Une randonnée singulière

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Comment une randonnée entre deux amis, va changer le cours de trois vies...
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02 juillet 2012

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Langue

Français

Fred Eroliange
Une Randonnée Singulière
- Collection Romans / Nouvelles -
Retrouvez cette oeuvre et beaucoup d'autres sur http://www.inlibroveritas.net
Table des matières
Une Randonnée Singulière.........................................................................1 Chapitre Premier : Une randonnée singulière......................................2 Chapitre deux : Le cadeau.................................................................17 Chapitre trois : Le diplôme................................................................26 Chapitre quatre : La surprise.............................................................40
i
Une Randonnée Singulière
Auteur :Fred Eroliange Catégorie :Romans / Nouvelles
Comment une randonnée entre deux amis, va changer le cours de trois vies.
Licence: Licence Creative Commons (by-nc-nd) http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/fr/
1
C h a p i t r e P r e m i e r : U n e r a n d o n n é e singulière
Cette histoire s'est déroulée il y a quelques années. Pour être plus précis, c'était il y a quinze ans. Nous étions au mois d'août. A l'époque j'étais étudiant. Je m'en souviens comme si c'était hier. Avec un de mes amis de Fac, Eric, nous avions décidé de profiter de quelques jours de congés de nos boulots estivaux respectifs pour nous faire un bout de randonnée sur le GR10 pyrénéen. Nous avions prévu cela depuis bien longtemps, et, au départ, nous devions être nombreux. Au final, nous ne restions que deux. Nous étions les deux meilleurs amis du monde, donc, cela ne nous freina pas. Nous avions décidé de partir pour quatre jour. Nous avions prévu un départ du Pont d'Espagne, et un premier arrêt au refuge wallon. Après, monter au pic de Vignemale, avec un bivouac d'une nuit au refuge des Oulettes, avec passage en Espagne et ballade sur les sommets. Puis un passage au lac de Gaube et retour au refuge Wallon. Le dernier jour, la descente au véhicule et départ. Une randonnée, rapide, certes, mais physique. Nous étions jeune, nous étions sportif. Entre les tentes, les repas, l'eau, les vêtements de rechange, le réchaud, les produits d'hygiène, et bien sûr, quelque alcool, nos sacs à dos étaient bien chargés. En équilibrant les charges, nous nous promenions tout de même avec pas moins de douze kilos chacun sur le dos. Une paille.
Chapitre Premier : Une randonnée sing...
2
Une Randonnée Singulière Pour faire plus couleur locale, et surtout pour plaisanter, nous nous étions habillé de façon spécifique: un bâton pour la marche, un bermuda, de bonnes chaussures de randonnées assorties de chaussettes épaisses et confortables, un tee-shirt blanc, un béret basque et une écharpe rouge en guise de ceinture. Un départ matinal pour le Pont d'Espagne. Garer la voiture, troquer les baskets pour les chaussures de randonnées, et enfiler le sac à dos. Nous voilà partis, tous deux, avec nos sacs envahissants, et nos tenues ressemblant plus à des fétards de férias qu'à des bergers pyrénéens. Nous débutons notre marche d'un pas rapide. Au bout d'une heure de marche, premier arrêt. Éric a aperçu un isard sur le versant opposé et veut le prendre en photo. Bien sûr l'appareil photo est au fond d'un des sacs. Mais lequel? Déposer les sacs à sol. A peine enlevé le sac, je me sens si léger que je me vois presque sauter d'un bond pour rejoindre l'isard. Mais une recherche poussée nous attend. Trouver l'appareil photo au milieu des caleçons et autres brosses à dents et boîtes de conserves. Nous finissons par le trouver. L'isard est parti. Nous gardons l'appareil en main, on ne sait jamais. Rechausser avec difficulté l'équipement. Tout le long du trajet, les paysages magnifiques se succèdent. Des sapins majestueux, des roches magnifiques, avec le gave comme fond sonore. Aucune difficulté technique à passer, nous suivons juste le chemin. Une pente régulière, quelques faux plats, mais rien d'insurmontable. Deux heures et demi de marche et nous arrivons au refuge wallon. Cela doit-être notre première étape. Il est 15 heures. Nous nous regardons. La soirée risque d'être longue. Je demande à Eric : - ça te dit du camping sauvage en montagne?      
