A de Pange aîné
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A de Pange aîné

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Description

Voyagez en lisant le poème "A de Pange aîné" écrit par André CHÉNIER. Ce poète de France est né en 1762, mort en 1794. "A de Pange aîné" de CHÉNIER est un poème classique faisant partie du recueil Epîtres. Vous avez besoin de ce poème pour vos cours ou alors pour votre propre plaisir ? Alors découvrez-le sur cette page. Le téléchargement de ce poème est gratuit et vous pourrez aussi l’imprimer.
Avec le poème de CHÉNIER, vous pourrez faire une fiche ou bien tout simplement profiter de très beau vers de "A de Pange aîné".

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Nombre de lectures 4
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Paternité, pas d'utilisation commerciale
Langue Français

Extrait

A de Pange aîné

De Pange, ami chéri, jeune homme heureux et sage,
Parle, de ce matin dis-moi quel est l'ouvrage ?
Du vertueux bonheur montres-tu les chemins
A ce frère naissant dont j'ai vu que tes mains
Aiment à cultiver la charmante espérance ?
Ou bien vas-tu cherchant dans l'ombre et le silence,
Seul, quel encens le Gange aux flots religieux
Vit les premiers humains brûler aux pieds des dieux ?
Ou comment dans sa route, avec force tracée,
Descartes n'a point su contenir sa pensée ?
Consumant ma jeunesse en un loisir plus vain,
Seul, animé du feu que nous nommons divin,
Qui pour moi chaque jour ne luit qu'avec l'aurore,
Je rêve assis au bord de cette onde sonore
Qu'au penchant d'Hélicon, pour arroser ses bois,
Le quadrupède ailé fit jaillir autrefois.
A nos festins d'hier un souvenir fidèle
Reporte mes souhaits, me flatte, me rappelle
Tes pensers, tes discours, et quelquefois les miens,
L'amicale douceur de tes chers entretiens,
Ton honnête candeur, ta modeste science,
De ton coeur presque enfant la mûre expérience.
Poursuis : dans ce bel âge où, faibles nourrissons,
Nous répétons à peine un maître et ses leçons,
Il est beau, dans les soins d'un solitaire asile
(Même dans tes amours, doux, aimable, tranquille),
De savoir loin des yeux, sans faste, sans fierté,
Sage pour soi, content, chercher la vérité.
Va, poursuis ta carrière, et sois toujours le même ;
Sois heureux, et surtout aime un ami qui t'aime.
Ris de son coeur débile aux désirs condamné,
De l'étude aux amours sans cesse promené,
Qui, toujours approuvant ce dont il fuit l'usage,
Aimera la sagesse, et ne sera point sage.

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