« Ils croyaient se cacher dans leur bassesse obscure »
Ils croyaient se cacher dans leur bassesse obscure... ..................................................... Sur ses pieds inégaux l'épode vengeresse Saurales atteindre pourtant. Diamant ceint d'azur, Paros, œil de la Grèce, Del'onde Égée astre éclatant, Dans tes flancs où Nature est sans cesse à l'ouvrage, Pourle ciseaux laborieux Vit et blanchit le marbre illustre de l'image Etdes grands hommes et des Dieux. Mais por graver aussi la honte ineffaçable, Parosde l'ïambe acéré Aiguisa le burin brûlant, impérissable. Filsd'Archiloque, fier André, Ne détends point ton arc, fléau de l'imposture. Quedes passants pleins de tes vers, Les siècles, l'avenir, que toute la nature Crieà l'aspect de ces pervers : Hou, les vils scélérats ! les monstres, les infâmes ! Devol, de massacres nourris, Noirs ivrognes de sang, lâches bourreaux des femmes Quin'égorgent point leurs maris ; Du fils tendre et pieux ; et du malheureux père Pleurantson fils assassiné ; Du frère qui n'a point laissé mourir dans la misère Périrson frère abandonné. Vous n'avez qu'une vie..... ô vampires..... Etvous n'expierez qu'une fois Tant de morts et de pleurs, de cendres, de décombres, Quicontre vous lèvent la voix !