L amour en Afrique romaine.  - article ; n°1 ; vol.26, pg 205-216
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L'amour en Afrique romaine. - article ; n°1 ; vol.26, pg 205-216

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Description

Antiquités africaines - Année 1990 - Volume 26 - Numéro 1 - Pages 205-216
What did the Africans in the Roman age think of love, and how did they express it ?
If love first has Littérature as reference and above all poetry , one has to aknowledge the fact that, except for Apuleius' Metamorphosis , which contains an actual love doctrine , the African Littérature is poor in information of that type.
What Littérature does not reveal, epigraphy abounds in, though epitaphs informs us about legitimate love, and the mutual affection between husband and wife.
One inscription by Hr Ben Ismail in Dougga's area, evokes that feeling and gives it a supplementary dimension. Love is stronger than death and is transformed into an eternity token. In immortalizing their feeling, the two defuncts are eternal lovers, the representative, the first African heros of eternal love.
Quelle idée les Africains de l'époque romaine se faisaient-ils de l'amour, et comment Fexprimaient-ils ?
Si l'amour a d'abord « la littérature pour réfèrent et essentiellement la poésie », il faut reconnaître que la littérature africaine, si l'on excepte les Métamorphoses d'Apulée qui renferment une véritable « doctrine de l'Amour », est pauvre en renseignements de cet ordre.
Ce que nous refuse la littérature est compensé par l'epigraphie, à cette nuance près que les épitaphes nous renseignent surtout sur les amours légitimes, la mutuelle affection qui lie les époux.
Une inscription de Hr Ben Ismaïl aux environs de Dougga évoque ce sentiment en lui donnant une dimension supplémentaire : l'Amour est plus fort que la Mort et devient un gage d'éternité. En immortalisant leur sentiment, les deux défunts sont des amants éternels, les représentants, les premiers héros africains de l'Amour éternel.
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1990
Nombre de lectures 61
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Leïla Ladjimi-Sebaï
L'amour en Afrique romaine.
In: Antiquités africaines, 26,1990. pp. 205-216.
Abstract
What did the Africans in the Roman age think of love, and how did they express it ?
If love first has " Littérature as reference and above all poetry ", one has to aknowledge the fact that, except for " Apuleius'
Metamorphosis ", which contains an actual " love doctrine ", the African Littérature is poor in information of that type.
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One inscription by Hr Ben Ismail in Dougga's area, evokes that feeling and gives it a supplementary dimension. Love is stronger
than death and is transformed into an eternity token. In immortalizing their feeling, the two defuncts are eternal lovers, the
representative, the first African heros of eternal love.
Résumé
Quelle idée les Africains de l'époque romaine se faisaient-ils de l'amour, et comment Fexprimaient-ils ?
Si l'amour a d'abord « la littérature pour réfèrent et essentiellement la poésie », il faut reconnaître que la littérature africaine, si
l'on excepte les Métamorphoses d'Apulée qui renferment une véritable « doctrine de l'Amour », est pauvre en renseignements de
cet ordre.
Ce que nous refuse la littérature est compensé par l'epigraphie, à cette nuance près que les épitaphes nous renseignent surtout
sur les amours légitimes, la mutuelle affection qui lie les époux.
Une inscription de Hr Ben Ismaïl aux environs de Dougga évoque ce sentiment en lui donnant une dimension supplémentaire :
l'Amour est plus fort que la Mort et devient un gage d'éternité. En immortalisant leur sentiment, les deux défunts sont des amants
éternels, les représentants, les premiers héros africains de l'Amour éternel.
Citer ce document / Cite this document :
Ladjimi-Sebaï Leïla. L'amour en Afrique romaine. In: Antiquités africaines, 26,1990. pp. 205-216.
doi : 10.3406/antaf.1990.1174
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/antaf_0066-4871_1990_num_26_1_1174
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