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Le Chœur battant – Cie Paroles buissonnières – 06 15 09 90 58- www.paroles-buissonnieres.org Le Chœur battant maquette* d’une résidence artistique à Etouvie! !D’après Œdipe sur la route de Henry Bauchau LA GENESE DU PROJET Après avoir rencontré le Groupe Culture du CSC d’Etouvie en 2008, l’idée est venue à la compagnie Paroles buissonnières de proposer un partage artistique autour du roman d’Henry Bauchau Œdipe sur la route. Le récit : Œdipe, aveugle et banni de son royaume de Thèbes part sur les chemins. Antigone décide de l’accompagner. Dans les premiers jours de leur voyage, Antigone est attaquée par un jeune criminel qui veut la violer et la tuer. Elle appelle au secours son père aveugle. Œdipe survient, et armé seulement de son bâton finit par abattre son adversaire. Au moment où il va tuer Clios, Antigone l’arrête. Œdipe l’épargne et lui rend ses armes. Le lendemain Clios, subjugué, leur demande la permission de les accompagner et il va vivre avec eux pendant une grande partie de leur voyage. Au cours de leur long périple de plusieurs années, ils arrivent à la mer près d’une falaise. Œdipe propose à Antigone et Clios de sculpter avec lui une Vague, métaphore de l’impétuosité de la vie, de son mouvement perpétuel. Dans cette construction collective, ils trouvent le chemin de leur créativité et de leur sagesse. Ils sont alors prêts à cheminer vers leurs destins respectifs : Œdipe va, apaisé, vers sa mort, Antigone retourne à Thèbes, Clios ...

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Langue Français

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Le Chœur battant – Cie Paroles buissonnières – 06 15 09 90 58- www.paroles-buissonnieres.org

Le Chœur battant
maquette* d’une résidence artistique à Etouvie!
!
D’après Œdipe sur la route de Henry Bauchau



LA GENESE DU PROJET
Après avoir rencontré le Groupe Culture du CSC d’Etouvie en 2008, l’idée est venue à la compagnie Paroles
buissonnières de proposer un partage artistique autour du roman d’Henry Bauchau Œdipe sur la route.

Le récit : Œdipe, aveugle et banni de son royaume de Thèbes part sur les chemins. Antigone décide de l’accompagner. Dans les
premiers jours de leur voyage, Antigone est attaquée par un jeune criminel qui veut la violer et la tuer. Elle appelle au secours son
père aveugle. Œdipe survient, et armé seulement de son bâton finit par abattre son adversaire. Au moment où il va tuer Clios,
Antigone l’arrête. Œdipe l’épargne et lui rend ses armes. Le lendemain Clios, subjugué, leur demande la permission de les
accompagner et il va vivre avec eux pendant une grande partie de leur voyage.
Au cours de leur long périple de plusieurs années, ils arrivent à la mer près d’une falaise. Œdipe propose à Antigone et Clios de
sculpter avec lui une Vague, métaphore de l’impétuosité de la vie, de son mouvement perpétuel.
Dans cette construction collective, ils trouvent le chemin de leur créativité et de leur sagesse. Ils sont alors prêts à cheminer vers
leurs destins respectifs : Œdipe va, apaisé, vers sa mort, Antigone retourne à Thèbes, Clios devient sculpteur.

Ce roman est celui de la rencontre entre des êtres déchirés par leurs destins, par la violence sociale qui, après un
long cheminement, trouvent leur résilience dans la construction artistique collective.

« À l’heure où les groupes de citoyens dans la cité sont décrits comme des tribus qui s’interpénètrent de moins en moins, quand il
convient d’appartenir identitairement à cette tribu-là, la vengeance aux offenses, aux humiliations, devient le seul droit reconnu. Le
clan des danseurs ne peut s’allier au clan des chanteurs. Seule la mort peut réparer les outrages. La parole contradictoire, la
négociation, l’esprit public se perdent dans les souffrances qui se transforment en violences. Œdipe et Clios sont de cette catégorie
d’hommes souffrants. Leur rencontre permet de dépasser cet état de fait. Ils s’acheminent ensemble vers leur créativité. Nous
voulons, au cœur-même des lieux de vie un peu à l’écart, travailler avec des « tribus » qui ne travaillent pas souvent ensemble,
parce qu’elles ne se rencontrent pas. Nous faisons le pari que c’est une de nos places dans la cité ! ».
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Ce projet s’articulerait comme une résidence, où l’on prendrait le temps de deux ou trois saisons de travail de liens,
d’apprivoisement, de formation sur le quartier, pour réaliser ensemble une œuvre d’art alliant littérature, chant choral,
danse et théâtre, un peu à la manière de la Vague sculptée par Œdipe l’aveugle, Clios le bandit et Antigone la jeune
fille…

C’est la confiance de Xavier Denis au Diapason, puis l’enthousiasme de Marie-France Rieder à la Bibliothèque
Edouard David, et enfin le soutien du Conseil général, qui ont permis la naissance de cette maquette* (= ébauche,
modèle en réduction d’une sculpture…) : nous allions faire proportionnellement en une semaine, ce que nous
projetions de réaliser en 25 ou 30 mois…


