Le juif errant
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Le juif errant

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Publié le 08 décembre 2010
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Langue Français

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The Project Gutenberg EBook of Le juif errant - Tome I, by Eugène Süe This eBook is for the use of anyone anywhere at no cost and with almost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away or re-use it under the terms of the Project Gutenberg License included with this eBook or online at www.gutenberg.net Title: Le juif errant - Tome I Author: Eugène Süe Release Date: March 8, 2005 [EBook #15295] [Date last updated: January 2, 2006] Language: French *** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK LE JUIF ERRANT - TOME I *** Produced by Ebooks libres et gratuits; this text is also available at http://www.ebooksgratuits.com in Word format, Mobipocket Reader format, eReader format and Acrobat Reader format. Eugène Sue LE JUIF ERRANT Tome I (1844 — 1845) Table des matières Eugène Sue vu par Alexandre Dumas L'enfant. Le jeune homme. L'homme. Prologue Les deux mondes Première partie L'auberge du Faucon blanc I. Morok. II. Le voyageur. III. L'arrivée. IV. Morok et Dagobert. V. Rose et Blanche. VI. Les confidences. VII. Le voyageur. VIII. Fragments du journal du général Simon. IX. Les cages. X. La surprise. XI. Jovial et la Mort. XII. Le bourgmestre. XIII. Le jugement. XIV. La décision. Deuxième partie La rue du Milieu-des-Ursins I. Les messagers. II. Les ordres. Épilogue. Troisième partie Les étrangleurs I. L'ajoupa. II. Le tatouage. III. Le contrebandier. IV. M. Josué Van Daël. V. Les ruines de Tchandi. VI. L'embuscade. Quatrième partie Le château de Cardoville I. M. Rodin. II. La tempête. III. Les naufragés. IV. Le départ pour Paris. Cinquième partie La rue Brise-Miche I. La femme de Dagobert. II. La soeur de la Reine Bacchanal. III. Agricol Baudoin. IV. Le retour. V. Agricol et la Mayeux. VI. Le réveil. Sixième partie L'hôtel Saint-Dizier I. Le pavillon. II. La toilette d'Adrienne. III. L'entretien. IV. Une jésuitesse. V. Le complot. VI. Les ennemis d'Adrienne. VII. L'escarmouche. VIII. La révolte. IX. La trahison. X. Le piège. Septième partie Un Jésuite de robe courte I. Un faux ami. II. Le cabinet du ministre. III. La visite. Huitième partie Le confesseur I. Pressentiments. II. La lettre. III. Le confessionnal. IV. Monsieur et Rabat-joie. V. Les apparences. VI. Le couvent. VII. L'influence d'un confesseur. VIII. L'interrogatoire. Neuvième partie La reine Bacchanal I. La mascarade. II. Les contrastes. III. Le réveille-matin. IV. Les adieux. Dixième partie Le couvent I. Florine. II. La mère Sainte-Perpétue. III. La tentation. IV. La Mayeux et mademoiselle de Cardoville. V. Les rencontres. VI. Le rendez-vous. VII. Découvertes. VIII. Le code pénal. IX. Escalade et effraction. X. La veille d'un grand jour. XI. L'étrangleur. XII. Les deux frères de la bonne oeuvre. Onzième partie Le 13 février I. La maison de la rue Saint-François. II. Doit et avoir. III. L'héritier. IV. Rupture. V. Le retour. VI. Le salon rouge. VII. Le testament. VIII. Le dernier coup de midi. IX. La donation entre vifs. X. Un bon génie. XI. Les premiers sont les derniers, les derniers sont les premiers. Eugène Sue vu par Alexandre Dumas La mort est en fête! Elle frappe à coups redoublés dans nos rangs: après Alfred de Musset, c'était l'auteur de _Frétillon _et du _Dieu des bonnes gens; _après Béranger, c'est l'auteur de _Mathilde _et des Mystères de Paris! Quel malheur invisible et inconnu pèse donc sur la France, qu'elle laisse tomber de pareilles larmes dans le gouffre de l'éternité? Ce que nous avons perdu depuis dix ans suffirait à enrichir la littérature d'un peuple: Frédéric Soulié, Chateaubriand, Balzac, Gérard de Nerval, Augustin Thierry, Mme de Girardin, Alfred de Musset, Béranger, Eugène Sue! Le dernier fut