Alice,ma petite Alice, À peine baptisée et déjà mon délice ! Peut-ontrouver rimes jamais Capables de chanter ton idéal si frais, Et d’exprimer les vœux que pour toi fais Alice, Ma perle, mon bijou, mes amours, mon délice ! CertesAlice un nom si doux Estcharmant présage, entre nous, J’y vois de mélodie un admirable indice, Alice…Damoiselle Alice !
Alice,ma petite Alice ! Un jour puisses-tu d’or devenir un calice, Desainteté plein du nectar, Et débordant à flots, laissant couler un nard De bénédictions, chère petite Alice ! Dans ce moment alors, il faut dans le calice Pourmoi laisser un résidu, Àton parrain c’est trésor dû, Il faut le lui donner, et ce, sans subreptice, Alice…Damoiselle Alice !
Alice,ma petite Alice ! Puisses-tu devenir un sublime édifice, Unpalais tout brillant d’azur Du plancher jusqu’au toit resplendissant d’or pur, Tandis que des pensers la divine milice Comme anges franchiront du palais l’orifice ; Quandde ce, je serai témoin, Garde-moidans ton cœur un coin, Ne veux qu’un petit coin, pour mon seul bénéfice Alice…Damoiselle Alice !
Alice,ma petite Alice ! Si mon vers peu d’aplomb tombe, n’en prends notice : Lescharmants échos de ton nom À mes humbles pensers devraient donner renom, Pourtant mes rimes, vrai, ce n’est pas par caprice, Amènent dans mes vers le gentil nom d’Alice Commeun nom agréable à Dieu ; Alice,aussi, voici mon vœu : Puisse en toi le bon Dieu se créer un calice, Jusqu’audernier toujours… Alice !