^wIH)DESANCIENS PHILOSOPHES,C O NTENANTdeles (Euvres Platon traduites,en François ;7ar M. IDacier^_,Gardedes Livresdu CabinetduRoi.Le grand Hippias ou du Beau, ;l'Enthydimus, traduits^^rilf. deMaucroix,Bt le Banquet de Platon traduit,parM, Racine de FAcadémieyFrançoife,TOiME CINQUIEME.A PARIS,Saillant & Nyon Saint-Jean-^c-, rueBeauvais.lieza PissOT Quai de Conty.,Dfsaïnt, rue Poin.duM. D LXX LC C.AVEC PRÎV 1 LEG E DU ROI,/'^ /%y jUJ:^^^'^^'/3Z.UtARGUMENTD ULACHES.Lj^éducatION des enfants ejlune importantechofe que hfi ^bonheur des celui desfamilles ^Etats en dépendent uniquement.^Il ne doncpas s^étonner quefautSocrate qui aimoit véritable-yment patrie veillât avec tantfa _,de à empêcher que les jLthé-foinniens ne cela deprijfentfur fauf-qu^il travaillât àmefuresfes y &guérir les préjugés. Un desfauxplus grands peut-être le plusS'ypréjudiciable à la République,étoit celui qu^ils avoient lafurvaleur» Les guerres dont leurEtatAijArgument4étoit travaillé celles^ qu^ïlsyvoyoient encore venir de loin ^leur avoient une ardeurinfpiré Jimartiale qu^ils nepenfoient qu^à^apprendre leursfaire à enfantsVexercice des armes perfuadésyque c^étoit le moyen de lesfeulleur pays.rendre utiles à Leles avoit mêmehafard fortifiésdans cette car il étoitpenfée ;de tempsarrivé depuis peu àAthènes une cfpece de maîtred^armes qui des mer-dfoityveilles art q^i van-defon &y ftoit la valeur 5'd^enfeigner de,mettre difciples en état de ...
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H)DES
ANCIENS PHILOSOPHES,
C O NTENANT
deles (Euvres Platon traduites,
en François ;7ar M. IDacier^_,
Gardedes Livresdu CabinetduRoi.
Le grand Hippias ou du Beau, ;
l'Enthydimus, traduits^^rilf. de
Maucroix,
Bt le Banquet de Platon traduit,
parM, Racine de FAcadémiey
Françoife,
TOiME CINQUIEME.
A PARIS,
Saillant & Nyon Saint-Jean-^c-, rue
Beauvais.
lieza PissOT Quai de Conty.
,
Dfsaïnt, rue Poin.du
M. D LXX LC C.
AVEC PRÎV 1 LEG E DU ROI,/'^ /%
y j
UJ:^^^'^^'
/3Z.
UtARGUMENT
D U
LACHES.
Lj^éducatION des enfants ejl
une importantechofe que hfi ^
bonheur des celui desfamilles ^
Etats en dépendent uniquement.^
Il ne doncpas s^étonner quefaut
Socrate qui aimoit véritable-
y
ment patrie veillât avec tantfa _,
de à empêcher que les jLthé-foin
niens ne cela deprijfentfur fauf-
qu^il travaillât àmefuresfes y &
guérir les préjugés. Un desfaux
plus grands peut-être le plusS'y
préjudiciable à la République
,
étoit celui qu^ils avoient lafur
valeur» Les guerres dont leurEtat
AijArgument4
étoit travaillé celles^ qu^ïlsy
voyoient encore venir de loin ^
leur avoient une ardeurinfpiré Ji
martiale qu^ils nepenfoient qu^à^
apprendre leursfaire à enfants
Vexercice des armes perfuadésy
que c^étoit le moyen de lesfeul
leur pays.rendre utiles à Le
les avoit mêmehafard fortifiés
dans cette car il étoitpenfée ;
de tempsarrivé depuis peu à
Athènes une cfpece de maître
d^armes qui des mer-dfoity
veilles art q^i van-defon &y f
toit la valeur 5'd^enfeigner de,
mettre difciples en état de ré-fes
feuls à un plus grand nom-fifler
bre. Le peuple couroit en foule
à lafalle de ce gladiateur (& lesy
jeunes abandonnoientgens tout
pour s^appliquer à cet exercice.
Socrate qui prévoyoit les dan-^duLaches. 5
applica-gereufes de cettefuites
tion à les prévenirtravaille5 ;
voilà le de cet entretien& fujet y
il ejï traité la valeur. Sioù de
ce Dialogue ejl capable d^intéref-
par ce grand, titre il doitfer _,
aujjî exciter une grande curiofité
par la qualité des acieurs. Lyji-
niachus jïls du grand Arifiide_, y
Méléjias jils du grand Thu-& y
' cidide très d^avoir euy -fâchés
une mauvaift éducation (&fort y
prendre plus deréfolus de foin
de leurs que leurs pèresenfants
n^en d'yeux vontavoient pris y
trouver Nicias Lâchés quiSf y
jouoient rôle très-conjî-déjà un
dérable la Républiquedans &y
les mènent voir ce maître d^ar-
mes, deman-ilsLefpeclaclefiniy
dent deux amisconfeil à ces y
s^ils approu-pourfçavoir d'eux
Aiijé Argument
vent cet exercice ^ s^ils doiventy
le apprendrefaire à leurs en-
fants* Il s^agit donc d^expliquer
ce que que la valeur &' ilc^efl ,
avoit bien de Fapparence quey
n^enperfonne parleroit mieux que
ces deux hommes oientqui avy
donné des marques de leur va-
leur dans plujîeurs combats. Ce-
pendant ils nefe croientpas ca-y
pables de décider unefeuls ques-
tion ils appellent àJi difficile ;
leur fecours Socrate comme uny
homme entièrement appliqué à
ce qui pouvoit être utile aux jeu-
nes gens qui d^ailleurs avoit(&y
paroître un courage héroï-fait
que Potidée à laau de &fiege
bataille de Délium. Nicias trouve
que cet exercice convenable auxefl
jeunes gens très-capable deÇ^y
les rendre adroits courageux^ y