Chapitre Premier : Une randonnée sing...
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Une Randonnée Singulière
 - Ok. Nous continuons notre périple, prenant ainsi de l'avance sur notre prévision de parcours. Nous sommes habitué au poids, et plus rien ne nous arrête. Nous nous photographions au milieu de quelque petite cascade. Ce sera toujours des souvenirs à montrer à nos amis lâcheurs. 17 heures. La fraicheur commence à tomber, et nous ne trouvons pas d'endroit satisfaisant pour planter la tente. Nous commençons à nous demander s'il ne faut pas faire marche arrière et rejoindre le refuge. Mais non, nous envisageons, soudain, un petit plateau, un peu au dessus. Grimper encore un peu, et nous voilà devant un petit lac. Il y a largement la place pour installer notre tente tout en étant caché des regards indiscrets. Voilà notre parfait premier bivouac. Monter la tente. Prendre un apéritif rapide. Faire réchauffer une boîte de conserve. Se coucher. Nous avions prévu une lampe à gaz, pour veiller un peu, mais nous sommes trop fatigués. Une nuit de récupération. Huit heures du matin. Nous avons déjà déjeuné, fait une toilette approximative dans le lac (le visage et les dents), et nous rangeons nos paquetages. Le chargement du sac à dos est un peu délicat, car le dos est un peu raide. Le manque d'habitude. Nous redémarrons en direction du pic de Vignemale. Une heure après notre départ, nous tombons sur un petit lac. Un peu au dessus, les premiers flancs encore enneigés apparaissent, et se mirent dans l'eau. Nous posons les sacs pour prendre des photos de la neige et de ses reflets. Nous essayons de trouver le meilleur cadrage pour confondre le reflet, du réel.
Chapitre Premier : Une randonnée sing...
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Une Randonnée Singulière Subitement, nous entendons des petits cris et des rires, et le calme transparent de l'eau s'anime de petites ondes qui viennent mourir sur la berge. Quelle n'est pas notre surprise, en voyant deux femmes, à priori, nues plongées dans le lac. Elles sont loin, mais ce n'est pas un mirage. Nous nous approchons, par curiosité, ou voyeurisme. En nous rapprochant, la vision se confirme. Deux femmes nagent bien dans le lac, dont l'eau ne doit pas être bien chaude à cette altitude, et nues de surcroît. Nous ne sommes, donc, pas fous. Nous allons faire demi-tour, lorsqu'une voix féminine nous demande:  - Vous ne voulez pas venir vous baigner? Un peu surpris, je regarde Eric. Il semble tout aussi surpris que moi. Je finis par répondre :  Elle n'est pas un peu froide? -- Si, mais c'est vivifiant.      Éric est hésitant. Je réponds :  - On ne veut pas vous déranger. Et la réponse ne tarde pas.  - Venez donc, vous ne nous dérangez pas.    Bon. Éric se sent prêt à relever le défi. Pourquoi pas. Une dernière question me passe par la tête:  - Nous n'avions pas prévu de nous baigner, et nous n'avons pas de maillot de bain. La réponse fuse:  - Nous non plus. Et toutes deux se mettent à rire. Au moins les choses sont claires. Nous nous approchons de l'installation de ces dames, à l'abri des rochers. Nous posons nos sacs, nous déshabillons entièrement, et nous approchons
Chapitre Premier : Une randonnée sing...
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Une Randonnée Singulière
de l'eau. Nous sommes nus devant ce lac, et devant ces dames, à hésiter à entrer dans l'eau. Elles se moquent de nos hésitations. C'est vexant pour nous. Allez, on doit s'y mettre. Nous voilà tous deux à courir dans l'eau et plonger. Mais que cette eau est froide. A peine la tête hors de l'eau, je me mets à gesticuler pour ne pas ressentir le froid. J'ai du mal à reprendre ma respiration, pendant quelques secondes. L'une d'elle nous demande:  - N'est-elle pas bonne? Nous répondons en cœur:  - Si, si, parfaite. Ne rien laisser paraître. Tout en retrouvant nos capacités, nous nous intéressons à nos deux baigneuses. Elles sont proches de la quarantaine, à priori. Nous nageons vers elles. Elles ont de beaux visages, les cheveux longs, l'une brune, l'autre blonde. Elles se mettent à nager vers le milieu du lac. Nous les suivons. Elles se regardent, sourient, et la brune annonce qu'elle commence à avoir froid. Et les voilà parties à rejoindre la berge. Nous les suivons du regard, un peu frustrés de ce départ précipité. Nous les observons sortir de l'eau. Leurs courbes jaillissent de l'eau. Les deux baigneuses sont musclées, la taille fine. La quarantaine bien conservée. L'une est blonde, l'autre est brune, mais toutes deux ont de longues chevelures raides jusqu'au milieu du dos. Elles sont appétissantes. A peine sorties, elles s'enveloppent dans leurs serviettes.