le plus à plaindre de tous; lui mourut deux fois: l'exil est une première mort. À nous de raconter cette vie de luttes, de jeunesse folle et de sombre âge mur; à nous de montrer l'homme comme il fut aux différentes périodes de sa vie. Allons, plume et coeur, à l'oeuvre! Nous diviserons la vie d'Eugène Sue en trois phases, et nous laisserons à chacune d'elles le caractère qu'elle a eu. L'enfant insoucieux et gai. Le jeune homme inquiet et douteur. L'homme désenchanté et triste. L'enfant. À vingt kilomètres de Grasse, existe un petit port de mer qu'on appelle La Calle; c'est le berceau de la famille Sue, célèbre à la fois dans la science et dans les lettres. La Calle est encore peuplée des membres de cette famille, qui composent à eux seuls, peut-être, la moitié de la population. C'est de là que, vers la fin du règne de Louis XV, partit un jeune étudiant aventureux qui vint s'établir médecin à Paris. Ayant réussi, il appela ses neveux dans la capitale, où deux d'entre eux se distinguèrent particulièrement. C'étaient Pierre Sue, qui devint professeur de médecine légale et bibliothécaire de l'école: celui-là a laissé des oeuvres de haute science; Jean Sue, qui fut chirurgien en chef de la Charité, professeur à l'École de médecine, professeur d'anatomie à l'École des beaux-arts, chirurgien du roi Louis XVI. Ce dernier eut pour successeur et continuateur Jean-Joseph Sue, qui, outre la place des Beaux-Arts, dont il hérita de son père, devint médecin en chef de la garde impériale, et, plus tard, médecin en chef de la maison militaire du roi. Ce fut le père d'Eugène Sue. Et, ici, constatons un fait: c'est que Jean Sue, père d'Eugène Sue, fut celui qui soutint contre Cabanis la fameuse discussion sur la guillotine, lorsque son inventeur, M. Guillotin, affirma à l'Assemblée nationale que les guillotinés en seraient quittes pour une légère fraîcheur sur le cou. Jean-Joseph Sue, au contraire, soutint la persistance de la douleur au-delà de la séparation de la tête, et il défendit son opinion par des arguments qui prouvaient sa science profonde de l'anatomie, et par des exemples pris, les uns chez des médecins allemands, les autres sur la nature. On a dit dernièrement, à propos de la mort d'Eugène Sue, qu'il était né en 1801. Il me dit un jour, à moi, qu'il était né le 1er janvier 1803, et nous calculâmes qu'il avait cinq mois de moins que moi, quelques jours de plus que Victor Hugo. Il eut pour parrain le prince Eugène, pour marraine, l'impératrice Joséphine; de là son prénom d'Eugène. Il fut nourri par une chèvre et conserva longtemps les allures brusques et sautillantes de sa nourrice. Il fit, ou plutôt ne fit pas ses études au collège Bourbon; car, ainsi que tous les hommes qui doivent conquérir dans les lettres un nom original et une position éminente, Eugène Sue fut un exécrable écolier. Son père, médecin de dames surtout, faisait un cours d'histoire naturelle à l'usage des gens du monde; il s'était remarié trois fois, et était riche de deux millions, à peu près. Il demeurait rue du Rempart, rue qui a disparu depuis, et qui était située alors derrière la Madeleine. Tout ce quartier était occupé par des chantiers; le terrain n'y valait pas le dixième de ce qu'il vaut aujourd'hui. M. Sue y possédait une belle maison, avec un magnifique jardin. Dans la même maison que M. Sue, demeurait sa soeur, mère de Ferdinand Langlé, qui, en collaboration avec Villeneuve, a fait, de 1822 à 1830, une cinquantaine de vaudevilles. En 1817 et 1818, les deux cousins allaient ensemble au collège Bourbon, c'est-à-dire que Ferdinand y allait, et que le futur auteur de Mathilde était censé y aller. Eugène avait un répétiteur à domicile. J'ai encore connu ce brave homme: c'était un digne Auvergnat de cinq pieds de haut, qui, étant entré pour faire répéter Eugène Sue, et tenant à gagner honnêtement son argent, n'hésitait pas à soutenir des luttes corps à corps avec
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