HORS DU TEMPS
120 pages
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Description

Recueil des Poèmes de Jean KUBLER de 1961 à 2020 (sélection) Toute la vie de Jean KUBLER en Nord-Dauphiné, Chavanoz, à LYON, puis à VAYLATS en Occitanie, Lot, de 15 ans à 74 ans l'esprit est le même seule la forme change, c'est le coeur aui parle et les sentiments profonds. Un seul vous plaira peut-être alors le poète aura rempli sa mission.

Informations

Publié par
Publié le 01 mars 2021
Nombre de lectures 22
EAN13 978-2-9573075
Langue Français
Poids de l'ouvrage 8 Mo

Extrait

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HORS DU TEMPS
1 / A u t o u r d e N o u s
H o r s d u T e m p s , H o r s d e n o u s 2 / E t A i l l e u r s
H o r s d u T e m p s , H o r s d u r e s t e
P O E M E S d e J e a n K U B L E R d e 1 9 6 1 (j’ai 15 ans)
à 2 0 2 0 (j’ai 74 ans)
Tous droits réservés pour tous pays pour la langue française et la traduction. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est interdite.
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HORS DU TEMPS
1 / A u t o u r d e N o u s
H o r s d u T e m p s , H o r s d e n o u s 2 / E t A i l l e u r s
H o r s d u T e m p s , H o r s d u r e s t e
P O E M E S d e 1 9 6 1 (j’ai 15 ans)
À 2 0 2 0 (j’ai 74 ans) J e a n K U B L E R
PROLOGUE de « HORS DU TEMPS »
Mon petit RECUEIL de POÉMES Vous saviez en choisissant cet ouvrage que vous seriez en tête à tête avec le plus profond de mon être. Un poème n’est jamais anodin. Il porte, à chaque mot, toute l'intensité des sentiments de son créateur. Peu importe le nombre de ligne, de mot, de rime, riche ou pauvre ou inexistante, ce qui compte, c’est ce que vous allez ressentir à la lecture du poème, ne serait-ce qu’avec un seul d’entre tous. On appelle ce moment « être en communion » avec un texte, avec un auteur, avec le poète, avec celui qui met dans ses mots, sa pensée, son cœur, son âme, sa vie, ce qu’il est à cet instant, ce qu’il fut, pour devenir ce qu’il sera. Vous n’aimez pas celui-ci, peu importe, passez au suivant, jusqu'à celui qui va chambouler vos sens, vous faire perdre pied et vous envoyer dans les rêves, dans mes rêves ou dans mes tourments. Les poèmes de 1962, quand j’avais 16 ans, et ceux de 2020, ou j’ai 74 ans, ont tous le même point commun, ils expriment mes sensations et mes sentiments les plus profonds.
Alors, pour les ranger de façon logique, même s’il n’y a pas de logique en poésie, j’ai choisi deux thèmes et classé les textes chronologiquement ce qui me parait être la meilleure solution, mais présent et passé sont si proches. Donc adieu aux grands principes et bonjour à la fantaisie. Lisez bien, l’un d’entre eux va vous parler, au plus profond du cœur, on sera sur la même longueur d’onde. Si vous ne le trouvez pas, alors, posez les yeux à l’horizon et voyez le champ de bleuets, là sont les âmes de nos poètes.
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1 / A u t o u r d e N o u s ,
 m a i s « H o r s d u T e m p s »
E s p o i r Oh ! Espoir de ma belle aimée Ciel enchanteur, bleu de ma vie Oh ! Pureté d’amour mêlé Pour toi j’ai perdu mon ami Tu es, belle, ma sœur, ma muse, Comme un fou à tes pieds me jette Et par n’importe quelle ruse Me dis l’amour que tu me prêtes Quand un jour tu m’es apparue Ta beauté, ton meilleur appât Par ma faiblesse m’a valu L’amour dont on n’est jamais las. Toi, triste objet de mon amour, Tu fus ma joie et mon soutien. Je suis pris à mes propres tours. Je suis pris et perds tous les miens. Chavanoz en Janvier 1961 (j’ai alors 15 ans)
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Texte du cahier d’origine 1962
L a b e l l e e t l a b ê t e Un jour une âme traîtresse Dans un corps démoniacal Vit une belle déesse Et s’en éprit comme du « mal » L’esprit de la mâle bête S’examinant se vit sale Et jura de faire nette La place de cette gale Vite tout cela fut fait Lors d’une rencontre, pâle, L’esprit fut beaucoup moins laid Son âme beaucoup moins sale. Souvent les Déesses veulent Pour s’équilibrer du « mal » Se cantonner dans le « veule » Afin d’être toutes égales. C’est ainsi que sur la dure Les amants se sont revus L’âme était devenue pure, Et la déesse en mourut Meyzieu année 1962
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A p e i n e n é Le printemps s’en est allé, Peut-être reviendra l’été, Où sera le temps d’aimer, Loin sans doute ou, bien caché. Le fil de ma vie s’effeuille Vite, vite que je cueille Ton fruit d’amour, sans écueil Avant que n’arrive le deuil. Comment, je suis déjà vieux, Il faut que j’ouvre les yeux Loin, tout là-haut, vers les cieux Que je voie, enfin, mon Dieu. Ah ! la vie, terrible coup, Poids des ans, je deviens fou, Vite, Dieu, que je te loue, Trop tard, c’est la fin de tout. Chavanoz en Janvier 1963
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