De la rue au foyer

Anna Juliasmile1

Description

Ce matin, Le printemps s’invite en hiver. De la rue au foyer Il pointe le bout de sa lumière si particulière. Les oiseaux chantent diféremment La lumière s’ébroue Tout est resplendissant. Simplement. Je passe de la rue calme Baignée de soleil A une maison. Un petit portail en bois, Je me penche au-dessus du loquet. Un vélo, Une porte d’entrée entrouverte Des voix d’hommes et de travaux. Une dame âgée, souriante, M’accueille Et me fait entrer. Je passe de la rue oferte A l’intimité de sa maison. Une grande entrée claire Une respiration Un sentiment de bien- être, d’accueil, De bienveillance Simple et profonde. Plonger dans l’intimité d’une famille, D’une histoire. Rencontrer la vie, ici, Les personnes qui comptent, en photo Au cœurde cette femme et de son mari. Dans le salon et la cuisine salle à manger Tout est ouvert, tout communique. Les pièces sont baignées de lumière Le soleilest partout. Devant nous, des fenêtres, aucun mur. La tapisserie du ciel, les arbres, les oiseaux, Le paysage, les champs au loin. Tout est ouvert sur la vie. Des plantes vertes et heureuses Par terre, sur les meubles et consoles Font penser aux horloges d’antan. Elles rythment la vie, le temps.

Informations

• Publié par: juliasmile1
• Publié le: 07 février 2020
• Nombre de lectures: 12
• Licence : Tous droits réservés
• Langue: Français

Extrait

Ce matin,

Le printemps s’invite en hiver.

De la rue au foyer

Il pointe le bout de sa lumière si particulière.

Les oiseaux chantent diféremment

La lumière s’ébroue

Tout est resplendissant.

Simplement.

Je passe de la rue calme

Baignée de soleil

A une maison.

Un petit portail en bois,

Je me penche au-dessus du loquet.

Un vélo,

Une porte d’entrée entrouverte

Des voix d’hommes et de travaux.

Une dame âgée, souriante,

M’accueille

Et me Fait entrer.

Je passe de la rue oferte

A l’intimité de sa maison.

Une grande entrée claire

Une respiration

Un sentiment de bien- être, d’accueil,

De bienveillance

Simple et proFonde.

Plonger dans l’intimité d’une Famille,

D’une histoire.

Rencontrer la vie, ici,

Les personnes qui comptent, en photo

Au cœur de cette Femme et de son mari.

Dans le salon et la cuisine salle à manger

Tout est ouvert, tout communique.

Les pièces sont baignées de lumière

Le soleil est partout.

Devant nous, des Fenêtres, aucun mur.

La tapisserie du ciel, les arbres, les oiseaux,

Le paysage, les champs au loin.

Tout est ouvert sur la vie.

Des plantes vertes et heureuses

Par terre, sur les meubles et consoles

ont penser aux horloges d’antan.

Elles rythment la vie, le temps.

Elles nous parlent

Regroupées comme des personnes âgées joyeuses et élégantes,

Elles prennent le thé au soleil

Et abandonnent quelques instants la petite table marquise et le jeu de bridge

Pour la douceur du cake aux Fruits et des moineaux derrière la vitre.

Ici, on se sent bien

On se sent bon.

On plonge dans le temps

Comme dans un bon livre

Comme dans les bras d’un enFant

Et de celui que l’on aime.

Dans le salon,

Une bibliothèque.

Une plante, un pied sculpté

Deux violoncelles, des bougies.

Des cd de musique

Du baroque, du classique.

Un bol, Mozart,

Une mappemonde

La bible, des livres

Lille et le monde.

Du blé dans un petit vase enlace des coquelicots rouges.

Des photos partout

Des sourires.

Des Familles, des amis.

La vie, la Foi

Se lisent sur les visages, les sourires.

Le soleil inonde

les plantes vertes.

Des Fougères

Jouent les chats au soleil.

Je réalise l’importance des couleurs

Dans cette plongée de vie.

Orange, rouge orange,

Des couleurs qui apaisent et donnent envie de Faire

D’être, d’entreprendre.

L’action et le repos.

La nappe de la salle à manger orange, rouge orange, le caFé, le thé

Le parquet.

Le Foyer, les paniers en osier,

Le bois, les pommes de pins.

Deux visages regardent par la vitre du Foyer

Deux chenets.

Un homme, une Femme,

Ensemble,

Côte à côte, regardent à travers la vitre.

Un canapé conFortable, une petite table ancienne

Des bergères un peu partout,

Un bureau en bois

Une chaise.

Asseyez- vous

Prenez place,

Caressez mes veines, mon bois.

Près des plantes vertes,

Dans l’angle droit

Au soleil

ace à la baie vitrée

Un couple enlacé et sensuel

En bois sculpté

Appelle le regard.

Je ne vois qu’eux

Ils sont tellement présents

Et nous parlent.

Sans eux,

Cette maison ne serait pas la même.

D’autres couples enlacés,

Une vierge et son enFant.

Aucune télé

Tout vibre.

Chaque objet, chaque tableau, chaque couleur

Est un moineau joyeux, espiègle

perché sur les cheveux

De l’arbre devant la Fenêtre.

Il parle, chante

S’interroge,

ait une halte et reprend son vol.

L’arbre dehors a choisi sa maison.

Il est la méduse géante du jardin.

Il est l’histoire du vent, de la mer et du temps.

Lustre géant et amboyant,

Chevelure de branches majestueuses

Robe de mariée.

Etre ici,

C’est un peu comme passer du temps dans une église.

Se ressourcer, célébrer la vie, le temps

Ce qui compte vraiment,

Il y a du sacré, de la Force, de la Fragilité

L’envie de protéger, de célébrer,

De partager, de difuser

D’ofrir tout cela,

D’ofrir une grande brassée de toute cette vie

Toutes ces vibrations,

Tout ce bon,

Toute cette Force.

Les cheveux de l’arbre,

Les oiseaux qui Font une halte, chantent

Sautillent et repartent,

Sous la caresse du soleil

Et le sourire de l’hôtesse de maison.

Juliasmile1 7 février 2020 Tous droits réservés