Chapitre Premier : Une randonnée sing...
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Une Randonnée Singulière Je ne sais pourquoi, mais à ce moment précis, nous ressentons que notre corps n'est pas imperméable au froid. Là, je croise le regard de Éric. Il me comprend aussitôt. Sortir de l'eau, et sortir vite. Et, tout en nageant, une inquiétude me vient à l'esprit : nous n'avons pas sorti nos serviettes du sac, et surtout, dans quel sac les avons nous mises? Nous avons froid. Nous nous dirigeons vers la berge. Elles nous observent tout en s'essuyant. Nous sortons de l'eau gelés. Elles nous observent toujours. Je me sens ridicule, car je sais qu'en ce moment même, mon attribut s'est rétracté au delà des limites connues. Nous courrons vers les sacs en essayant de garder un semblant de dignité. Nous avons, tous les deux, les doigts gourds, et avons du mal à ouvrir nos sac. Nous devons être pitoyable à essayer de saisir les fermetures éclairs de nos sacs en mode urgence, sans succès. Alors que je me bats avec ma fermeture, j'entends une voix dans mon dos:  - Toujours penser à sortir sa serviette avant. Vu notre position, cette remarque castratrice ne me rassure pas, mais je me retourne. La brune est juste derrière moi, lovée dans sa serviette:  - Nous ne sommes pas encore habitués à ce genre d'exercice. Elle me répond:  - Venez vous réchauffer dans la mienne, ce sera plus rapide. Un peu abasourdi, je jette mon regard dans le sien, à la fois envieux de sa serviette et apeuré de sa liberté. Elle n'attend pas ma réponse et se dirige vers moi, ouvre ses bras, et m'offre ses bras et la serviette. Je m'aperçois que la blonde a fait la même chose avec Éric. Au moins, c'est équitable. J'ai froid, mais je commence à sentir ses deux seins sur mon torse. Sensation agréable, mais je continue à greloter.
Chapitre Premier : Une randonnée sing...
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Une Randonnée Singulière J'ai son visage devant le mien. Elle est brune aux yeux sombres. Elle a un visage, certes de femme mûre, mais dans toute sa beauté. Elle me serre contre elle, et mon visage se retrouve au dessus de son épaule. Elle aussi a les pores de la peau aux aguets. Je me réchauffe peu à peu et elle aussi. En baissant les yeux, j'ai une vue plongeante sur sa poitrine voluptueuse. Je cherche quoi dire. Le seul mot qui me vient est merci.  - Merci pour quoi?  - Pour me réchauffer, j'étais congelé.  - C'est une question d'habitude, et j'avais aussi un peu froid.  - Sûrement. Je n'ai pas osé rajouter 'mais pas aux yeux'. Petit à petit, en retrouvant mes sens, je ressens ses seins chauds contre mon torse. Je laisse mes mains le long de mon torse n'osant la toucher, ni la frôler. Elle le comprend.  - Tu peux me prendre dans tes bras pour te réchauffer.  - C'est vrai?  - Oui. Je pose mes mains autour de sa taille et la serre contre moi à mon tour. Son corps est frais, mais nous nous réchauffons ensemble, en quelques secondes. J'ai sa peau contre la mienne. Un délice de douceur. Nous sommes collés ainsi, et l'eau de ses longs cheveux viens faire couler des lignes de fraicheur au sein de la chaleur ascendante, provoquant de petits soubresauts nerveux. Je suis debout, contre une femme superbe et nue. Sa peau , ses seins, le lieu, tout est excitant. Je me concentre pour ne pas avoir une érection. En vain.
Chapitre Premier : Une randonnée sing...
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