LA REALISATION DU PROJET DEPUIS JANVIER 2010
Depuis janvier 2010, nous nous réunissons avec la bibliothèque, le CSC, l’association Initi’Elles, le Diapason pour
décider du moment propice, du public à convaincre pour la réalisation de cette maquette.
En mars, avec l’équipe des artistes, nous venons donner une première lecture de l’adaptation que nous proposons du
tout début de l’histoire. A cette occasion, des amateurs s’inscrivent ; un atelier hebdomadaire de lecture à voix haute
proposé à la bibliothèque voit le jour : le travail artistique peut commencer entre amateurs et professionnels.
Là commence l’aventure artistique et humaine

Le Chœur battant – Cie Paroles buissonnières – 06 15 09 90 58- www.paroles-buissonnieres.org

Durant deux dimanches de printemps, nous explorons le collectif en mouvements avec la chorégraphe. Nous nous
risquons au plateau extérieur, au milieu de la cité. Nous allons même jusqu’à essuyer un incident très désagréable
avec un « Clios » du quartier… Le groupe est la cible de tirs de tomates et d’œufs. Pas de mal, mais beaucoup de
trouble, et un sentiment d’impuissance pour tous. La parole reprend son droit. Nous disons chacun ce que cette
hostilité nous fait. Nos réactions sont diverses, suscitant même des lignes de failles entre nous : faut-il répondre, au
risque de provoquer une hostilité plus grande ? faut-il porter plainte ? faut-il faire le gros dos ? Il est décidé de
continuer le travail de contact avec les services qui peuvent nous conseiller ; et même de rencontrer Etienne
Desjonquères qui connaît bien ce quartier.




Le mardi suivant, le travail reprend. Pour explorer le texte et ses respirations. Et découvrir que ce qui nous arrive
ressemble beaucoup à ce que le roman raconte. Nous sommes, avec ce travail, au cœur de notre réalité sociale.
Le lien avec les services de proximité, la politique de la Ville se tisse, plus étroit : notre exploration sera un peu plus
connue, et donc protégée.

UN JOURNAL DE BORD DES PARTICIPANT(E)S COMMENCE
Plus tard, émerge l’idée d’un journal de bord qui serait abondé par les participants au projet. Dans un jeu de
questions-réponses, nous commençons.

Qu’est-ce qui t’a décidée à participer au Chœur battant ?
Ouf ! Après mes quatre enfants enfin tous en âge scolaire, il est temps que je m’occupe de moi. Je m’inscris au
théâtre (un atelier) pour voir. J’ai lâché le théâtre. J’ai choisi du tissage de cheveux synthétique. En fait, je préfère le
manuel. T’as débarqué au Groupe culture un matin. D’un côté la narration d’une histoire, puis d’être un chœur, m’a
enflammée. J’aime le récit, j’aime les choses en groupe. Myriam

Comment es-tu venue participer au Chœur battant ?
C’est Franck (du CSC) qui m'en a parlé, me disant que ça me plairait ; Marianne est venue au groupe culture, nous a
expliqué son projet, ses difficultés de financement, et nous a lu un passage d'Oedipe sur la route; je suis allée à la
lecture proposée à la bibliothèque et là, je me suis laissé emmener sur la route justement, avec les personnages, la
lecture chantait à mes oreilles ; ce qui m'a plus aussi, c'est le phrasé, bien prendre le temps de lire le texte, l'écoute
du public, le silence. C'est comme si on réapprenait à lire". Paulette

J'ai déjà de l'expérience dans le théâtre, là c'est une nouvelle expérience ; j'ai lu Oedipe sur la route. Au départ, le
texte ne m'a pas emballé et puis j'ai trouvé les rencontres humaines magiques, par exemple Clios rencontre son
humanité finalement. Je ne suis pas totalement à l'aise avec le texte car je préfère l'improvisation ; c'est un texte
assez littéraire. je vais apprendre la diction. Ce qui me gêne, c'est qu'au sein du groupe, il n'y a pas suffisamment
d'écoute...
Emmanuelle

J'ai connu Marianne avec le Feuilleton d'Haroun, j'étais la première à m'inscrire pour suivre ce feuilleton ! J'ai raté un
épisode car mon fils était malade. Tu 'as parlé de ce projet Marie-France, pendant la journée de la femme, Myriam a
insisté… Je ne voulais pas m'engager à la légère car je ne savais pas si je serais très disponible (je fais du théâtre
au CSC); j'aime beaucoup le théâtre, j'en fais depuis mon adolescence; au pays, j'ai joué dans des feuilletons...
Chœur Battant, c'est une forme différente de théâtre, j'ai aussi besoin d'apprendre à ne pas avaler les mots..
Arsène

Qu’est-ce qui t’a motivée à t’impliquer comme çà ?
J’ai connu Marianne il y a des années. Je l’ai vue dans un spectacle. Et puis j’avais vu aussi la maquette du
« Feuilleton d’Haroun » au CSC. Ca m’avait plu d’arriver dans l’ambiance des bougies. Ce qui

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