (luelque clarté sur ces mentions trop brèves et les mettent que nous apprenons qu'en 1543, François Gambourdis, régent, se mit en quête de « deux bommes savants » pour occuper a l'un la cliarge de poète, l'autre celle pensant y trouver de gramairien ». Il alla à Moissac M. Bordonyas; mais celui-ci était parti pour Pamiers. Il se en valeur. C'est ainsi , rendit alors à Toulouse € où il trouva Sébastien Chrestien, qui étoit homme grandement là, si savant ». et docte, et maistre Antoine Yclies pour grammairien ^ On peut voir l'on veut, l'existence d'un enseignement secondaire. Même cle, le pendant la période profondément troublée que marles quent pourSaint-Antonin nauté: guerres religieuses du xvi^ sièla « souci de l'instruction publique préoccupa le commupourvoir est agréé lOdécembre 1576, lesconsuls sont priés de », aux escolles- et le 7 juin 1577, Pierre la Roche comme droits^ régent des écoles avec Jean Aguilber, bachelier es Dans quelles conditions étaient-ils admis? Noui sommes à peine éclairés sur ce point par i-eJalive la menlion à .busqués Angevin, d'Angers, qui, le 6 décem- bre 1581, se présentant ])Our régent, dut faire au préalable une leçon publique sur savants de lif; la « chère », en présence des plus lu ville *. 'J5 juin I5S-J. le S:iiMl-.\iit(tniii, i'aul VilIcIVanclic i,e aux écoles de Dupuy, de Kigeac, et Jean 8icard, de [treniior enseignera aux enfants la gramconseil de ville appelle « mairt'ct aulrt's matières, et le suivant la capacité des écoliers », second iiisliuira • les petits enfants. Les élèves seront coDiluils et aux [ii'èclies, aux prières publiques ordinaires, » on leur ap|>rendra à prier Dieu^ 1. Archivc.i ArcliivcH Ihid. Ihid. île Saiiil-Antoiiin. liastje (iG'2ll. ro^'isU-e I5B 1 2. :'.. ilo Sjiiiit-Aiitdiiiii, bis. I.
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